Cher Ladislas,
Je me souviens du petit garçon tout mignon que sa maman installait confortablement dans sa poussette avant que nous partions tous pour le parc.
Je me souviens également de nos nombreuses excursions avec ton frère, mes frère et sœur, nos mères qui discutaient…
Je me souviens du mariage de ma tante, des noëls ensemble, des nombreuses fêtes et surtout du fait que nous avons quasiment grandi ensemble.
Aujourd’hui, je ne jugerais pas ce que tu as fait. Certes au départ j’ai pensé, quel imbécile, et son propre fils il n’y a pas pensé !
Toutefois mon ami, je me suis calmée. J’imagine la détresse qui a dû être la tienne pour que tu en viennes à une telle extrémité. Je vais être honnête avec toi, j’ai été choquée, mais davantage de savoir combien tu as pu souffrir ces derniers mois.
Aussi, c’est la raison de cet article en vérité, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller vérifier que tu allais bien, du moins, j’ai voulu m’en assurer. Faisant fi de ton libre arbitre je t’ai ouvert une route protégée parce que je ne pouvais supporter l’idée que toi mon ami, tu puisses te retrouver dans une de ces affreuses dimensions où atterrissent parfois les âmes des personnes qui ont mis fin à leurs jours.
Je n’ai su qu’après que je n’avais pas le droit de faire preuve d’une telle ingérence mais c’est mon affection pour toi et pour ta famille qui a mobilisé ma compassion. Mes guides me disent qu’il y a normalement un prix à payer lorsque l’on fait dévier quelqu’un de sa route naturelle, le mien étant largement diminué du fait de la compassion qui m’a motivée.
Je te devais donc un service, tu m’as dit vouloir veiller sur ton fils. Je ne peux ouvrir une telle route que durant un temps limité, tu pourras veiller sur lui jusqu’à sa majorité.
Je devais aussi un règlement à « l’univers », il m’a simplement été demandé de dire ce que j’avais fait, afin que d’autres sachent que l’action motivée par des sentiments sincères permet d’aider ceux qui comme toi, sont dans la détresse.
Ladislas, aujourd’hui ma propre mère pleure, mon frère et ma sœur sont dans la peine. Nous avons partagé tant de choses tous ensemble.
Je ne pourrais pas me rendre à ton enterrement pourtant, je le regrette avant tout parce que je respecte ta mère et ta famille.
Mais de toi à moi, c’est avec le sourire que je te souhaite bonne route. Veille sur ton fils.
Passe me voir de temps en temps, si tu le peux.
Bise.
Deneb
21 juillet, 2013 à 22:43
Toutes mes condoléances et merci pour ce beau témoignage
crystallia
21 juillet, 2013 à 15:51
Bonjour,
Merci à toi Fanny.
Bise
galine4
21 juillet, 2013 à 9:00
bonjour!
mes condoléances sylvie!
je suis contente que tu ais pu l aider, et que tu en ais témoigner, c est un tres joli, témoignage!
crystallia
21 juillet, 2013 à 0:27
Bonsoir,
Merci à toi.
Bise
Witchlight Dreams
20 juillet, 2013 à 21:59
Bonsoir,
Mes condoléances à toi et sa famille.
Je lui souhaite de trouver la paix sur son chemin
Bise