Comment exprimer sa souffrance

Bonjour à tous,

L’une des choses les plus ardues pour une personne adulte est d’exprimer sa souffrance telle qu’elle est. Nous sommes nombreux à préférer les exutoires ou les souffre-douleurs lorsqu’une écharde nous empoisonne la vie.

Loin de moi l’idée de faire la morale à quiconque par le biais de cet article. J’ai remarqué que plusieurs commentaires, venant de personnes différentes, faisaient état d’une souffrance retenue. Je comprends la pudeur, la honte, la peur également de laisser entrer et la volonté de ne pas déranger. Je sais aussi ce qu’est le sentiment d’impuissance.

Mais tout cela, à l’exception du sentiment d’impuissance, ce ne sont que des masques. Tout comme vous, il m’arrive volontiers de les porter. Néanmoins, l’un des plus grands services que nous puissions nous rendre à l’occasion est d’apprendre à exprimer notre souffrance.

Croyez-moi, vous seriez surpris du nombre de nœuds qui s’affaiblissent lorsque nous osons nommer notre vérité.

Commençons par parler de la peur du jugement, de la honte, de la pudeur. Nous sommes les seuls à pouvoir nous juger. Nous sommes ceux qui accordons de la valeur aux paroles d’autrui. La honte, n’est jamais, jamais, le fait de l’âme.

La pudeur amplifie la souffrance, lui donnant une dimension plus grande encore qu’elle ne l’est.

Le sentiment d’impuissance quant à lui, une véritable plaie qui n’est rien d’autre que la vision de l’ego sur une situation qui, puisque nous la vivons, EST à notre portée. Les solutions sont toujours à notre portée, même si ce ne sont pas celles que l’on voudrait.

Maintenant, j’ai souvent lu, je ne sais que faire avec telles entités, je crains pour moi, pour mes proches, je ne trouve plus le sommeil. Comprenez, la puissance spirituelle repose sur la foi. Je ne vous parle pas d’une foi en quelque chose d’extérieur à vous. AUCUNE entité ne pourra jamais vous briser, par contre elles peuvent vous amener à le penser. Si vous les laissez faire. C’est vous qui êtes incarnés, vous avez l’avantage. Ensuite, il n’est pas question de technique, de connaissances ou de capacités particulières. Il est question de foi. Trouvez le chemin de la Lumière qui libère et il passe nécessairement par l’expression et la reconnaissance de votre souffrance.

Si vous admettez que vous êtes gênés par l’écharde dans votre pied vous admettrez qu’il n’est pas nécessaire qu’un tiers vienne vous sauver, vous irez chercher la pince vous-mêmes et vous ferez ce qu’il faut pour vous-mêmes.

Alors j’entends déjà, elle a beau jeu, dès qu’elle pleurniche accourent 50 entités…

Certes, si je demande de l’aide je l’obtiendrai. Pas vous ? Essayez donc de pleurer plutôt que de rester prostré, reconnaissez votre souffrance, ça marche vous verrez. Ayez donc la foi.

Petit aparté,  si quiconque ose me demander en commentaire en qui ou quoi il faut avoir la foi, je lui envoie Sammael pour qu’il lui explique, vous êtes prévenus.

Il m’arrive également souvent de lire, je me sens incompris, seul, je vis des choses dont je ne peux pas parler…

La prison intérieure est trop difficile à supporter, je sais je connais. Il faut trouver la force et le courage de créer la situation favorable qui va nous permettre de nous exprimer.

Imaginez que vous soyez intolérants au gluten et que l’on vous invite à une soirée pâtes. Trois possibilités s’offrent à vous. Refuser, accepter et faire fi de votre maladie et du mal de ventre qui s’ensuivra, accepter et prévoir de manger avant de partir ou mieux encore apporter un plat. 

Je n’ai pas besoin de vous désigner l’option la plus intelligente, je suis sure que vous la voyez. Eh bien j’ai appris, à mes dépens je ne le nie pas, que dans tous les domaines de notre vie nous avions le choix entre l’option intelligente et les autres.

Exprimer ma souffrance est un des meilleurs moyens, je l’ai compris, de voir l’option intelligente et de la mettre en œuvre. Lorsque l’on se mure dans sa fierté ou ses principes, on prend des coups plus durs encore et rien ne s’arrange.

Alors, à tous ceux qui se disent qu’ils ne peuvent arriver seuls, qu’ils se sentent harassés, qu’il n’y a pas d’issue, je voudrais un instant attirer votre attention sur le nombre de visites qu’il y a eu sur ce blog depuis sa création.

Tout simplement pour illustrer le fait que cela peut aider d’exprimer sa souffrance.

Bonne journée à tous