Bonjour à tous,
Mes guides m’ont proposé de d’achever le jeu de la maison en tentant un exercice que je n’étais pas spécialement pressée de tenter, à savoir, le pire endroit de la maison.
C’est à dire que si on doit encore parler de salle de bain…
Mais je sais pourquoi cette proposition. Le jeu de la plus belle pièce de la maison permet de savoir quel type d’énergies nous sont favorables pour avancer, celui-ci le complète en nous montrant ce qui nous entrave.
Et surprise, c’est la grisaille et l’aspect dur et froid de la rue qui me saute au visage. Mai maison à l’heure actuelle n’a pas de placard aux balais douteux.
Le jardin est une splendeur, je l’ai déjà dit, mais le quartier est une catastrophe, si je m’attendais. On ne pense pas au quartier dans ce type de jeu.
Mais il n’y a pas que le quartier qui est repoussant, les habitants aussi. C’est spécial quand même…
Je rentre dans mon beau salon confortable et regarde par la fenêtre, rien ne va, je me sens menacée par tout et tout le monde. Je n’ai pas d’ami dans cet environnement. Je commence à comprendre pourquoi la porte d’entrée donne sur le jardin.
« Dans plus de 95 % des cas, lorsque vous êtes mal quelque part, le problème vient au moins en parti de vous.
Comment va la jeune stagiaire à ton travail ? », me demande Lauviah.
La pauvre, elle déchante. Sa tutrice est la femme la plus perverse que je connaisse et je ne suis pas surprise qu’elle vienne de passer presque trois semaines à faire du classement. Elle en est à se demander ce qu’elle va mettre dans son rapport de stage.
« Cette femme est plus forte que toi, a de meilleures cartes en main et a l’habitude de s’adapter à n’importe quel type de situation pour la retourner en sa faveur.
Ne tente jamais de l’affronter. Note qu’elle arrive toujours mielleusement vers toi, même pour finalement cracher ce que tu appelles son fiel.
Elle est plus forte que toi. Elle est intelligente, a une maîtrise totale de ses émotions, sait manipuler autrui. Ne tente jamais rien contre elle. »
C’est une fainéante, hypocrite, méchante et qui pourrait passer ses journées à discuter en buvant du café. C’est facile de faire semblant de rester tard le soir quand c’est la stagiaire qui range tout ce qu’il y a à ranger tandis qu’elle discute tranquillement avec la gérante. Elle commence à travailler à 16h30, forcément elle peut rester une demi-heure de plus !
« Et comment ça se passe avec ton collègue le plus proche ? »
Bien, on ne s’adresse pas la parole, il a renoncer à me dire merci, il m’aboie dessus à l’occasion et aujourd’hui on vient de m’obliger à faire son travail. Par la ruse en plus. C’est super.
En plus on dirait qu’il m’en veut.
« Il t’en veut. »
Pourquoi ?
« Parce que tu ne t’investis pas plus dans l’entreprise. »
Prends-moi pour une imbécile en plus, m’investir ? Dans cette boîte-là ? Je fais mon travail. On ne peut pas me virer pour ça. Il va falloir qu’il s’y fasse, mais m’investir plus, c’est au-dessus de mes forces.
Qu’il prouve que je glande.
« Ce n’est pas le cas. »
Eh bien voilà. Après, je ne vais pas me tuer à la tâche pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine.
« Donc tu comprends la grisaille de la rue ? »
Sans problème.
« Donc, tu comprends que tu ne rêves pas ou n’imagines pas tout ce que tu ressens vis-à-vis de ton travail ? »
Parfaitement.
« Pourquoi es-tu encore là ? »
Je ne ferai pas deux fois la même erreur.
« A savoir ? Décevoir tes parents ? »
Non, me décevoir moi. C’est trop dur après de remonter la pente de l’estime de soi. Je vais partir mais j’avais besoin d’une chose.
« Tu la vois ? »
Cette fois je pense oui.
« D’accord. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
shaka
31 janvier, 2013 à 12:26
coucou,
Pour donner une réponse à ta question concernant le pouvoir, qui n’est pas complètement sans lien avec ce texte. A mon sens le pouvoir peut se traduire comme un moyen d’expression plus que d’affirmation.
sinon par rapport au texte lui-même, je sais pas si c’est ici même que je l’ai lue ou ailleurs mais je me souviens d’une phrase : « …quand on réalise que rien n’est grave »
crystallia
31 janvier, 2013 à 12:06
Salut,
Envoie moi un mail.
Bise
Manue
31 janvier, 2013 à 4:59
Il est des fois où j’ai envie de te parler de te dire des choses…
Mais l’abattement me prends d’un coup…
Tu n’es pas prête, du moins une partie de refuse!
Ceci dit l’histoire de ta maison, me titille tout le temps. Pourquoi ne pas en parler sur le forum, d’ailleurs ça serait bien d’avoir comme pour nous journaux, les évolutions de nos maisons.
Va falloir que je raconte une expérience là dessus d’ailleurs.
Bises