Bonjour à tous,
La plus jeune de mes cousines est encore une petite fille et elle est en vacances ici en ce moment. Elle est très mignonne avec son visage poupon, on lui donnerait la lune.
Mais il ne faut pas s’y tromper, du haut de ses dix ans qu’est-ce qu’elle me pose comme question, est-ce qu’il y a quelqu’un dans ta vie ?
Non mais franchement les enfants, je vous jure ! Bref, je lui réponds et la voilà qui me bombarde d’un tas d’autres questions tandis que nous marchions sur le sentier qui menait à cette cascade merveilleuse.
Et la vilaine finit par, tu es la plus vieille pourtant. Quelle sale gamine n’est-ce pas ! D’abord je ne suis pas la plus vieille des filles de ma génération dans la famille.
« Mais tu es la seule à être célibataire. », me rappelle Roéchel.
Sérieusement ? Attends laisse-moi réfléchir. Il semble que tu aies raison…
Toutes mes cousines sont en couple, ah non, sauf une !
« Qui est malade. »
Je te déteste.
« Elle doit d’abord se remettre puis elle trouvera quelqu’un. Vous n’avez pas du tout le même parcours sentimental. Elle trouvera quelqu’un. »
Je ne sais pas ce que je dois comprendre là…
« Tu as l’air d’apprécier les mini shorts. »
Au moment où je l’ai acheté, il avait l’air parfait. C’est en marchant avec que je me suis rendue compte qu’il était vraiment court, toutefois je ne le porte que pour marcher dans la nature ou aller à la mer. Ce n’est pas grave.
« Ou pour te baigner dans les cascades ? »
Il y avait de la boue tout autour, les rochers étaient glissants. J’ai préféré le garder parce que j’avais un peu peur de m’asseoir sur les rochers plein d’eau. C’est stupide non ?
« Mais non. Tu ne t’es pas noyée tu as vu. Tu ne vas pas te noyer. »
Lol, merci du rappel.
« L’eau était bonne ? »
Délicieuse !
« Tu as passé de bons moments ce weekend. C’est bien aussi de partager les bons moments comme les baignades sous la cascade. Il y avait plusieurs couples notamment.
Beaucoup de personnes disent être plus heureuses en couple que seules. »
Que veux-tu que je te réponde ?
« Rien de spécial. Assise sur les rochers, tu as laissé l’eau te masser. C’était agréable, vous avez tous apprécié. Mais tu sais, certaines activités sont plus intéressantes à deux.
Tu as compris ce qu’est une comptabilité énergétique ? »
Oui.
« Cela n’arrive pas très souvent en fait. Demande à tes cousines. Or il arrive que le hasard fasse bien les choses. Ou le calendrier. Qui sait, peut-être qu’à un moment T vous aviez des priorités telles que certaines choses devaient être tues. Peut-être qu’ensuite les priorités se sont enchainées de telle manière que vous ne pouviez qu’oublier ce qui avait dû être tu.
Mais peut-être aussi qu’un jour ou l’autre ce qui est là retrouve sa place naturelle et légitime. Peut-être.
Et peut-être aussi que finalement, au moment où la porte s’ouvrira le ciel s’assombrira. Certaines personnes ne savent pas avoir tort ou reconnaître ce qui les dépasse.
D’autres voient ce après quoi elles ont couru sans le trouver et en deviennent méchantes. Peu importe, l’heure c’est l’heure. Ce qui est pour vous est pour vous, quoi que puissent en penser les autres.
Tu as réfléchi au fait de rester vivre en Martinique ? Les cascades sont accessibles toute l’année. »
Lol !!!! J’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit quant aux vraies raisons qui font que je veux partir. Et qui sont toutes mauvaises.
« Tu te marieras avant ta petite sœur. »
Comment ? Elle est fiancée. Je n’ai personne dans ma vie.
« Tu te souviendras de ce que nous venons de te dire. »
Quel drôle de message ce soir ! Enfin, merci à toi.
Bonne journée à tous
miss x
5 août, 2013 à 14:33
aa!sylvie!! coucou ^^,dis , tu nous montreras d’autre belles photos de la nature qui t’entoure?^^ ( sa doit etre totalement un autre univers..tu vois ce que je veux dire , quand on compare a ce qu’il y a ici dans les terres ^^) a plus tard peut-etre ^^ *
Heureuse
5 août, 2013 à 13:30
C’est gentil merci!
Jonathan
5 août, 2013 à 12:17
Bonjour Sylvie et à tous êtres vivants,
Question ouverte à moi-même et ceux et celles qui se sentent interpelés : N’est-il pas plus sage d’apprendre à vivre avec soi-même et s’accepter tel qu’on est vraiment avant de vivre en couple?
J’ai trouvé ce texte que je vous partage :
Les Trois Portes de la Sagesse
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, généreux et intelligent. Pou parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.
- Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda le Prince.
- Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire davantage. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:
“Change le Monde.”
C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
- C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Ne t’acharne pas sur ce qui ne dépend pas de toi.
Et il disparut. Peu après, le Prince arriva devant une seconde porte. On pouvait y lire:
“Change les Autres.”
- C’était bien là mon intention, pensa-t-il . Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer le autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, que les agissements des autres ne sont pas la cause de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que l’occasion ou le révélateur. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
- Tu as raison, dit le Sage. Ce qui se réveille en toi quand tu es face aux autres te révèle quelque chose sur toi-même. Sois reconnaissant envers ceux en compagnie de qui tu sens vibrer en toi joie ou plaisir. Sois-le aussi lorsque émerge en leur présence la frustration ou la souffrance, car à travers cela la Vie te montre où tu en es et le chemin qui te reste à parcourir.
Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:
”Change-toi toi-même.”
Si je suis moi-même la source de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer en lui tout ce qui ne lui plaisait pas ou ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi de nombreux déboires, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
- C’est bien, dit le Sage.
- Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de lâcher prise.
- C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:
“Accepte-toi toi-même.”
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. Quand on combat, on devient aveugle se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui: ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en harmonie avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
- C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
À peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
“Accepte les Autres.”
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra alors le Vieux Sage.
- Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
- J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
- C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:
“Accepte le Monde.“
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur Perfection.
C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda:
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
- C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
- Tu es prêt, maintenant, à franchir le Dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut.
Charles Brulhart Janvier 2004
source : http://www.metafora.ch
- See more at: http://www.momentpresent.com/2013/02/08/texte-a-mediter-les-trois-portes-de-la-sagesse/#sthash.uHLDRZIo.dpuf
Merci pour votre collaboration.
crystallia
5 août, 2013 à 12:12
Bonjour,
Saïda, non mais quel sale gosse lui aussi ! Lol !!!
Heureuse, ok je ferai un article dessus.
Bise
Saïda
5 août, 2013 à 10:12
Bonjour Sylvie,
Ooh que je te comprends ! Mon jeune cousin m’a fait la même réflexion une fois. Il s’est marié à ses 22 ans, lui ! Il a même ajouté à mon attention « mais, qu’est-ce que tu attends pour te marier …, d’avoir des rides ? »
Bonne journée !
Heureuse
5 août, 2013 à 8:04
Bonjour Sylvie,
Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur ce qu’est cette compatibilité énergétique svp? Je me rappelle dans un message précédent cette question qui vous avait été posée: péfèrerais- tu être avec quelqu’un qui vibre exactement de la même manière que toi ou quelqu’un qui serait qui serait l’opposé de ce que tu es mais te complèterait parfaitement. C’était à peu près ça, alors cette compatibilité énergétique, de quel côté est-elle?
Bonne journée à tous.