Bonjour à tous,
Il y a des journées où manifestement, Dieu où le nom que vous voulez, est avec nous. C’est notamment le cas quand à la fin de la journée vous rentrez chez vous avec l’impression d’être encore sur le bateau et que vous avez du sel plein la peau.
Surtout si le matin même vous avez trouvé une place de parking providentielle et qu’un gentil inconnu à qui vous demandiez la direction de la supérette la plus proche parce que vous aviez soif en attendant vos amis, vous a offert une de ses propres bouteilles d’eau.
La vie devrait se résumer à cela, le ciel, la mer et un bateau. Pas un jet-ski (beurk !), un bateau.
« Cet ami, pourquoi t’a-t-il invitée ? », me demande Elémiah.
Mais par sympathie. Sa petite fille est un vrai dauphin, et elle est adorable.
« Plus de crise d’angoisse ? »
Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne comprends pas. Je sais nager. Ce n’était pas la première fois que je montais sur un bateau en outre ni que je me baignais au large.
Et je sais parfaitement qu’aucune créature surgi du fond des mers n’allait venir me tirer par les pieds. Je ne comprends pas. Simplement, chaque fois que je voulais regarder le fond, j’étais prise de panique.
Je ne sais pas pourquoi, il y avait du monde et en plus pour pouvoir patauger on avait tous des frites, il ne pouvait rien m’arriver. Mais c’était plus fort que moi, les fonds me terrifiaient.
« Mais encore ? »
Je ne sais pas pourquoi soudain j’avais envie d’avoir pied et je me sentais perdue dans cette immensité, c’est tellement ridicule. Et irrationnel.
Je sais nager, même sans la frite je n’aurais pas coulé. Mais, je ne pouvais pas baisser la tête et encore moins nager sous l’eau, impossible. Si vous n’étiez pas intervenus très vite pour me dire, chut tout va bien, je me serais sentie mal, je commençais déjà à avoir peur. C’est bizarre…
« Bon, tu te souviens de la fois où tu as manqué de te noyer ? »
C’était affreux, ma sœur m’empêchait de nager en m’écrasant la tête et je n’avais même plus pied, je n’arrivais pas à remonter, j’ai commencé à boire la tasse, je ne voyais plus rien que de l’eau il y en avait partout et soudain, j’ai commencé à flancher mais ces hommes sont arrivés. Ils nous ont sauvé toutes les trois, ma sœur nous auraient noyé ma cousine et moi, elle avait tellement peur, car elle ne savait pas nager. Mais du coup elle nous a toutes fait couler. C’était vraiment affreux, des mois après j’avais encore le souvenir de cela en entrant à l’eau. Je me souviens même qu’en regardant un reportage sur un homme qui s’était noyé j’avais fait un malaise, des mois après.
Pourquoi tu me parles de ça ? En plus la sensation vient de me revenir, c’était comme tout à l’heure quand je regardais vers les fonds, c’était tout aussi affreux, ces espaces plus sombres, on aurait dit que j’allais me noyer je ne sais pas pourquoi. Alors que ça ne pouvait pas arriver. Tu comprends ?
C’est ridicule n’est-ce pas ? J’ai manqué de me noyer il y a des années, cette histoire est derrière moi. Mai ce qui s’est passé aujourd’hui…
« Vous n’aviez plus pied, vous étiez affolées, vous avez manqué de vous noyé toutes les trois et ensuite, on vous a sorti de l’eau, fais quelques remontrances pour votre imprudence et le chapitre a été refermé. Néanmoins tu as eu peur ce jour-là n’est-ce pas ? »
Oui. Je n’ai pas manqué de me noyé en fait, je me noyais. On m’a juste repêchée à temps.
« Bon, tu as remarqué que tu aimes surtout te baigner là où tu as pieds ? »
Oui je sais.
« Quel que soit votre âge, après un choc, vous avez besoin d’un accompagnement. Vous n’en avez pas eu. Ta mère et ta tante étaient si soulagées de vous voir vivantes qu’elles sont vite passées à autre chose.
Tu étais encore bien jeune à l’époque. Ce n’est pas grave ce qui s’est passé aujourd’hui. Tu vois, nous sommes intervenus quand tu as commencé à paniquer et tu t’es calmée suffisamment pour t’amuser. Tu es même allée à l’eau deux fois. C’est très bien.
Tu retourneras te baigner au large quand tu voudras. Nous serons toujours avec toi et nous t’aiderons toujours si tu as un problème. Tu aimes bien l’eau n’est-ce pas ? »
Oui pourtant.
« C’est très bien, continue de te baigner là où tu as pieds. Tranquillement, fais comme tu sens. Peut-être qu’un jour tu voudras aller au-delà, mais ce n’est pas une obligation. Prends ton temps. La mer est quelque chose d’agréable pour toi, c’est parfait ainsi. Tu n’aimes pas les fonds marins, rien ne t’oblige à plonger. Mais sache toutefois qu’en Martinique, à portée des baigneurs, il n’y a pas de requin ou autre poisson dangereux. Les espaces sombres sont des sols couverts d’algues ainsi que la petite fille te l’a confirmé après avoir plongé.
Maintenant, si c’est plus facile de te laisser gentiment porter par la frite, fais-le. Plonger n’est pas obligatoire.
Ceci étant dit, tu as cru que tu allais mourir cette fois-là, dans cette piscine d’hôtel ? »
Oui. Quand j’ai réalisé que je buvais la tasse, j’ai cru que j’allais mourir. Je n’arrivais plus à sortir la tête de l’eau !
« C’est un gros choc pour une petite fille. C’est très bien d’avoir réussi à rester dans l’eau et à être parvenue à t’amuser tout à l’heure. »
Lol. Tu vas me dire que j’ai été très courageuse ?
« C’est le cas, tu es parvenue à retrouver ton calme. Maintenant, tu as failli mourir, mais ce n’est pas arrivé. Tu ne vas pas te noyer.
La prochaine fois que tu iras te baigner nous te le répéterons. Tu ne vas pas te noyer. »
Lol, je ne vais pas me noyer.
« L’eau est un univers agréable. »
L’eau est un univers agréable. Oui je le sais en plus.
« Ne te blâme pas. L’eau est un univers agréable. »
L’eau est un univers agréable.
« Voilà. Tu ne vas pas te noyer. Les enfants font des erreurs, cela arrive. Mais on vous a toutes sorties de l’eau. Alors, tu ne vas pas te noyer. »
Je ne vais pas me noyer. Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
clo
4 août, 2013 à 16:06
Bonjour Sylvie ,
J’ai une petite question à tes anges , sommes nous tous autant aidé que toi dans notre quotidien mais comme nous n’en avons pas conscience, ton blog sert (entre autre) à le mettre en relief ?
Biz à tous
Clo
crystallia
5 août, 2013 à 3:23
Coucou !
Clo, Nous sommes tous aidés, très aidés. Parfois c’est évident, d’autres fois moins.
Et c’est vrai que mon blog met aussi l’accent là-dessus…
Parce que moi je suis comme vous, je vis ma vie aussi. Cette aide est bien agréable et très appréciée je dois le reconnaître.
Xavier, tu sais d’où ça vient ?
Nicolas, merci à toi lol !
Bise
Xavier
4 août, 2013 à 14:48
Salut Sylvie,
Ton histoire me fait écho, et j’ai cette peur aussi de la profondeur etc, alors que j’aime j’eau
BIse
Nicolas
4 août, 2013 à 13:51
Salut : )
Il/elle n’est jamais tres loin, en nous, au dessus de nous comme autour de nous ou dans les paroles d’un ange, ou que sais je encore. Enfin bon, l’essentiel c’est que tu ailles bien. Et ca ira toujours toujours encore mieux. : )
bye : )