Bonjour à tous,
« Qu’est-ce que c’est que ce titre ma douce enfant ? Fais-moi un sourire. », me demande Lauviah.
Lol!!!!!!!!!!!!!
C’est bien parce que tes énergies sont toujours douces et enveloppantes que je rigole. Bouh ! En plus il pleut des cordes alors que c’est le weekend !
Et que j’avais un plan plage prévu demain et que je devais sortir ce matin.
« Mais tu as pris froid, il vaut mieux rester à la maison. »
Ben voilà, je suis à la maison.
« On range les griffes ? »
Non.
« Bon, je te donne un baiser pour ton cœur ? »
D’accord !
« Alors qu’est-ce qui ne va pas ? »
C’est le travail. Et mon empathie. Et la colère et la peine de la directrice que je n’arrive pas à gérer. Elle m’a appelée, parce qu’elle s’inquiétait pour moi vu que sa fille m’a gardée longtemps dans son bureau hier.
« Et pourquoi t-a-telle convoquée ? »
Parce qu’elle n’apprécie pas mon attitude envers elle. Mais j’en ai marre de ses reproches, je n’ai plus envie de me forcer à l’écouter. Alors je me ferme quand elle me parle. Et elle voit que je me ferme ou quand je lève les yeux au ciel lorsqu’elle insiste.
On ne lève pas les yeux au ciel devant son employeur bla bla bla…
Elle a fouillé dans mon bureau, mes tiroirs. Elle fouille mes mails. Ne m’adresse la parole que pour me faire des reproches. Et elle est toute fière de m’annoncer qu’elle a eu la gentillesse de ranger mon placard en plus ! Que son ancienne patronne était une saleté, ce qu’elle n’est pas. Alors qu’elle me refuse toute augmentation au motif que je ne fais pas d’effort.
Heureusement que contrairement à bien d’autres, je n’utilise mon ordinateur qu’à des fins professionnelles. Et que je ne laisse rien de personnel dans mes tiroirs ou sur mon bureau.
Elle m’a demandé ce que j’attendais de l’entreprise, comment j’y vois mon évolution. Je ne la vois pas, ce que je ne lui ai pas répondu, je me prépare à partir mais ce n’est pas encore fait.
Je lui ai simplement dit que je réfléchis à la question de savoir s’il est vraiment intéressant pour moi de m’investir. Ça revient au même ? Tant mieux au fond.
Elle est restée sur sa position, elle veut que je sois plus ceci, cela…
Mais qu’est-ce qui est censé me motiver au juste ? Moi non plus je n’aime pas les clopinettes. Mais c’est tout ce que je récolte. Comment dois-je prendre le fait que je ne fais pas d’effort parce que j’ai voulu invoquer la loi qui me permettait de prendre une journée de congés pour assister aux funérailles de mon grand-père ?
Je n’ai pas compris que cela lui ai causé un choc comme elle dit. Et moi je n’ai pas été choquée ? Mais si la législation du travail lui cause souci, je veux bien l’aider moi. Elle veut savoir ce que dit la jurisprudence concernant la fouille des tiroirs des employés ? Parce que je peux la renseigner.
Bref, maintenant on me dit, on te doit une demi-journée. Je ne vais pas l’oublier c’est bien certain. J’ai déjà repéré le meilleur moment pour l’utiliser.
Et quand elle me parle d’envoyer des avertissements pour non respect de l’objectif, elle se moque du monde ? Qu’elle le fasse, il n’est pas fait mention d’objectif dans mon contrat de travail, je cours aux prud’hommes le jour où je reçois un tel avertissement.
Elle me dit que je lui fais penser à un robot, à une bonne élève qui se contente de faire ce qu’on lui demande, juste ce qu’on lui demande. Je viens le matin, je fais mon travail et je rentre chez moi le soir. Elle attend bien plus.
Ce que je suis tout à fait capable de comprendre, pas de donner. Je comprends pourquoi je n’arrêtais pas de rêver d’une fin déjà arrivée alors que je ne la voyais pas.
« Et la directrice pense-t-elle que tu agis comme un robot ? »
Non, elle me dit qu’elle voit que je fais mon travail. Et qu’elle ne comprend pas l’attitude de sa fille, qui parait-il m’appelle ta protégée quand elle lui parle de moi. Ta protégée…
Elle m’a dit ça tout à l’heure au téléphone. Elle est malheureuse, en colère et son mari naturellement refuse de la soutenir pour ne pas se mêler.
Elle me dit qu’à la maison sa fille ne lui dit que bonjour alors qu’elle embrasse son père. Elle a maigri, ne dort plus, personne ne lui adresse plus la parole au bureau alors qu’elle est censée être la directrice. Sa fille passe derrière elle dans son travail, alors qu’elle est supposée être notre référence.
Elle attend la retraite. Et ronge son frein en gardant pour elle sa colère. Elle voudrait que quelqu’un mette une claque à son enfant, et surtout elle voudrait que ce soit moi.
Mais je ne veux pas de ce rôle. Je cherche la paix pour moi et donc à m’en aller en fermant la porte.
« Elle a reconnu que tu es bien jolie. »
La gérante ?
« Oui. »
Quel rapport ? Ce genre de considération ne devrait pas entrer en ligne de compte dans le travail.
« Tu arrives même à jouer les séductrices au téléphone. »
Elle aussi normalement, elle est commerciale.
« Et puis tu as l’air tellement sure d’avoir raison sur tant de choses. »
Je vois, elle m’a dit que je lui faisais penser à un mur aussi. Elle me trouve arrogante. Eh bien tant pis.
« Elle a pris du poids, se montre de plus en plus dure envers sa mère et injuste envers vous deux. Elle ne vit pas bien non plus cette situation. »
Je t’assure que j’étais revenue à de meilleurs sentiments. Jusqu’à ce qu’elle me reproche de vouloir prendre un jour de congés pour l’enterrement de mon grand-père.
« Tu n’arriveras pas à partir et fermer la porte si facilement ma belle enfant. C’est du harcèlement, caractérisé.
Chaque fois que tu t’apprêtes à partir en congés, elle est davantage sur ton dos. »
Je sais j’ai vu.
« Mais à travers toi c’est sa mère qu’elle cherche à atteindre. »
Dis-moi pourquoi.
« Sa mère a raison, elle voudrait que tu sois de son côté. »
En me traitant comme ça ? Elle est folle ou alors c’est moi qu’elle croit folle.
« Tu sais Sylvie, tu as naturellement un tempérament rebelle, hostile à l’autorité. »
C’est totalement faux !
« Tu ne t’en rends pas compte mais c’est vrai. Tu es une forte tête, qui n’aime pas les ordres et les contraintes. Tu as souvent eu de la marge, pendant des années et tu es douée pour t’adapter à certaines situations. Donc tu n’avais pas trop de problèmes. Tu profitais de ta marge. Mais il y en a peu chez un salarié. Et cela tu ne le supportes plus.
Même si la situation était différente, serait arrivé un jour où tu aurais rencontré des ennuis. Quand tu as compris, assez tôt, que tu avais besoin d’un nouvel emploi, que s’est-il passé ? »
Je me suis heurtée à une barrière spirituelle. Une grosse, aussi importante que quand j’ai compris que je ne finirais pas ma cinquième année de droit.
« Bon, l’essentiel c’est d’avoir compris et donc ce ne pas être rentrée dedans. Une nouvelle fois. »
Lol. Disons ça.
« La bonne nouvelle c’est que s’il y a une barrière c’est qu’il existe aussi un chemin, ailleurs. Le mieux est encore de l’emprunter. »
Comme tu dis, dommage, il semble se perdre à l’horizon, je ne vois pas trop où il mène…
« C’est également cela la vie, des surprises, des rebondissements, ce ne serait pas aussi agréable autrement. Car la vie sait aussi être agréable n’est-ce pas ? »
Oui.
« Voilà. »
Merci à toi Lauviah.
« Néanmoins, c’est bien du harcèlement. Le harcèlement n’est pas quelque chose de normal. Pour pouvoir fermer la porte quand tu partiras, tu devras te souvenir que tu es juriste. Et ne pas hésiter à rappeler ce qu’est le harcèlement. Ne serait-ce que parce que tu as pâti de la situation, tu as été lésée et cela t’a coûté cher. Tes règles ne sont pas encore revenues, tu subis un stress intense, ce n’est pas normal.
Respecte tes propres convictions jusqu’au bout. Même si tu choisis de ne pas porter plainte, dis ce que tu penses. »
Je vais y réfléchir.
Bonne journée à tous
crystallia
21 avril, 2013 à 15:39
Bonjour,
Merci pour votre soutien.
Bise
Jonathan
21 avril, 2013 à 4:02
Salut Sylvie,
Si Lauviah me connaît, demande-lui ce que j’ai fait dans une situation semblable ou sinon pire.
Nicolas, tu pourrais être surpris qu’il est bon parfois de dire les choses telles qu’elles sont et que c’est pour le bien de tous. Parfois, ces situations à émotions aussi intenses deviennent des moments propices pour guérir l’âme d’une personne. C’est un appel à l’aide que la fille lance. Elle n’est pas heureuse et rend tout le monde stressée car elle n’est pas capable d’exprimer son émotion comme il faut en mots. Ça devient des maux.
Je ne m’inquièterais pas car je sais que Sylvie va se retrouver. Parfois, en passant par les extrêmes, ça nous permet de bien nous connaître et retrouver l’équilibre, l’harmonie, la paix intérieure, l’amour, la joie, la vérité.
Sylvie a plusieurs dons en elle dont peut-être certains pas vécu encore sauf qu’elle a le potentiel. Nous l’avons tous car nous sommes tous Dieu étant donné que nous sommes une partie de lui. Alors, si c’est vrai, nous pouvons tous le faire un jour. Avec des efforts, on arrive à tout faire. Même créer qui est le plus beau don à mon avis et le plus satisfaisant.
Juste une opinion de ma part, vous en faîtes ce que vous voulez.
Sylvie, j’y vois juste une opportunité même si ce n’est pas une période facile dans ta vie.
Merci.
shaka
21 avril, 2013 à 3:04
Mon dieu quelle image ! merci de me la faire découvrir
Emahiel
20 avril, 2013 à 19:48
Salut : )
Faut te détendre Sylvie, tu peux pas rester ainsi.
Laisses la dire, oublies là, ne lui donne pas d’importance à cette dame qui ne te veux aucuns bien. Oublies ce que tu sais du personnel de ces gens, de mon point de vue, c’est pas bon de savoir ce genre de chose.
J’hésite à te donner des conseils plus précis qui ne seront venu que de mon vécu.
Mais en tout cas, s’il te plait, apaises toi, tu peux pas rester ainsi. Ça te fait du bien de te vider sur ton espace mais penses à vivre et brules moi ces vécus dans ton intérieur. Va en toi, cherches en toi cette lumiere qui ne peut s’éteindre. Regardes toi, souffle, vies et prend ce que tu vies comme des parties de toi, des extraits, des créations de ton intérieur. Je sais pas comment te dire plus. Par écris c’est difficile. Mais je t’en supplie retrouve toi.
Du fond de mon cœur, je te souhaite de trouver une solution bien costaud et solide pour te sortir très sérieusement de ce vécu actuel qui dure de trop d’après moi. Je sais pas moi, parles lui franchement à cette dame, tu serres les poids, tu te motives et lui dis franchement ce que tu penses, essaye sans agressivité ni colère. Tu te vides, tu déballes tout et basta. Penses à les respecter et les aimer ces gens, dis leur bonjour, merci entre autre peu importe ce qu’ils te font, force un peu sur toi, s’il te plait. Leur en veux pas, s’il te plait. En te parlant, en te lisant, tu me rappelles mes vécus dans mon boulot. Allez j’espere ne pas avoir m’être trop projeter.
Très très amicalement Nico
Que ma lumiere, te parvienne et t’aide sur ton chemin. Que ton divin vienne te voir et t’aide à passer ce moment de vie.
Bises tendre d’un gars, un de tes lecteurs venant d’internet.
Sylvain84
20 avril, 2013 à 17:35
Bonjour Sylvie,
J’ai été surpris que cela soit autant le parcours du combattant pour visiter une page dans le but de te consulter.
A ta place, je mettrai une phrase (à optimiser selon résultats) et se répétant à la fin de chaque article : « je ne réponds plus aux questions personnelles dans les commentaires, mais vous pouvez cliquez ici pour une consultation privé ».
Je mettrai aussi un lien qui fonctionne bien quand on clique dessus ! Pas un truc où on est obligé de faire un copier-coller… puis naviguer jusqu’à la bonne page par le menu, puis envoyer un email par sa messagerie pour avoir plus de renseignements sur comment consulter.
L’indépendance est à mon avis pas toujours aussi loin qu’on le croit.
Bon week-end