Bonjour à tous,
Cette idée stupide d’entreprendre de nouvelles études revient me hanter alors que j’ai besoin de gagner ma vie et de m’installer etc, etc…
Quand je pense qu’il y a des personnes qui arrivent à 18 ans en sachant exactement ce qu’elles désirent faire et qui sont satisfaites une fois dans la branche choisie. Pourquoi je n’étais pas de ces personnes-là ?
Comment ont-elles fait pour savoir ? J’étais paumée à 18 ans moi, je ne savais pas qui j’étais, j’avais une vision étriquée de la vie et je ne savais pas ce qui comptait pour moi.
Comment d’autres ont-il pu être si conscients si tôt, je suis terriblement jalouse. Au lieu de ça, alors que j’essaye plutôt de rester rationnelle et pragmatique surtout en regardant les divers master II à caractère juridique auxquels je pourrais m’intéresser, je me souviens que je suis déjà passée par là, que j’ai fait un troisième cycle que je n’ai pas pu achever parce que je sentais que je ne pouvais plus faire un pas de plus dans une direction aussi fausse pour moi.
Je suis là, regardant ce que proposent les universités et tout cela me revient, tout ce vide, toutes ces sensations de perte d’orientation, le besoin de m’arrêter et de me demander où je vais, la conscience soudaine que ce n’est pas la bonne direction et de toutes mes forces je me demande pourquoi ?
Pourquoi je ne peux pas juste aller là où tout semble accessible ? La fac n’est ni loin de chez moi ni loin de mon travail. Ce projet serait si facile à partager avec mes proches, je reprends mes études, je fais un troisième cycle, pour trouver un travail plus intéressant et plus lucratif.
Tout le monde m’encouragerait autour de moi, ce serait sympa. Plutôt que d’arriver en disant, je sens que je devrais entreprendre de nouvelles études, et justement, près de la maison c’est impossible, il faudrait que je reparte. Oh mais attendez j’oubliais, il est impossible de les faire à distance en plus, ou plutôt il y a bien une fac qui propose quelque chose d’approchant, seulement il faut venir assister aux TD. A Paris. C’est loin de chez moi Paris.
Le pire, c’est qu’au cours même de mes études, plus d’une fois, j’ai eu envie de changer de voie. Pour des raisons pratiques je n’ai pas pu. Mes parents étaient prêts à financer mes études à 18 ans. A 22 pour une raison évidente, ils n’avaient pas envie de me voir recommencer entièrement.
Aujourd’hui je suis une grande fille et j’aimerais mieux mourir que leur demander de m’aider encore, je sais quel orgueil, où sont passées ma gratitude et mon humilité ?
Eh bien, elles ont rencontré mon abnégation un peu trop souvent ces dernières années je pense, du coup elles se sont un peu faites distancer par une sorte d’esprit de revanche, dont je n’ai pas l’intention de chercher à me séparer.
On m’a tendu des perches pour devenir huissier de justice mais cela, je ne peux pas. Croyez-moi, une telle voie dépasse mes capacités d’abnégation. Je ne peux pas.
Je me disais, étudions les nombreuses autres possibilités, mais non, je me retrouve toujours face à ce miroir horrible et je me vois n’aller nulle part et donc ne plus pouvoir avancer.
Je veux juste pouvoir faire un boulot intéressant, avoir ma maison, ce genre de choses. Reprendre des études, avec quel argent je ne sais pas, en plus il faudrait que je déménage je ne sais pour aller où, vais-je réussir ? C’est une autre question, ça fait tellement longtemps que je n’ai pas étudié…
Et repartir à zéro, personne chez moi ne me soutiendra s’il faut m’aider financièrement. Bon. Peut-être que je n’ai pas besoin d’étudier et que ce chemin que je vois et qui me semble une évidence aujourd’hui n’est qu’un panneau indicateur.
Le souci c’est que je vois aussi pourquoi ce chemin est une évidence aujourd’hui alors qu’il y a quatorze ans, quand je venais d’avoir mon bac, je ne pouvais pas l’emprunter.
Parfois les choses sont plus ou moins claires dès le départ et d’autres fois, on a besoin d’apprendre à se connaître.
J’espère qu’il s’agit juste d’un panneau indicateur. Si je pouvais m’en aller en un claquement de doigt, je ne vivrais plus chez mes parents depuis des lustres.
Enfin, ce n’est pas que ça ne m’intéresse pas, c’est tout le contraire. Pourquoi ce n’est pas le droit qui m’intéresse ?
J’ai essayé de me voir en avocate, mais toujours cette sensation de vide alors…
Quand autre chose me parait sensé.
Bref, je vais voir.
Bonne journée à tous
Miss X
21 novembre, 2015 à 19:56
Salut,
Haha!
Ok. Je sors;).
Justice divine.. On compte sur toi.
Sinon la vie ne vaut pas la peine!
Bonne soirée;)
crystallia
3 mars, 2013 à 15:28
Salut Aluna,
Merci pour ton message. J’avoue que l’idée me parait de plus en plus logique…
Bise
aluna
1 mars, 2013 à 19:31
Ma belle je t’y encourage!!
j’ai repris des études a 26 ans pour faire un métier qui me passionne! Je suis toujours étudiante, il me reste un an et je ne le regrette pas!
Fonce, suis ton coeur! bisous
crystallia
14 février, 2013 à 1:00
Merci beaucoup à tous, vraiment.
Bise
atellys
13 février, 2013 à 22:47
Coucou Sylvie
oui souvent les solutions apparaissent lorsqu’on arrête de se torturer. J’ai entrepris un virage à 180° à 28 ans alors que j’avais un boulot pas trop mal payé, un appartement etc mais bon parfois cela ne suffit pas. Moi non plus je n’ai jamais su ce que je voulais faire avant ce fameux déclic devant une émission de TV , comme quoi !
Suivre sa voie parfois cela demande une petit effort lol une bonne dose de courage et confiance. Je me disais mais comment tu vas faire pour payer ton loyer pendant des 3 ans d’études sans aucun financement, repasser un concours tout lâcher et reconstruire professionnellement sans aucune garantie mis à part cette conviction tenace car je savais enfin ce que je voulais faire.
Aucune possibilité de retourner chez mes parents, ( ben vi je tiens à mon indépendance chèrement acquise)
Eh bien tu sais quoi tout s’est très bien goupillé , j’ai obtenu mon concours, j’ai pu négocié une rupture à ma grande surprise avec mon employeur qui accepté, trouvé une solution plus avantageuse financièrement qui me permet de maintenir l’équilibre et de pouvoir rester dans mon appartement durant mes trois études alors que tout était très nébuleux lorsque je me suis lancée . Je suis étudiante à 29 ans hihi et je ne manque de rien sur le plan matériel même si je dois faire attention tout de même . Étonnant ? pas tant que ça finalement je me dis que lorsqu’on avance il arrive que l’on aie de sacrés coups de mains invisibles.
Pour l’instant tu ne vois pas mais c’est en avançant que le ciel s’éclaircit subitement
Bises à toi )
Jenny
12 février, 2013 à 16:24
Coucou
C’est marrant, je te verrai bien infirmière ou aide soignante dans un domaine médical à l’écoute des gens. Une telle reconversion n’est pas impossible
En tout cas ce n’est pas anormal d’avoir envie d’autre chose, moi aussi à 30 ans je me dis que j’aurais besoin de changer et j’exerce justement le métier pour lequel tu ressens un vide. C’est un métier pas très facile, très intéressant mais qui a aussi pas mal d’inconvénients… Je ne sais pas trop si je vais reprendre après mon congé mat, je verrai bien.
J’espère que tu trouveras ta voie en tout cas !!
biz
Witchlight Dreams
12 février, 2013 à 1:16
Bonsoir,
Alala… comme je te comprends, je vis exactement la même chose depuis plusieurs années. J’ai l’impression d’être sur un bateau malmené par la tempête, ne sachant pas quel cap tenir et comment avancer…
J’ai tellement galéré pour trouver une orientation potable, au plus proche de ce que je voulais et pourtant… j’approche de la fin de mes études mais je ne me demande parfois si je ne me suis pas complétement planté d’orientation ou de formation !
Comme j’aimerai moi aussi être de ceux qui savent de manière inébranlable quelle est leur voie professionnelle, leur passion ou leur manière de la développer en travaillant !
Je ressens toutes ces préoccupations comme une épée de Damoclès au dessus de ma tête, j’imagine bien comment cela peut être préoccupant et pesant pour toi. Je te souhaite du courage ! Et de la persévérance (il en faut pour continuer à essuyer la tempête)
Amicalement,
Cel