Bonjour à tous,
« Quelle vilaine colère, calme-toi et sois tranquille,
Petite fille, tu confonds détresse et revendications.
Cette femme ne t’avait pas agressée, mais elle avait besoin de toi alors elle s’est montrée directe.
Calme-toi, certains te lisent parce qu’ils ont besoin de réponses pour eux-mêmes.
D’autres parce qu’ils aiment tes récits et ce côté aventures fantastiques.
Mais beaucoup sont juste comme toi, ils ont besoin parfois d’être un peu éclairés.
Tu es contente que nous te répondions ou que nous soyons là pour toi.
Tu es contente que nous t’aidions à dépasser ta peur des fonds marins.
Est-ce que tu te remets de ton insolation ? », me demande Véhiriah.
Je n’ai plus mal à la tête, mais je suis toujours barbouillée. J’aime bien le traitement du médecin, je sens qu’il fonctionne sur moi. Et puis je ne sens presque plus mes coups de soleil. Ça va mieux. Je n’ai plus de vertige non plus. Et le fait d’être rentrée à la maison hier m’a aidée à me reposer.
J’ai hésité, mais j’ai senti que je n’arriverai pas à travailler. J’avais l’impression que j’allais vomir. J’avais pris quelque chose le matin même, pour le mal de crâne surtout.
Bref, elle s’est ajoutée à la nouvelle intoxication alimentaire, cela ne m’a pas aidée lol. Je ne mangerai plus jamais de poisson non plus. Encore un restaurant et on est tous tombés malade une fois de plus ! Quand ce n’est pas frais…
Mais c’était moins violent que les moules, heureusement.
« Nous te répétons régulièrement de mettre de la crème solaire, c’est toi qui n’as pas voulu cette fois. »
Je le reconnais. Je n’en ai pas remis dans l’après-midi et je suis restée longtemps dans l’eau. Je pensais que cela irait. Quand j’ai commencé à sentir mon dos chauffer, j’ai su qu’il était déjà trop tard. De là à imaginer une insolation, je t’assure que j’étais loin.
Le soir venu j’ai constaté que nous n’avions plus de biafine. J’avais une crème apaisante, je l’ai utilisée, néanmoins, je ne pensais pas que les autres symptômes étaient liés. J’avais bien vu que c’était mon plus gros coup de soleil, toutefois pour moi, ce serait sans gravité. Je n’imaginais pas combien cela pouvait rendre malade je veux dire, je n’avais pas l’impression d’être restée si longtemps au soleil.
Quand j’entendais insolation, j’avais en tête ces personnes qui s’endorment imprudemment au soleil, je n’imaginais vraiment pas qu’une heure et demie dans l’eau, pouvait être une source de danger. Elle était tellement chaude, nous étions nombreux, je m’amusais bien, je n’avais pas envie de sortir pour remettre de la crème. Et puis nous ne voyions pas le temps passer.
Désormais ma mère me dit de me baigner avec une serviette autour du cou et mon père de garder un chapeau.
« Achète plutôt de l’écran total. Tu as une peau à coup de soleil, tu en prends souvent. Même avec de la crème. Il faut prendre soin de toi, nous te le répétons régulièrement.
De la même manière ne sois pas si radicale dans tes propos, ils reflètent ta façon de penser, trop immature. Tu as mangé des moules et du poisson pas frais, cela ne signifie pas que ce sera toujours ce que l’on te servira. Apprends au contraire à faire la part des choses. Tu sais désormais que tu dois te montrer très attentive à ce que tu manges et donc aux endroits que tu fréquentes. Pose des questions au restaurant, le poisson est-il frais ? Quand a-t-il été pêché ? Comme lorsque tu demandes si la vinaigrette est industrielle et si elle contient du lactose et du gluten. Tu n’as pas cessé de sortir du fait de tes intolérances, au contraire, elles t’ont amenée à te sentir plus concernée par ce que l’on te sert.
Eh bien, ces mauvaises expériences sont l’occasion de poursuivre dans cette voie plutôt que de renoncer aux moules par exemple.
C’est cela aussi prendre soin de soi, être conscient de son environnement et savoir se montrer exigeant pour son propre bien-être.
Maintenant, qu’est-ce qui soudain t’a mise dans une telle colère ? Tu ne prends pas soin de toi quand tu te refuses à faire la part des choses et que tu laisses une souffrance non comprise prendre le contrôle de tes émotions à la moindre étincelle.
Alors, dans le calme, dis-moi ce qui t’a énervée. »
Qu’on me dise que je suis obligée d’aider les autres.
« Pourquoi ? »
Parce que, franchement, je ne suis pas capable de donner plus.
« Bien, pourquoi ? »
Parce que, les ressources sont là, mais actuellement, je n’y ai pas accès comme je le voudrais.
« Supprime ton blog. »
Je ne peux pas.
« Pourquoi ? »
J’aime mon blog. Et j’aime le fait qu’on soit plusieurs à avancer « ensemble » au travers ce blog. J’aime bien cette dynamique-là. Je me sentais totalement isolée quand j’ai commencé à écrire, ce n’est plus autant le cas.
« Tu dis que les ressources sont là ? »
Oui.
« Mais jusqu’à maintenant, tu n’as réussi à les mobiliser que dans le besoin. Du moins en quantité. Ta souffrance vient donc du fait que tu sais ce qui te rend heureuse, pas comment faire en sorte de l’être tout le temps. »
Exactement !
« Ce qui n’a rien à voir avec les sollicitations des tiers. Tu vois, tu t’es énervée pour la mauvaise raison. Il y a des personnes qui ont transformé leur blog en outil de travail. »
Ce qui ne m’intéresse pas. Pas du tout.
« Pourquoi ? »
J’aime écrire pour écrire.
« L’un n’empêche pas l’autre. Ceci étant dit, tu écris par plaisir. Continue. Nous ne te pousserons pas davantage dans une voie qui ne te correspondrait pas.
En revanche, tu ressens l’impossibilité de donner plus que tu ne le fais, cela signifie que tu pourras mais que quelque part tu ne veux pas. Pourquoi ?
Sans doute parce qu’au travers ce blog, tu atteins déjà un maximum. Ce qu’il faut comprendre et admettre. Au travers les consultations tu en atteints un autre.
Régulièrement, des personnes te sollicitent pour te demander des consultations gratuites et toutes ne se montrent pas prêtes à tenir compte du fait que toi aussi tu as tes propres besoins.
D’où le maximum, le plafond. C’est comme lorsque quelqu’un arrive sur une de tes pages et te demande des informations sans même t’avoir dit bonjour. Tu te fermes comme une huître et en réalité cela est normal. Le plafond est une protection. Un peu comme l’écran total.
Quand tu oublies ta crème, tu as vu ce qui se passe, sur le plan spirituel c’est pareil. Sur le plan énergétique, les dégâts sont plus grands car ce plan englobe tout. »
Il faut que je me demande de quelle façon j’ai envie d’utiliser ces ressources.
« Oui, voilà la bonne direction. Qu’est-ce qui te plairait ? Que souhaites-tu réaliser, pourquoi ? Qu’est-ce que tu te sens capable de faire ? »
Je comprends. J’ai envie de m’amuser. De découvrir et de créer. En m’amusant.
« D’accord. Qu’est-ce qui t’amuserait ? »
Ce qui m’amuse c’est comprendre. J’aime décortiquer, comprendre et expliquer.
« Nous t’avions dit que tu avais un esprit scientifique et non pas littéraire. »
J’étais tellement nulle en maths et allergique à la physique, ça ne sautait pas aux yeux !
« Quel domaine t’intéresse plus particulièrement ? »
L’homme. C’est l’humain qui m’intéresse. Ce sont les gens que j’aime comprendre. L’humain est complexe et tellement passionnant.
« Quel est le but ? »
La compréhension permet d’apporter des outils concrets aux autres, pour les aider à se comprendre eux-mêmes et à être bien.
« Comment arrives-tu à ce résultat ? »
En cumulant observation, compassion et médiumnité je l’avoue bien franchement. Je ne suis pas psy ou sociologue, chacun utilise ses propres armes.
« Bien excellent raisonnement, sers-toi des tiennes. Les ressources sont là dis-tu, les moyens aussi semble-t-il.
Par contre tu confonds but et raison. Le but est l’objectif, pas ce qui amène à cet objectif. Cela, c’est la raison. Tu veux développer de nouveaux outils et tu en as les moyens, nous l’avons vu.
Le but, c’est le pourquoi, la motivation. Pourquoi le faire, pourquoi te donner du mal ? Le but doit être aussi profond que la raison. »
Je ne l’ai pas encore dans ce cas.
« D’où la souffrance. Regarde la raison évoquée, la compréhension permet le développement d’outils efficaces. Et toi tu veux t’amuser. Il est temps de se montrer réaliste, ton but profond n’est pas d’aider les autres. D’où les plafonds et cette impossibilité de donner plus.
Comment sais-tu que tu peux développer ces outils ? As-tu une idée précise de ce que tu voudrais créer ? »
Oui.
« Pourquoi ? »
Parce que je les sens, ils sont là ils existent déjà, il faut juste les mettre à portée.
« Donc un esprit scientifique et visionnaire. Es-tu capable de concrétiser ces idées ? »
C’est là le challenge. En théorie oui. Mais je ne l’ai pas encore fait.
« Fait pour faire et tu réussiras. Ne le fais pas pour quiconque, fais pour voir si tu en es capable. Demande-toi toujours si tu es capable et tu réussiras.
Tu as l’esprit d’un chercheur. C’est cette voie qui te rendra heureuse. »
Tu m’as considérablement aidée.
« Parce que tu le mérites. »
Merci à vous tous.
Bonne journée à tous
Miss X
16 décembre, 2014 à 15:56
J’aimerai tellement quelqu’un qui me dise de « mettre de la crème solaire » , moi aussi..lol
Mais bon , on fait ses erreurs et on corrige le tir.
Bise.
Cassandre
24 août, 2013 à 22:29
Je suis du Milieu et une chercheuse aussi, mais je peux garantir, je n’ai pas plus de vraies réponses que vous! Souvent quelqu’un de l’Ombre voit différemment que moi la Lumière et vice et versa. Je trouve intéressant de discuter avec des gens de l’Ombre de la Lumière ou des gens de la Lumière de la Lumière ect.
Au final le regard intérieur et extérieur sont très différent. Ne pas faire de choix fait en sorte que l’on ne fait que explorer l’un et l’autre en gardant l’Équilibre qui nous est propre bien en main.Donc nous faisons ce que les gens de la lumière font pour explorer l’Ombre ou le Milieu. Cela n’est pas toujours facile de garder son équilibre, et il n’est pas toujours facile d’être neutre. Donc on peut imaginer que en voulant explorer l’Ombre par exemple n’étant pas Ombre, seul ce que je peux comprendre avec ma propre ouverture m’aie accessible, ce qui fait que je ne peux découvrir plus que ce que Sylvie a inscrit sur son blog. Car c’est la que sur mon chemin, je suis rendue tout simplement et je suis consciente de pas toujours tout comprendre mais que cela viendra plus tard
Change de lunette et tu verras le monde autrement n’est-ce pas? Être caméléon est-ce réellement possible? C’est une question que je me pose depuis longtemps…
Ton idée d’interface me plait en fait, je crois que c’est toujours ainsi en réalité. Un personne à sa vision, tu as la tienne et l’intérêt et de ce rendre au point d’équilibre entre les deux pour voir à quel point notre vision change exact!
Et Sylvie, encore merci énormément pour cet article, il est bon de se poser ce genre de question de temps en temps. Tu m’as aider à me ramener à l’essentiel un tout petit peu et cela c’est inestimable ^^
Bluebird
21 août, 2013 à 16:59
Oui, il y a plein de vieux chercheurs barbus penchés sur leurs microscopes qui sont des enfants dans l’âme, pas du tout sérieux
Plus sérieusement : dans les domaines que j’ai pu explorer, j’ai toujours senti que les « zones d’interface » étaient les plus fertiles pour comprendre ou explorer. Comme si le fait de pouvoir exercer son esprit de recherche dans des disciplines très différentes (qui ne se rencontrent pas habituellement) démultipliait les « spots d’éclairage » à notre disposition. Et du coup, quand on décortique un sujet, on en perçoit des dimensions nouvelles, on peut faire des « passerelles » inédites. (J’ai vécu ça, très modestement, dans l’accompagnement du changement, avec des passerelles entre psychologie/sociologie/écologie/biologie/santé)
Je me demande si ça marche pareil entre Ombre et Lumière ?
Est-ce que quelqu’un qui serait capable d’avoir les deux regards pourrait percevoir certaines choses plus « complètement » ou de façon carrément nouvelle par rapport à ceux qui sont seulement de l’un ou de l’autre coté ? Et donc, inventer ou découvrir des choses que les autres ne peuvent pas voir ?
Heu…Si j’ai bien compris,le Milieu ce serait quelque chose comme le Choix « ni Ombre ni Lumière »? Ce qui est différent de choisir « la Lumière explorant l’Ombre aussi », qui serait plutôt ton expérience, c’est ça ?
(Mais c’est peut-être un résumé maladroit et simpliste de ma part).
Hum.je réalise que c’est encore la curiosité et le mental qui se réveillent. »Chassez le naturel… » Je vais relire tes pages.
(Et puis je crois que j’ai besoin de chercher aussi en moi-même si je suis de la Lumière ou du Milieu.)
Bise
Lara
Camille
21 août, 2013 à 13:57
euuuh tu n’as pas déjà un gâteau dans un beau jardin fleuri ?
allons allons ! Cherches bien ! Il est là pour tant ! Pourquoi tu ne le vois pas !?
lol
Bises
crystallia
21 août, 2013 à 12:28
Coucou !
Quelqu’un d’autre qui trouve que découvrir et comprendre est amusant !!!
Merci à toi Lara.
Bise
Bluebird
21 août, 2013 à 12:13
Un petit bonjour au passage…
Merci Sylvie de tout ce que tu partages sur ces pages. Je découvre à chaque fois des « pépites » qui sont comme des rayons de lumière colorés pour moi. Souvent, à la lecture, j’ai juste envie de rire de joie d’avoir découvert ton blog
Merci aussi pour l’aide si précieuse de ta consultation.
Ton message d’aujourd’hui m’a profondément touchée.Alors, j’ose franchir le pas et écrire à mon tour un petit commentaire.
C’est très bon de lire les mots de tes guides et les tiens à propos de « l’esprit scientifique du chercheur dans l’âme ». J’ai connu ça toute ma vie dans les sciences (mais pas dans le domaine ésotérique Pour moi, c’est une forme de jubilation créatrice qui me rattrape quelque soit le projet, le sujet, le domaine d’activité que la vie propose. Un peu comme un jeu : on explore,on relie, on cherche les connections…Et soudain « pouf », un sens ou un dessin nouveau apparait (ou il était là depuis toujours, mais personne ne l’avait vu ??).
Et que c’est bon lorsqu’on passe du déclic intérieur « Eureka ! » à la réalité concrète, à la mise en mot du concept ou de l’outil, transmissible, partagé par d’autres aussi !
Un « jeu de piste » de l’univers qui aboutit à un accouchement créatif et finalement qui nous relie aux autres. J’adore ces moments…
C’est bon de te lire et de lire tes guides. J’étais en plein doute sur la pertinence de mon chemin professionnel. Je pensais que mon « esprit de chercheur » était à mettre au rebut. Je l’avais étiqueté comme un « piège du mental rationnel qui retarde sur le vrai chemin du coeur ». C’est bête hein ? Maintenant,je sens que ça peut être un vrai cadeau. A relier au coeur, et à l’amour de soi, tout simplement.
Et qu’il n’y a pas de honte à aimer jouer comme ça, explorer et créer des concepts et des contenus pour le plaisir de voir qu’ils font sens ou qu’ils nous aident. Et si ça fait de nouveaux outils pour les autres aussi, tant mieux…
bah. Pour un premier commentaire, c’est un peu long, désolée.
Encore merci Sylvie, et bon courage pour te remettre de cette insolente insolation !
Lara-Bluebird
crystallia
21 août, 2013 à 11:24
Salut Camille,
Merci pour la rose ! Je pourrais avoir aussi un gros gâteau avec écrit pour Sylvie dessus et dans un joli jardin plein de fleurs et de soleil ?
Bise
Camille
21 août, 2013 à 8:39
Coucou Sylvie,
hum… ce qui compte c’est que tu te rappelles ce qui est bon pour toi.
De nombreux outils sont déjà à disposition, mais peuvent-ils le voir ?
Je disais souvent avant, aux autres quand je leur demandais de m’aider, qu’ils devaient me répondre exactement comme je voulais moi, mais avec le temps, j’ai compris que ce qui vient naturellement chez l’autre est peut être ce qui est pour moi à cet instant mais que je ne vois pas.
Ceci dit, ca m’a demandé du temps pour le comprendre parce que je trouvais que s’ils pouvaient m’aider alors autant qu’ils le fassent exactement comme je le demande. mais voilà… ca ne marche pas comme ça et évidemment, ceux qui le ressent le plus, sont ceux qui sont dans le désespoir car ils recherchent un sauveur. Alors forcément… la pression est là.
Mais voilà, certaines d’entre nous (non non, je ne dirais pas qui !) sont des grandes gamines ! hihihihi et puis capricieuses aussi ( *sifflotent*) alors bon… on devrait comprendre au fil des années qui passent qu’on fait ce qu’on estime juste et bon pour nous.
Il est tout à fait possible de se tromper, mais on vit comme on ressent. Et c’est une liberté en soi, une belle liberté, même si elle a des conséquences sur les autres, mais ne sommes nous pas chacun responsable de nous-même avant tout ?
On ne peut pas vivre et porter le fardeau d’un tiers, quand à dire les mots justes…. et bien nous sommes humains et les émotions, et bah ca va avec.
Allez, parce que j’aime bien jouer, j’ai envie de t’envoyer une rose blanche, je crois me rappeler que tu les aimes bien (tu m’en avais demandé une fois)
J’essaie mais finalement, c’est une rose bleue superbe qui apparait devant moi pour toi. Soit !
Oh !! je vois une jolie (superbe) sphère dorée qui lévite juste au dessus d’elle !
Tada -dam ! Envoyée !
sniif !! je vais presque être jalouuuuuuse
ahahha
Bises
Bises