Bonjour à tous,
Ce matin j’ai retrouvé une bague dont j’avais oublié l’existence. Ca m’a fait plaisir de la revoir. Et je suis ravie de pouvoir la porter. Cela me rappelle que je m’en étais offert une également pour mes 27 ans, elle doit être là quelque part…
Je ne m’inquiète pas, je fais partie de ces nombreuses personnes qui ne craignent pas un peu de désordre. C’est vrai, on finit toujours par s’y retrouver. Alors à quoi bon ranger le placard à bijoux, tout est là. (Pas taper !)
Je savoure plutôt le fait d’avoir retrouvé et redécouvert ma bague. J’aime bien quand je retrouve et redécouvre des choses. On dirait que le soleil entre dans la pièce.
Bon, j’ai dit assez de bêtises pour aujourd’hui. Abordons un sujet sérieux, voici la réponse à l’exercice des ponts.
Faisons un tour au parc, un parc spacieux, vert par endroits, montagneux à d’autres, au centre duquel se trouve un désert qui jouxte une forêt dense et profonde. Curieux mon parc ? Pas tant que cela, suivez-moi.
Le pont bleu se situe au-dessus du parc, il faut élever ses pensées pour pouvoir l’atteindre et se laisser aller pour pouvoir le traverser. C’est celui qui conduit de manière directe à l’âme. Le pont rouge permet d’éviter les affres du désert mais il nous évite également la traversée de la forêt et nous ramène en ville, près de notre monde matériel et pour retourner à l’entrée du parc depuis ce point, il faut faire un long chemin.
Le troisième pont est celui de notre Choix. Il part d’où vous voulez, pour aller où vous voulez, mais il n’a pas vocation à vous permettre d’effectuer une véritable Traversée, contrairement aux deux premiers.
Le quatrième pont est un aller sans retour vers où vous devez. Personnellement je n’ai pas vu le mien. Sans commentaire.
Le cinquième pont est celui du Savoir. Et non pas celui de la Connaissance.
Le sixième pont est un retour et juste un retour. Il n’est pas la suite du quatrième pont, il est la voie du retour. Où retournons-nous ? Je vous avoue que je n’ai pas vue ce pont-là non plus.
Le septième pont enfin est celui de la Traversée immobile. Oui vous avez bien lu car arrive de temps en temps un éclair de lucidité dans lequel nous vivons clairement le néant. Ce pont, je l’ai déjà emprunté mais jamais volontairement.
Quant au parc, il vaut la peine d’être exploré, son nom est la Vie. Les ponts, on les aperçoit parfois ou on les rejoint à l’occasion. Mais d’une manière générale, on passe du parc à la ville et vice versa.
Bonne journée à tous
crystallia
10 octobre, 2013 à 11:29
Coucou,
Est-ce qu’il y a un manège dans le parc…
Je t’invite à le trouver, c’est comme pour les ponts, c’est à chacun de voir ce qui se passe en les empruntant.
Bise
Witchlight Dreams
9 octobre, 2013 à 18:52
Bonjour,
Merci pour les explications !!
Humm,la ville représente le monde matériel, c’est ça ? Ou l’après vie ?
Moi aussi je n’ai vu que 3 ponts, ça me suffit bien pour l’instant ^^ !
Sapin, j’aime bien ta comparaison aux peintures et j’ai aussi trouvé ça chaleureux comme exercice !
Bise,
Cel
Camille
9 octobre, 2013 à 8:38
Coucou Sylvie,
Oh c’est drôle, moi j’ai fait le jeu des ponts, mais voici ce que j’ai pu voir :
- un pont rouge que je n’ai pas voulu marcher dessus.
- un pont bleu avec de la glace dessus, je faisais du patin gaiement jusqu’à arriver à un endroit où je m’arrête dessus car j’ai peur de continuer en voyant le pont au dessus des nuages avec un sentiment qu’il est plus étroit qu’avant (or il ne l’est pas)
- un pont jaune sur lequel je me vois marcher avec un grand sourire et entrain de courir dessus. Lorsque j’arrive au bout, je me vois rentrer dans une pièce avec des paillettes qui me tombent dessus, ou de la neige jaune ? Je ne sais pas trop, mais c’est super joli !
et puis, je découvre ensuite
- un pont en or qui se perd dans une porte. Je le prends et aussitôt que je passe la porte qui s’ouvre à peine quand je me retrouve devant, je me retrouve dans le noir absolu. J’appelle pour demande des explications ou m’aider à m’ajuster à la vibration de ce lieu, mais j’ai du mal, je sens vaguement des spasmes de couleurs bleus mais sans plus. En posant les mains à tatons, je sens des souffles sortant de différentes créatures. Je ne me sens pas agressée, mais je trouve ça bizarre qu’une porte s’ouvre à moi si au final, je ne vois rien. Je pousse mes efforts d’ajustement et je finis pas ressentir un être qui arrive genre en noir (de toute manière je suis dans le noir) sous une cape. Je m’approche de lui et finalement, je me retrouve toute petite et minuscule à ses côtés, mais il est là, juste en face de moi.
Mais sinon, je n’ai pas compté ni vu d’autres ponts.
Ca te dit quelque chose un pont jaune et l’autre or ?
PS: t’as même pas un manège dans ton parc ? mdr
Bises
Sapin
9 octobre, 2013 à 4:28
Coucou : )
« On dirait que le soleil entre dans la pièce. »
Je rends un petit hommage perso au sentiment exprimé ci-dessus. De là à dire que je lui fait sa place au soleil… huhuhu.
Merci pour l’explicitation de la symbolique de la visualisation que tu avais proposée Sylvie !
Pour interpréter ma visu dans un premier jet je dirais que peut être, heu… ben non en fait, je sais pas. Enfin j’ai pas de premier jet d’interprétation, plutôt. Ca a l’air de requérir un peu plus d’attention que ça, apparemment.
En tout cas y’a un truc particulier que je trouve joli dans le paysage que tu décris, mais j’ai l’impression de passer à côté. Bref.
J’aurais trouvé ça super qu’on soit tous ensemble (qui a dit que « tous » était un terme hautement brumeux ici?) et qu’on peigne chacun notre paysage respectif, en question… j’aurais trouvé ça très intéressant, très chaleureusement humainement intéressant de voir et voir évoluer toutes les peintures, tout en pouvant parler avec les êtres libres qui les enfantent, là. Voir les pots de peinture posées ouverts sur la table, pinceaux disponibles.
* perdue dans ses rêveries *
Douce journée !