Bonjour à tous,
Je n’ai plus mal à la cheville. Tant mieux. Par contre je maudis ce stupide médecin qui m’a refusé la prescription d’un anti-douleur que j’apprécie au motif que les anti inflammatoires qu’il me prescrivait feraient aussi bien l’affaire. Sauf que j’ai rarement eu autant mal au ventre qu’avec cet affreux médicament et que je ne suis pas près d’en reprendre. Il faudra que je garde la boîte pour me souvenir du nom.
Maintenant passons aux choses réjouissantes, il fait beau, il fait chaud (nous sommes encore entre 10 et 17 h), et les magasins sont fermés ce qui m’amène à réaliser qu’il y a d’autres choses à faire que du shopping. Heureusement.
« Tu as froid tous les jours ? », me demande Elémiah.
Oui, tous les matins et tous les soirs. Ça fait drôle.
« La Martinique te manque ? »
Quand j’ai froid, son climat me manque. Mais sinon ça va, je suis contente d’être ici.
« Tu as acheté plein de chaussures. »
J’ai suivi les conseils du médecin, il a dit plus de ballerines, il faut marcher avec des talons de 3-4 cm. Alors j’en ai acheté une paire. Et la veille j’avais acheté des chaussures plates, des sandales, pour marcher justement. Le médecin m’a dit d’oublier lol.
« Les chaussures noires ? »
Elles ont crié mon nom tandis que je cherchais gentiment une paire correspondant aux conseils du médecin ! Ce n’est pas de ma faute.
« Il t’a déconseillé les talons de plus de 10 cm. Or tu n’as amené que des chaussures plates et des talons de plus de 10 cm. Que tu n’as pas encore pu porter. »
Les chaussures noires sont très confortables. Et je te promets de ne pas faire des kilomètres avec, je ne veux plus de tendinite. Et puis tout était soldé.
« A 50 %. »
Oui, une aubaine.
« Mais du coup tu n’as rien acheté d’autre. »
Je sais, j’ai essayé.
« Mais c’est curieux, tu ne trouves rien d’autre que des chaussures. »
J’ai vu oui, il faut croire que je songe à autre chose qu’au shopping. Je me promène dans les allées et rien ne m’attire. J’arrive devant une forêt quelconque ou un lac et soudain, je me sens bien. Je pourrais passer des heures en de tels endroits alors que je m’énerve dans les magasins. Tu te rends compte ?
« Pourquoi as-tu acheté les chaussures ? »
Je savais que j’en avais besoin. Je n’ai pas eu peur, j’obtiens toujours ce dont j’ai besoin sans que cela ne me plombe. D’accord je voulais les noires, mais justement, je voulais les noires. Quand j’ai vraiment envie de quelque chose, je n’ai pas de problème non plus.
« Tu as mal au ventre ? »
Ça va passer, ma cousine est réveillée, je vais lui demander un comprimé. Stupide médecin, s’il m’avait donné ce que je lui avais demandé au lieu de ses anti-inflammatoires pervers…
« Donc quand tu as besoin ou que tu veux vraiment quelque chose le résultat est le même, tu peux l’obtenir sans que cela n’entraîne de conséquences fâcheuses ? »
En général oui, c’est toujours ainsi. Mais j’exprime plus souvent des besoins que de véritables envies. C’est drôle…
« Tu avais besoin d’aller au supermarché tout à l’heure et justement ta tante sortait. Tu avais envie de chips, tu ne les as pas trouvées. »
Ça c’était moins marrant.
« Tu as eu ce dont tu avais besoin. Tu fais la différence entre une simple envie et un véritable désir. »
Quand j’ai vu les chaussures noires j’ai pensé, il me les faut, je les veux. Je n’ose pas encore les porter parce que ma cheville est encore un peu sensible, mais dans deux jours je pourrai.
Alors que les chips, par gourmandise j’en avais envie lol.
« C’est comme ton IPad, tu le voulais, tu n’en avais pas besoin quand tu l’as acheté. »
C’est vrai. Mais il me fallait aussi, c’était fort en fait, c’est toujours comme ça, je désire une chose ardemment, et dans ce cas là je peux l’obtenir facilement.
C’était le cas pour une veste, une robe aussi il y a plusieurs années alors que j’étais fauchée. Mais j’ai pu les acheter. Là, je voulais les chaussures noires.
« Et tu voulais venir à Paris. L’idée est apparue d’un coup dans ta jolie tête et elle t’a immédiatement séduite. Puis tu as voulu revoir Marseille et Aix. En fait, tu as eu tout ce que tu voulais avant d’arriver effectivement.
Sais-tu ce qui différencie l’envie véritable du besoin sur le plan énergétique ? »
Non.
« Les deux sont l’expression d’un choix profond. La différence tient dans ce qui motive ce choix, la Volonté ou la recherche d’un mieux-être.
Sans ce choix profond, vous ne pouvez rien exprimer ou obtenir. »
Mais encore ?
« Ce choix n’est pas celui de l’âme, il n’est pas non plus une direction claire à prendre. Il est la manifestation d’une partie de votre Être divin, l’enfant intérieur. »
Tu plaisantes ?
« Non, il s’agit de la part de vous qui n’a jamais renoncé à vos buts d’incarnation. De temps en temps, elle se manifeste de manière impromptue lorsque vous avez l’occasion de vous en approchez d’une manière ou d’une autre. Et dans tous les cas, la recherche du mieux-être est une façon de vous rapprocher de ce qui vous convient tandis que la Volonté est une façon d’obtenir ce qui est pour vous.
Alors, cette motivation dont tu parlais l’autre jour, pour finir le livre sur les rêves ? »
Elle a changé. Je n’en ai pas besoin et je sais qu’il ne s’agit pas d’un désir véritable. Je n’avais pas apprécié les propos de ma cousine sur mes problèmes psychologiques. C’est difficile pour moi d’accepter que certains pensent cela. Très difficile.
Mais la revanche me bloque plus qu’autre chose, ce n’est pas un chemin pour moi. Alors, j’essaye de faire la part des choses et de me rappeler ce dont j’ai envie, je regarde mon parcours avec mes propres yeux et puis je regarde autour de moi aussi. Il y a ce que je suis la seule à voir et ce dont les autres ont connaissance. Devant de telles évidences, je relativise beaucoup, j’ai quand même de la peine Elémiah. Je n’en parle pas souvent, mais c’est ce que je ressens.
Je sais pourquoi on peut se sentir seul même avec du monde autour de soi, même avec des gens qui nous aiment. Si j’étais la catastrophe que pense mon père, je ne serais plus là depuis longtemps.
Enfin, ce n’est pas très grave. A cet instant c’est ce que je pense, c’est drôle cela m’a fait du bien d’écrire ces quelques phrases.
Ce qui pourrait me permettre de finir ce livre, objectivement, ce serait qu’on me le demande. C’est stupide, mais sans une motivation extérieure j’ai compris que je n’y arriverai pas.
Quand je galère à comprendre mes propres rêves, Eledahiel me les explique.
« C’est cela le choix, la voie du Milieu. L’ouverture qui rend les choses accessibles à soi et aux autres. Vous avez l’occasion de tout expérimenter au cours de vos vies. C’est bien. Mais, qu’est-ce qui te rend les énergies accessibles le plus facilement ma belle Sylvie ? »
Le besoin. Quand j’ai besoin d’une chose, je l’obtiens en général.
« Ton jeune cousin te prépare un gratin pour ce soir. »
Il est adorable. C’est marrant, un adolescent influençable, qui apprécie trop des copains pas toujours bien choisis mais pourtant très gentil et vraiment adorable.
J’espère qu’il finira par comprendre pour ses copains. Mais c’est sans doute lié à son âge…
« Moins mal au ventre ? »
Oui, vive ma cousine.
« La même qui sort doucement d’une grosse dépression. »
Je lui souhaite de s’en remettre totalement.
« Sa sœur s’en tire mieux semble-t-il. En apparence. Elle est souvent stressée, sur les dents, au fond, chacun vit comme il peut. Tu apprendras ma belle Sylvie, que vous êtes très nombreux à agir en adolescent influençable, plus que tu ne le vois toi-même.
C’est une chance de pouvoir prendre conscience de sa propre incapacité à s’auto-motiver. Cela permet d’ouvrir la porte à une nouvelle façon d’envisager sa propre vie. Que dirais-tu d’ouvrir ta bibliothèque ? »
J’aurais peur, d’une part que l’on ne m’adresse plus la parole que pour me demander quelque chose et d’autre part, de n’y prendre aucun plaisir.
« C’est pourquoi tu as toujours la possibilité de choisir à qui dire oui ou non, ma douce enfant. »
Lol, c’est sûr ! Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
crystallia
17 juillet, 2013 à 6:07
Bonjour Tâm,
Merci à toi, beaucoup.
Bise
Lr
15 juillet, 2013 à 23:59
Perso, j’aurais bien voulu tenir une librairie avec un café à l’extérieur. Et tout ces gens, avec qui l’on peut discuter de tout.
tâm
14 juillet, 2013 à 17:54
chère Sylvie,
Il est dur d’être soi et de se heurter à certaines réalités qui croit-on nous séparent de ceux qu’on aime, nous laissent tout seuls. Ton article m’a touchée, et je sais que tu sais, mais j’avais juste envie de te dire que tu es une très belle personne, très sensée qui aide tellement de gens dont moi juste en étant elle-même à travers ses articles. Cette gratitude est présente chaque fois que je te lis mais qd je lis que tu es triste j’ai envie de te rendre une partie de la lumière que tu partages avec nous
merci Sylvie, mille mercis!
Sincèrement