Bonjour à tous,
« Tu te souviens de la dernière fois que tu as vu ton coffre-fort ? », me demande Lauviah.
Je suis toujours fâchée contre toi tu sais.
« Pourquoi ? »
Tu veux couper notre lien.
« Je veillerai toujours sur toi, mais ce sera mieux pour toi de voir d’autres personnes incarnées se rapprocher de toi. Couper est un mot très fort, nous allons juste faire en sorte que toi tu le ressentes moins. De cette façon, tu sentiras à peine la différence entre moi et d’autres personnes avec qui tu partages aussi un lien ancien et fort mais qui sont également dotées d’un ego. »
Mais pourquoi est-ce si important ? Je suis tout à fait capable d’aimer les gens tels qu’ils sont. Je sais bien que moi aussi j’ai un ego. Je n’attends de personne qu’il soit comme toi.
« Tu te souviens de ton coffre-fort ? »
Oui je me souviens. La banque sur le plan onirique a plusieurs sens selon ce qu’on en voit. Dans les coffres-forts sont cachés soit ce à quoi l’on tient, soit ce que l’on ne veut pas voir.
Les miens sont toujours vides. Inexplicablement vides…
Et la dernière fois en plus tout était pris dans la glace de toute façon, les coffres étaient inutilisables.
« Bon, ce genre de vision révèle un problème qui n’a rien de normal. Dans le sens où une personne adulte, une vieille âme comme toi en outre, ne devrait pas avoir des coffres vides. Pris dans la glace, cela traduit un empêchement fort et concret. Cela rejoint ta salle de bain. »
En clair ?
« En clair il y a eu un ou plusieurs évènements qui t’ont causé un grand choc émotionnel. Tu sais déjà que ce n’est pas arrivé dans ta vie actuelle, tu t’en souviendrais. En outre, tu as eu une enfance heureuse.
C’est arrivé avant, et ces souvenirs-là ne sont jamais remontés.
Mais ton serpent est libre à présent et ta salle de bain est de nouveau prête à être utilisée. Tu vois, il y a plusieurs façons de faire face à un défi d’incarnation. Manifestement tu as choisi de dépasser un problème pour faire disparaître le nœud correspondant. Cela te permet de ne pas avoir besoin de te rappeler de choses peut-être trop lourdes à supporter pour la personne que tu es. »
Quel genre de choses ?
« Tu aurais pu choisir de réparer, ce qui t’aurait permis de revivre la même situation avec la possibilité d’en modifier l’issue.
Ou encore tu aurais pu choisir de nier, ou éventuellement de chercher à te venger d’une manière ou d’une autre. »
Quel genre de choses ?
« Certains mettent plusieurs vies à se remettre d’une déception amoureuse suite à une mésentente avec une âme sœur par exemple. Cela arrive aussi avec des âmes jumelles. »
Mais je constate que nous ne sommes pas fâchés. Enfin, pas réellement lol ! Je voudrais juste que tu arrêtes de vouloir me quitter c’est tout.
« Je ne te quitterai jamais d’une part et d’autre part, ce n’est pas du tout ce que tu as vécu en effet.
Il arrive aussi que vous vous rejetiez vous-mêmes. »
Pourquoi donc ? C’est ridicule !
« Pas si vous avez souffert d’être la personne que vous êtes. Pas si vous avez souvent été rejetés. Pas s’il vous est souvent arrivé de voir que ce vous aviez à offrir suscitait peur, mépris, dégoût et indifférence dans le meilleur des cas. »
Je vois. Il faut que j’aille préparer la pâte à pizza. Et que je repasse un truc pour demain. Et puis je suis fatiguée, je vais aller me reposer.
« Si tu veux. Vas-y. »
Je te déteste.
« C’est vrai ? »
Non. Mais je n’aime pas ce que tu es venu me dire. C’est moi qui ai figé la crasse dans la salle de bain et vidé tous les coffres-fort que j’ai vu ?
Parce que j’en avais assez de souffrir, parce que je me sentais rejetée ?
D’où ces drôles de rêve dans lequel je revoyais mes vies antérieures et ce message stupide disant qu’il fallait finir ce que l’on avait commencé dans une vie antérieure justement. Mais qu’ai-je commencé et que je n’ai pas fini ?
« Rien de spécial. C’était juste une façon de te rappeler que tu dois suivre ta propre voie au lieu de chercher à te fondre dans celle des autres. »
Je comprends, je crois que je comprends. C’est nul.
« Visualise un coffre, essaye. »
Ok. J’en vois un ça y est.
« Ouvre-le. »
Il y a une rose blanche dedans, toute jolie toute fraîche.
« C’est bien. Maintenant tu vas regarder devant toi, en ayant la certitude que tu as ta place sur cette Terre au même titre que n’importe qui. Tu vas garder en ton cœur la certitude que tu mérites d’être aimée pour la personne que tu es et d’ailleurs, tu es aimée. »
Merci Lauviah. Maintenant je sais effectivement que tu seras toujours là, toi et d’autres aussi.
« Toi aussi tu peux être simplement toi-même, et cela est parfait. D’accord ? »
Oui.
« Maintenant tu vas écouter, c’est sur Terre que se trouve le bonheur Sylvie, je sais que tu ne le cherches pas ailleurs, je sais aussi que tu ne le cherches pas du tout. Un peu de rêve dans le cœur peut faire beaucoup de bien. Rêve et aie envie. Remplis de nouveaux les coffres-forts.
Tu verras, c’est très facile. »
Je ne sais pas par où commencer.
« Tu trouveras. »
Lol, merci à toi.
Bonne journée à tous
Camille
14 avril, 2013 à 20:37
Moi aussi je t’aime.
Puisses tu vivre tes rêves.