Bonjour à tous,
« Faisons un jeu veux-tu ? », me propose Gabriel.
D’accord.
« Qu’est-ce qui te ferait le plus plaisir, une nouvelle tenue ou une semaine de vacances ? »
Je voudrais les deux.
« Disons qu’il te faille choisir. »
Une semaine de vacances, surtout si je peux partir quelque part.
« Tu es rentrée tôt aujourd’hui. »
Je serais allée voir un ami si vous ne m’aviez pas presque implorée pour que je rentre.
« Tu voulais lui parler ? »
Je voulais passer le voir.
« Juste pour discuter. »
Voilà.
« Et pour passer un bon moment avant de rentrer, ce qui ne t’attirait pas. »
Effectivement.
« Bon, nous t’avons expliqué que le problème auquel tu fais face est d’ordre affectif. Tu as finalement compris un peu plus tôt dans la journée.
Comprends, énormément de personnes souffrent de ce même problème. Il est un des enjeux de vos multiples réincarnations, tu es loin d’être un cas isolé.
Le besoin de reconnaissance de l’ego se retrouve chez nombre de personnes ignorant qui elles sont vraiment, quelles sont leurs propres valeurs, ce dont elles sont réellement capables. Ce sont ces personnes là qui ont besoin de se voir briller dans les yeux d’autrui. Elles font évidemment fausse route et la vie se charge toujours de le leur rappeler à un moment où autre.
Le besoin de reconnaissance de l’âme diffère en un point essentiel, vous savez qui vous êtes, quelles sont vos valeurs et ce dont vous êtes capables. Seulement voilà, vous avez besoin d’incarner pleinement cette vérité et quand ce n’est pas le cas, vous avez le sentiment de ne pas parvenir à vous exprimer.
Cela entraine souvent une envie de rébellion, très mal dirigée. Les autres sont stupides, ne vous comprennent pas, vous ne pouvez pas leur parler, vous êtes un incompris. Passer cette phase qui est plus proche de l’ego que de l’âme, vous en arrivez au très désagréable problème de la personne qui sait mais qui est la seule à savoir. »
Concrètement, prenons l’exemple de cette nouvelle mesure au travail.
« Il s’agit bien d’une mesure abusive. Tu as remarqué à raison que certaines règles semblent avoir édictées juste pour toi et effectivement, la gérante te parle mal quand elle s’énerve après toi ce qui est le cas dès que tu ne vas pas dans son sens.
Tu as de bonnes raisons de la trouver tyrannique. »
Alors, quand sa mère…
« Effectivement elle ne se montre pas toujours entièrement bienveillante envers toi. Tu as raison là encore. Elle évite même de te parler pour ne pas fâcher sa fille. »
Depuis le départ j’ai raison !
« Tu étais tellement en colère, il fallait que tu te calmes. »
Quand mon père arrive et dit qu’il veut voir un match alors qu’il voit qu’on est devant la télé…
« Tu as raison là encore, ce n’est pas juste. Il tient uniquement compte de ses envies. Mais tu as une télé. Il part du principe que ta mère peut aller regarder votre programme avec toi, dans ta chambre. »
C’est ce principe-là qui me gêne. Je ne comprends pas Gabriel.
« Tant que tu apprécieras ta situation sous l’angle de la rébellion, tu ne comprendras pas. »
Mais, si je n’ai pas tort, pourquoi est-ce à moi de reculer ? Tu peux m’expliquer ?
« En réalité on ne soumet personne par la force, c’est un leurre. Entends ce que je vais te dire et entends bien, n’interprète pas, écoute-moi. Si l’esclavage n’a pas marché ce n’est pas parce que la situation était inhumaine. C’est parce que la soumission ne s’exerce pas dans la violence.
Plus on se montre violent envers vous, plus vous devenez violent vous-mêmes. Aujourd’hui chez toi il n’y a plus d’esclavage, par contre, il y a beaucoup de personnes qui se doivent d’être « disponibles » au travail, comme toi et vous ne dîtes rien. Cela vous semble normal vu que l’on vous paye, même si parfois très mal.
Ailleurs ou dans d’autres domaines c’est pareil, prends l’exemple de l’émancipation de la femme. Pourquoi ce terme existe-t-il ? N’êtes-vous pas tous des humains ? Homme ou femme ? Dans ton monde, les femmes se vantent d’avoir obtenu ceci ou cela, des droits, de l’égalité. Tu es juriste, sur le papier tu sais tout cela.
Mais dans les faits, qui est-ce qui réclame des droits, de l’égalité, les esclaves et vois ce terme au sens large.
Comprends que l’Intelligent en réalité ce n’est jamais celui qui oblige, c’est celui qui propose. Vous avez choisi un système de développement qui induit que la seule façon de s’enrichir au plein sens du terme est d’exploiter autrui.
Seulement, le propre des esclaves est de chercher à se rebeller. Alors pour contourner cette réalité vous avez deux solutions, ou vous renoncer à devenir un maître vous-mêmes et vous rejoignez les rangs de ceux qui se rebellent, un choix majoritairement suivi, ou vous apprenez à proposer.
Tu as pris conscience de plusieurs choses, tu ne veux pas rester une esclave, tu ne veux pas non plus devenir un maître. Il te faut apprendre à proposer et ton problème d’ordre affectif sera réglé. »
QUOI !!!
« Si tu réfléchis calmement, tu verras que ce discours n’a rien de choquant. »
Affectif…
« Oui, dans un tel contexte les rapports des uns aux autres sont fortement influencés par la violence des dominations que vous imposez ou qui vous sont imposées. C’est cela que tu ne supportes plus. C’est pour cette raison que la solution ne se trouve pas dans de nouvelles rencontres par exemple.
Elle se trouve en toi d’abord, à toi de la faire rejaillir à l’extérieur. Il te faut apprendre à proposer, un peu comme le font certains artistes qui sans avoir renoncer à ce qu’ils aimaient ont su tenir compte aussi des envies d’autrui. Ainsi ils ont su construire des ponts intéressants pour eux et pour les autres. »
Ça je comprends.
« La clé ici, que vous soyez un artiste ou non, est la créativité. Seule façon de trouver l’énergie qui permet de ne plus se voir en maitre ou en esclave. Elle permet de révéler l’Être. »
Effectivement cela peut amener à satisfaire ce fameux besoin de reconnaissance qui est en réalité le besoin de faire ce pour quoi on est venu.
« Bravo. »
Bon, c’est difficile quand même de dépasser totalement cette envie de rébellion.
« Pas tant que ça, tu sais qu’il s’agit d’un leurre, la vraie blessure peut t’aider à retrouver le calme et les soins évidents apparaitront ensuite. »
Les soins évidents ?
« Oui, pas les remèdes, les soins. »
Je ne comprends pas.
« Dans le calme tu comprendras. Une maison se bâtie brique par brique. Il faut apprendre à proposer, ce n’est naturel pour personne. »
Je comprends mieux pourquoi vous aviez insisté pour que j’écrive à des éditeurs alors que je n’étais pas prête du tout…
Je vais recevoir trois non. Bon.
« Et alors ? Au moins tu sais qu’il y aura une prochaine fois. Tu sais dans quel domaine tu es créative. »
Merci beaucoup Gabriel.
Bonne journée à tous
Amandine
2 février, 2020 à 18:42
Bonjour Sylvie
, merci !!!
Je trouve cet article sur la créativité fantastique.J’aime beaucoup ça m’ouvre des petits chakras
crystallia
4 février, 2020 à 2:13
Bonjour Amandine,
Merci à toi.
Bise
crystallia
3 septembre, 2013 à 12:08
Bonjour Jonathan,
Il y a des réponses qui nous sont apportées par l’expérience.
Bise
Jonathan
2 septembre, 2013 à 19:32
Merci Sylvie.
Très très bientôt, les voiles seront dissipés et nous n’aurons plus à porter de masque ou de totem pour se cacher. Nous n’aurons plus jamais besoin de nous cacher car nous saurons tous qui nous sommes vraiment lorsque la vérité nous sera dévoilée.
Seule la Vérité nous libéra. Selon l’une des plus anciennes conceptions de la vérité, que l’on trouve par exemple chez Aristote3, la vérité est « l’accord de nos jugements de perception ou de connaissance avec la réalité. » Source : Wikipedia.
Il y a plein de chemins pour s’y rendre et on s’y rend tous : religion, ésothérisme, science, en solo, en groupe… C’est plus facile lorsque nous savons où partir ou où revenir, ça dépend dans quel sens on voit ça. Voulons-nous nous éloigner de la Source divine en nous ou nous en rapprocher? Du Big bang au vivant ou du vivant au Big bang?
Merci pour votre collaboration et merci infini à Sylvie pour ce merveilleux blog dans lequel elle se pose ces questions à voix haute tel un enfant (dans le sens le plus noble du mot) dans sa phase de question pour apprendre Qui sommes-nous? D’où venons-nous? Sommes-nous seuls dans l’univers? Je trouve que lorsque nous collaborons ensemble, nous trouvons plus aisément réponse à nos questions.
Puis-je poser une question à nos guides? Existe-t-il de vieilles et jeunes âmes? Si oui, quels sont leurs rôles respectifs? Et les différents rôles entre incarnés et non incarnés?
Merci.
xavier
31 août, 2013 à 16:36
Salut Sylvie,
Gabriel ses paroles sont toujours apaisantes et Mickael et bien sa fait longtemps….
Dédica à Sylvie je sais ce que je pourrais faire en aprallèle de mon emploi
Une double vie j’ai l’impression que c’est ça…. Quand je serai en couple etc sa sera pas simple à gérer. En tout cas Sylvie tu reste un guide même si souvent les questions sont plus fréquentes que les questions…
Bise
crystallia
1 septembre, 2013 à 11:24
Salut,
Nos propres réponses se trouvent toujours en nous.
Bise