Bonjour à tous,
J’ai mon billet, je pars le 29 juin et je rentre le 19 juillet. Ce sont les dates que je voulais. Il ne me reste qu’à réserver mon billet de train aller-retour pour Marseille, je pense y descendre aux alentours du 12 juillet. Je vais voir, il faut d’abord que j’appelle mon cousin.
« Donc tu as eu ce que tu voulais ? »
Si tu veux, je ne me sens pas bien pourtant. Je n’aime pas les rapports de force. Mais, je n’avais pas tort. Elle m’avait dit oui, la semaine dernière elle m’a dit oui. Je n’ai pas rêvé. Elle m’a dit qu’elle comprenait que je veuille partir en mai et en juillet. Alors, comprends que j’ai été choquée de son revirement lundi. Parce qu’elle m’avait dit oui.
Aujourd’hui elle a voulu m’expliquer qu’il y a une manière professionnelle de s’asseoir à son bureau. J’ai cru halluciné, et elle l’a vu. J’étais en conversation avec une personne au téléphone, c’était long. J’ai reculé mon siège et j’ai croisé les jambes. Ce qui apparemment ne donne pas l’impression d’être motivée et dynamique.
Je lui ai répondu car je le fais toujours et du coup elle m’a convoquée dans son bureau, encore.
« Elle ne sait pas comment s’y prendre avec toi, elle te trouve hostile, dit que tu te fermes. Elle a tort ? »
Pas entièrement Sammael. Je me ferme parce qu’elle m’énerve. Elle voudrait juste que je me contente d’approuver tout ce qu’elle me dit, mais je ne peux pas. Je ne peux pas. Je lui réponds parce que je ne peux pas me taire, je n’y arrive pas. Elle dit que je ne sais pas recevoir les critiques. Les siennes, je le reconnais. Mais je déteste ne pas pouvoir m’exprimer. Elle me dit qu’il y a une façon de s’adresser à son patron, mais le respect ça marche dans les deux sens tu vois, ce n’est pas unilatéral.
« Pourquoi ne t’a-elle pas déjà renvoyée ? »
J’avoue que je me pose la question. Elle a toujours des reproches à me faire.
« Elle ne va pas le faire. Elle a essayé d’ouvrir le dialogue avec toi, aujourd’hui, mais auparavant également. Elle voudrait que tu la reconnaisses comme ta patronne. »
Tu crois que je ne vois pas qu’il s’agit de ma patronne ? Elle trouve que je suis trop directe, trop naturelle je cite. Mais si elle était une simple collègue, je ne me fatiguerais même pas à lui répondre, je ferais comme si elle n’existait pas.
« Pourquoi as-tu accepté sa proposition ? »
Parce qu’elle m’a dit pourquoi elle refusait que je parte en mai. J’aurais préféré qu’elle le fasse dès le départ en fait, au lieu de me sortir, c’est trop près !
J’aurais préféré qu’elle me dise dès le début, il y a trop de jours fériés en mai, j’aime mieux que tout le monde soit là. J’aurais compris. Je ne suis pas débile. C’est trop près, quand TOUS mes collègues sont déjà partis en vacances à des intervalles moins grandes, je n’ai pas compris par contre.
Je sais qu’une autre devait partir cette semaine et je vois qu’elle est là. Je suis capable de faire cet effort là aussi, mais elle me pouvait me parler.
Tu sais, je la trouve absolument nulle comme manager. Et je reconnais que je n’ai jamais oublié ces mails diffamatoires qui circulent à mon sujet ni le fait qu’elle ait admis qu’elle faisait exprès de m’assigner certaines tâches parce que je suis la dernière arrivée.
Pour moi elle tient un double langage. Je vois qu’elle a du mal avec moi, elle cherche la façon de faire en sorte que je me conduise avec elle comme avec sa mère.
Toutefois de la part de sa mère, j’ai toujours senti qu’elle est clairement ma supérieure, qui pourtant me respecte. Je ne sens pas cela de la part de la gérante.
J’ai plutôt l’impression qu’elle est tout le temps en train de me tester et je n’aime pas cela. Tu me dis qu’elle veut ouvrir le dialogue, j’aurais dû recevoir une prime ce mois-ci, elle l’a reconnu. Pourtant, je n’aurais rien du tout.
Après elle me donne les explications qu’elle veut. Si je courrais après les primes, je ferais plus de zèle. Ce n’est pas grave.
Ce dont je voudrais que nous parlions vraiment c’est du fait qu’elle demande à mes collègues de faire en sorte de m’empêcher de partir à midi le mardi. Par exemple.
Elle voudrait que je ne réponde pas quand elle me parle. Mais quand je ne réponds pas elle se fâche aussi parce qu’alors c’est mon regard qu’elle n’apprécie pas.
Je n’arrive pas à faire semblant d’aimer ou d’être d’accord. Tu comprends, je n’arrive pas. Et je ne suis pas d’accord avec le fait que régulièrement, elle me rappelle combien la condition de salarié est précaire. En fait c’est simple, on dirait qu’elle souhaite me voir plier.
« Bravo, c’est ça. Comme elle a plié avant toi devant sa propre patronne il y a quelques années. Elle t’en a déjà parlé. Bon, c’est le système de hiérarchie qui te déplait. Tu n’acceptes tout simplement pas d’avoir un patron. Et là, c’est à toi de te remettre en question si tu veux voir apparaître la bonne solution.
Tu as tenu tête à ta directrice quand elle dirigeait, souviens-toi. Tu tiens facilement tête. On a souvent reproché à ta mère de t’avoir mal éduquée, trop gâtée, d’avoir été trop permissive avec toi. Parce que tu aimes tenir tête.
Mais le problème n’est pas là. On pourrait te donner 10 000 conseils, ce serait vain. Tu l’as dit toi-même et il fallait que tu le reconnaisses, tu ne peux pas ne pas répondre.
Pars de là et pose-toi les bonnes questions. C’est à dire non pas, comment me mettre rapidement à mon compte, mais plutôt quand n’ai-je pas envie de répondre ? Ce serait un bon début.
Effectivement tu n’aimes pas les rapports de force, ils t’épuisent, pourtant tu es douée pour ça. Tu pourrais te débattre toute ta vie. Mais tu n’en as pas envie, alors pose-toi les bonnes questions. »
Merci Sammael.
Bonne journée à tous
crystallia
9 mai, 2013 à 10:47
Bonjour,
Merci Nicolas.
Bise
Nicolas
8 mai, 2013 à 12:00
Hello : )
J’éprouve beaucoup de sympathie pour toi Sylvie, pourtant je ne te connai que par rapport à tes écris. Mais quand tu te décris, que tu racontes, que Sammael ou un autre être vibratoirement plus haut parle, je te vois.
Je ne te vois pas comme on voit une personne dans la vie physique, mais je te vois, je te comprend, je percoi ta personnalité intérieure, comme sur ton forum je dois dire. Avec internet c’est facile de se centrer sur une personne donné en profondeur.
Je suis sûr qu’avec la grande instruction et intelligence que tu as tu es largement capable de te transformer, de te transcender, de te maitriser et d’apprendre en profondeur ce que tu vies avec une grande sagesse. Il me tarde le jour où tu comprenne ce que tu vies, que tu ne te braques plus/pas. Mais c’est génial parce que moi j’ai l’impression que tu te regardes et t’écris franchement. Je trouve cela beau. Tu écris sur toi et tu fais vivre ici, sur ton blog, ton intérieur, ta vision de la vie.
Moi je suis une petite lumiere, un petit vent passant et peut être glousses tu, souris tu ou bougonnes tu au moindre écris d’étrangés de ta vie.
à bientot et bravo, bonne continuation Sylvie : )
Nicolas D