Bonjour à tous,
Dimanche matin j’ai assisté à une course. Je m’étais moi-même levée bien tôt pour aller m’inscrire au cours de flûte, croyais-je.
Quand je suis arrivée les portes étaient encore closes mais il y avait déjà du monde qui attendait. Je me disais toutefois ça va, il n’y a pas trop de monde cette fois. Sauf qu’en fait les gens attendaient aussi de l’autre côté car il y avait deux entrées.
Lorsque les portes se sont ouvertes, une marée humaine s’est engouffrée à toute allure et les queues se sont formées à la vitesse de la lumière. C’était assez impressionnant je trouve. En outre certains (beaucoup) avaient l’air de savoir où il fallait aller. Les chanceux. Moi j’ai dû chercher pour découvrir qu’il n’y avait pas de cours de flûte pour les adultes, ce qui va à l’encontre des informations figurant sur le site internet, je le précise.
Bref, je me dis bon, je suis déjà là, tous les ateliers de toute manière sont au même prix, regardons ce qu’il y a d’autre. Juste à côté il y avait clarinette, saxophone, et pas mal de monde. La queue n’avançait pas. Néanmoins ce n’était rien à côté du monde qui s’agglutinait dans des files informes pour les ateliers batterie et guitare. Je n’ai pas insisté de ce côté.
Je suis sortie de la salle, me suis dirigée vers l’atelier piano et soudain j’ai compris pourquoi tant de gens étaient entrés en courant à l’ouverture des portes. J’aurais dû apporter un de ces petits tabourets pliants vous savez…
Mais en l’absence toutefois, je n’ai pas insisté et j’ai purement et simplement rebroussé chemin. Juste au moment où j’allais franchir le seuil, ce type sorti de nulle part m’a abordé. Comment a-t-il su que je ne m’étais pas inscrite, je ne sais pas, d’autres en avaient eu le temps. Toujours est-il que dans un sourire il m’a expliqué qu’il était vraiment dommage d’être venu jusque là et de ne s’inscrire nulle part. Je lui parle de ma déconvenue avec la flûte, il me rétorque qu’il y a d’autres ateliers. Oui mais au moins la flûte, ça me paraissait facile, ne dîtes pas ça j’ai commencé le saxophone l’an dernier et je ne regrette pas bla bla bla…
Il a fini par me convaincre d’autant plus facilement qu’il est vraiment apparu à point nommé devant moi. Je me suis dit, je devrais peut-être insister un peu. J’ai songé au saxophone mais, je n’avais vraiment pas envie de passer la matinée là. Et la queue n’avançait pas car bon nombre de personnes attendaient d’être devant le prof pour poser plein de questions sur les horaires notamment alors que les emplois du temps étaient affichés (je reconnais que cela m’a énervée).
Bref, juste à côté il y avait un pauvre professeur qui s’ennuyait tout seul à attendre les futurs élèves. C’était le prof de l’atelier steel pan. Moi non plus je ne connais rien à ce style de musique. Je sais juste que j’ai déjà eu l’occasion d’entendre jouer de cet instrument en regardant des reportages à la télé. Je sais c’est lamentable, mais je trouve que le son est bien joli. Du coup j’ai pensé pourquoi pas ? Et je me suis inscrite ! Je e demande un peu combien on sera mais, je suis sure que ce sera sympa. Parce que le prof a l’air sympa.
« Bon, il ne reste que le sport. », me dit Thor avec son air sévère.
Ce sera l’année prochaine en fait.
« Non cette année, tu vas t’y mettre sérieusement cette année. Tu verras. Je te le rappellerai, il faut que tu comprennes que c’est dans ton intérêt de te lancer des défis.
D’abord tu vas trouver la force de te mettre sérieusement au sport et ensuite tu pourras finir l’ouvrage sur les cauchemars. »
Je réussirais plus facilement l’inverse.
« Non puisque tu n’y arrives pas. C’est cela qu’il faut voir. Va chercher la force qui te fait aujourd’hui défaut, va chercher la force qui remplace la motivation mue par la nécessité. Donne-toi la chance de découvrir que tu as la force qui permet d’agir à froid, sans contrainte, sans précipitation. C’est cette force-là qui permet de réussir sa vie matérielle.
Tu veux changer de vie ? Te lancer dans une formation ? Prouve-toi que tu es capable de le faire, sors de ton inertie et va chercher la force qui permet de renverser une situation dans le calme et la confiance.
Mets-toi au sport.
Et surtout, ne manque pas tes ateliers. Sois assidue. Il y aura une exposition à la fin de l’année pour le cours d’art numérique et tu devras te produire devant un public en steel pan. Il est hors de question que le trac et l’incertitude t’empêchent de réaliser la chance que tu as de vivre de telles expériences. Sois assidue et travaille bien.
Tu n’es plus une enfant, c’est ton argent que tu as dépensé pour t’inscrire, tiens en compte et travaille. »
Merci.
Bonne journée à tous
lapriereducompositeur
29 septembre, 2013 à 4:27
Le steel pan c’est génial!!! J’adore! Je suis trop jalouse!!!!
C’est introuvable ici! (Et ne parlons pas des profs… Ici ça rentrerait dans les percussions comme catégorie, malheureusement je n’en ai pas trouvé dans les salles du conservatoire – mais je sais que mon prof en a un car il a fait une intro contemporaine en mettant des grains dedans et en le faisant tourner.)
Tu as une chance folle d’habiter en Martinique!!!!
Si ton prof fait des stages intensifs parfois et que je deviens assez riche pour me payer le voyage, je viendrai te rendre visite!!!!
Vraiment je suis sûre que ça va te plaire car c’est typiquement le genre de choses qui se joue en ensemble, et c’est un instrument super génial (mais pas discret lol… ^^ ).
Et puis ça fera de toi une martiniquaise encore plus authentique huhu!! Mets-toi à chanter en créole et ça sera la totale (j’adore les chants créoles, je n’en connais qu’un qui est rare ici, mais ça a marqué mon enfance).
Vraiment, c’est un très bon choix! C’est beaucoup plus original, beaucoup plus rare.
Et c’est un son des îles, très unique et particulier, j’adore.
Tu ne respireras pas comme avec la flute, mais la percussion ça ancre! Ça te fera du bien aussi.
Hey tu filmeras tes auditions hein?!!!
Des bisous percussifs!
crystallia
30 septembre, 2013 à 1:07
Salut Chouchou,
Je te dirai ce que j’en pense quand les cours auront commencé.
Bise