Bonjour à tous,
« Tu aimes tes ongles en jaune ? », me demande Sammael.
Ils sont jolis ainsi, pas autant qu’en rouge ou rose mais ça change.
« Ta cliente te donne du fil à retordre ? »
Elle ne décolère pas, son chef a dû lui tomber dessus. Mais cette erreur est bien la sienne. Elle aurait dû vérifier les comptes avant de céder un véhicule hors de prix à crédit à une personne qui n’en finit plus de lui devoir de l’argent.
D’autant que le gars vient d’avouer que « suite à des circonstances indépendantes de sa volonté », il n’est pas encore en mesure de régler. Elle veut mettre la pression sur lui en le menaçant de mettre un terme à leurs relations commerciales. Du coup lui aussi s’affole maintenant. Avec tous les concessionnaires qu’il y a ici, il a fallu qu’il retourne chez celui à qui il doit une fortune sur plusieurs contrats ! N’empêche, il faut reconnaître qu’il a su manœuvrer, il l’a vraiment joué fine. Toutefois il a ridiculisé ma cliente et son supérieur et je sens que le rendez-vous de lundi va être sympathique…
A moins qu’il ne sorte quelques milliers d’euros de son chapeau ? Sammael, aura-t-il l’argent demain ?
« Qu’il l’ait ou pas, tu n’as rien à te reprocher. Ce n’est pas ton erreur. »
C’est vrai, c’est aussi ce que je me dis.
« Nous voudrions te parler, calmement. »
Je vous écoute.
« Tu aimes tes ongles en jaune ? »
Lol, en vérité c’est plus joli sur les pieds que sur les mains et surtout pendant une journée ou deux. Je vais vite revenir à mes couleurs habituelles.
« Tu nous as souvent demandé pourquoi ton éveil avait eu lieu à ce moment de ta vie. Nous avons répondu presque chaque fois, parce que tu pouvais le supporter. Cette réponse est incomplète. Tu veux savoir ? »
Dis-moi. Vous l’avez plus ou moins laissé entendre durant la journée de toute façon alors dis-moi franchement.
« Tu nous as souvent demandé s’il était possible de guérir les affections mentales uniquement avec des moyens spirituels. »
Vous disiez que c’était très difficile.
« Mais pas impossible. Nous l’avons fait avec toi. Ton éveil a eu lieu très peu de temps avant que n’apparaissent les premiers symptômes. Tu te souviens de ces voix que tu entendais il y a quelques années ? Des voix dures et méchantes, t’insultant et te dénigrant sans cesse. »
Je me souviens.
« Eh bien lorsque ces voix sont apparues tu as commencé à faire des rêves prémonitoires, intenses, impossibles à ignorer. Et les choses se sont enchaînées. Tu avais peur de ces voix au départ, te demandant d’où elles provenaient. Elles ne venaient pas d’entités quelconque, c’est ton cerveau seul qui les fabriquait. »
Cela fait des années que je ne les entends plus.
« Et tu ne les entendras plus. De la même manière, tu n’as jamais développé aucun autre symptôme. Il n’y a eu que ces voix. Tu nous as entendu, nous aussi et l’intense travail spirituel qui s’opérait en toi t’a permis de guérir petit à petit.
Mais, tu aurais développé la même maladie que ta cousine, tu vois laquelle ? »
Je vois laquelle, elle est schizophrène. Je suis schizophrène ?
« Objectivement non et tu ne le seras jamais. »
Pourquoi, pourquoi tout le monde ne peut pas guérir de cette façon-là ?
« Certains le peuvent, tu n’es pas la seule. Mais vous êtes peu nombreux à pouvoir opérer un tel travail sur vous-mêmes. »
C’est un choc tu vois.
« Tu devrais essayer de devenir guérisseuse, vraiment. Tu devrais essayer professionnellement. »
Mais pourquoi certains peuvent et pas tout le monde ?
« Parce que ton frère sait dessiner sans avoir appris et pas toi. Parce que ta mère voit un vêtement quand on lui présente un tissu et pas toi. Parce que ton professeur de steel pan est sans cesse en train de composer dans sa tête, et pas toi.
Le divin prend la forme de talents très divers.
Je croyais que mon talent à moi était d’être médium.
« Tu en as plusieurs, tu n’hésites pas à porter du vernis jaune. »
Je suis une vraie aventurière moi, j’ose !
« Ose, deviens guérisseuse, un jour tu nous as dit que tu écrivais aussi par gratitude, pour redonner ce qui t’avait été offert. Mais maintenant tu sais ce qui t’a réellement été offert. »
Ca me fait drôle quand même…
« Souris-nous Sylvie, tout est clair dans ta tête, souris-nous. »
Je souris lol !
« Tu peux le faire, il faut cependant accepter l’idée que ce type de travail ne se fait pas en une seule séance. »
Justement, je fais face à un souci de disponibilité…
« On avance. »
Ah Sammael !
Merci de m’avoir dit. J’ai eu beaucoup de réponses ces derniers temps, c’est le temps des réponses ?
« C’est le temps des solutions ma douce enfant. Passe une belle soirée. »
Bonne journée à tous
crystallia
20 octobre, 2013 à 14:50
Bonjour à tous,
Je ne trouve pas de mots pour vous dire combien j’ai apprécié tous vos partages cette semaine et en particulier sur cet article.
Merci à vous.
Bise
Arc
18 octobre, 2013 à 19:20
Bonjour
Argh !! Tout à l’heure, j’ai naïvement eu envie de parler (brièvement) de mon ressenti par rapport à ce qui ne se voit pas, et on m’a publiquement rembarrée en me traitant de médium du bas astral qui fait de la magie noire… (pauvre de moi !!) Je croyais que c’était un milieu ouvert. C’est tellement désagréable lorsque ça arrive, ce que certains vous jettent à la figure, et surtout de ne pouvoir s’exprimer librement à coeur ouvert.
J’avais juste envie de l’exprimer ici, parce que je sais qu’ici je peux simplement être entendue.
Mais flûte quoi !! Médium du bas astral, parce que j’aime les dragons !! Non mais !!
Pardon Sylvie
Bise
Bluebird
18 octobre, 2013 à 15:45
Bonjour Heureuse, bonjour à tou.te.s,
Heu…je suis désolée, si je n’étais pas claire : je ne voulais pas dire que les personnes malades le sont par choix, ni que le travail des thérapeutes est inutile. Je rejoins les mots de Sylvie : je crois que la guérison est un choix de l’âme, et que le thérapeute est là pour rendre le chemin plus accessible (faciliter « la barrière énergétique », comme un catalyseur ?).Donc important aussi
Ce que voulais dire concerne les facteurs que la science identifie comme facteurs de risque ou déclancheurs de telle ou telle maladie (génétique, épigénétique, pollution, action intra-utérine de perturbateurs du développement neuronal, imunitaire ou hormonal etc).
Peut-être que l’âme peut choisir ou non ce type de terrain biologique « qui rend la maladie possible »,mais sans que la maladie soit une fatalité.
Après, chaque âme fait son expérience en fonction de toute son histoire et de ce qu’elle choisit de vivre.
Autrement dit, naitre à Tchernobyl, ce serait une façon de donner un « support-matière-potentiel » fort pour que l’âme expérimente (ou pas) le vécu d’un cancer ?
Il me semble que l’humanité se donne beaucoup de moyens actuellement pour traverser collectivement des expériences de maladies à tous les niveaux…
Peut-être parce qu’il y a des choses à vivre pour les âmes autour de la maladie et de la guérison, justement ? Des deux cotés (apprendre à être guéris et être guérisseur de façon juste)?
Bluebird
CassandreAlexa
18 octobre, 2013 à 14:01
Chapeau a tous ceux qui s’en sont sorti donc toi Sylvie!
Pour toi c’était la schizophrénie, pour moi c’était le trouble de personnalité limite borderline. Le plus gros du chemin est derrière moi, mais être borderline c’est avoir plein de trouble de personnalité mélangés, j’apprends a guérir certains d’entre eux encore. Donc le trouble d’alimentation, il m’arrive encore souvent que quand je vais moins bien de ne juste plus manger du tout… Et 2 jours après de me goinfrer… Et il y a l’anxiété aussi mais je suis heureuse que ce ne sois que cela maintenant! J’en suis reconnaissante!
Il n’est jamais facile de se guérir, cela demande beaucoup d’acceptation et d’Amour, ainsi que beaucoup de foi ^^
Merci pour ce partage au fait!
Jonathan
18 octobre, 2013 à 13:54
Bonjour à tous,
Voici des encouragements pour continuer l’excellent travail sur soi.
http://www.youtube.com/watch?v=foirWHfKWwE&app=desktop
Merci pour votre collaboration.
Heureuse
18 octobre, 2013 à 11:30
Bonjour Sylvie,
Merci de votre témoignage qui nous laisse entendre la difficulté du chemin qui a été le vôtre mais aussi de ce qui est venu l’éclairer et l’éclaire encore.
La schizophrénie est une maladie très douloureuse pour celui qui la vit et son entourage. Votre article répond à des questions que je me posais sur la provenance de ces voix. A ce sujet, il existe de nombreuses théories, certains comme les psychanalystes pensent qu’une séparation primordiale n’a pas été effectuée, les psychiatres penchent du côté de la génétique, certains énergéticiens remettent tout sur le compte d’entités perturbatrices, d’autres travaillant sur les vies antérieures postulent que souvent il est question d’une faute que la personne juge impardonnable et qu’elle est le fruit d’une culpabilité intérieure qui se présente sous couvert de voix destructrices.
Chacun y va de son idée pour mettre des mots sur un indicible…
Votre article me conforte personnellement dans un certain positionnement à l’égard de ces voix de leur provenance et du discernement dont il faut faire preuve. En ce qui concerne la façon d’aborder ces maladies, aujourd’hui peu de choses existent vraiment, il existe des béquilles, chimothérapeutiques ou thérapeutiques mais en ce qui concerne la guérison?
Bluebird proposait le fait que toute maladie soit support-matière pour une expérience de vie, dans ce cas en tant que thérapeute devons-nous accompagner en terme de « béquillage »?Certaines personnes se sont-elles vraiment donner de vivre une vie ainsi, sans possibilité présente d’évolution?
Enfin au beau milieu de toutes ces questions autour de l’accompagnement de personnes atteintes de maladies mentales ou autres, il y a sans doute une clef que vos guides nous ont apportée dernièrement à savoir que la guérison est le fruit d’une décision intime de l’âme, le thérapeute n’étant qu’un levier.
Merci à vous Sylvie pour vos articles qui des fois poussent à la réflexion ou donnent des solutions mais qui dans tous les cas insufflent du mouvement.
Camille
18 octobre, 2013 à 11:27
Bonjour Sylvie,
Je me demande si on peut chercher les autres sans avoir à guérir subtilement.
Je dis ça parce que je répète sans cesse que guérir c’est dur pour moi, que ce n’est pas dans mes cordes on va dire. Mais en même temps, je me demande, aider l’autre n’est-il pas le guérir quelque part ?
Je dis que je ne veux pas guérir les autres, et en même temps, il m’arrive d’aider les autres blessés en rêve en leur apposant des sceaux.
Je trouve ça nul de guérir. C’est le travail d’un médecin… moi je ne suis pas médecin, je n’ai pas la compassion ni la patience pour.
Mais quelque part, à quoi me serviront mes capacités ? Seulement pour moi ? Donc je ne peux pas aider les autres à leur offrir ce que j’ai reçu moi aussi ?
Pff et quand je vois l’état de mon corps physique qui ne fait qu’empirer, comment puis je même penser que je suis capable de guérison.
Nan vraiment, des trucs m’échappent.
Bref. Je trouve la question de la guérison dure.
J’veux pas guérir. J’veux pas guérir les autres, mais en même temps, je m’dis que peut être parce que je ne veux pas guérir les autres, je ne veux pas guérir ces parts de moi.
Tu vois, il y a deux jours, je me suis demandée ce qu’était la Volonté de guérir. Parce que moi, clairement, c’est ça qu’il me manque.
A cet instant, figurez vous que je suis soudainement fascinée par une petite araignée qui marche sur le mur. Elle fait moins d’1 cm de diamètre, mais bon, elle navigue et je trouve qu’elle a quelque chose de mignon.
Je me souviens jeune avoir très peur des araignées. Mais depuis toute petite, même si j’avais peur, je voulais combattre cette peur, et parfois, celles qui avaient des grosses pattes velues, je m’obligeais à les regarder à leur faire face.
Bien que cette toute petite là, n’a vraiment rien à voir avec les autres, je me demande si moi aussi j’arriverai à accepter la guérison dans ma vie comme j’essaie d’accepter les araignées.
lol
bref….
Sinon, j’ai cru moi aussi que j’allais être schizophrène. Mon oncle l’a été. Mais il a finit pas se suicider pour d’autres raisons (enfin on n’est jamais sur).
Un jour, j’avais fumé de l’herbe, et je suis partie en bad trip. J’entendais des voix et j’avais l’impression que j’allais me faire du mal, je me sentais si fragile, comme si une part de moi était capable de se jeter par la fenètre parce que j’entends « tu peux sauter par la fenètre, c’est si facile, tu peux te blesser sans même t’en apercevoir. »
Je me suis cloitrée dans la chambre en répétant sans cesse « je suis sur le lit, je ne reste là ».
C’est passé quand j’ai juré de ne plus jamais refumé.
Depuis, je ne retouche plus à la drogue, mais j’ai toujours une peur en moi car c’est comme si une part pouvait prendre le contrôle de ma tête. N’empêche que depuis, je comprends la détresse que l’on peut ressentir en entendant ces voix et je comprends que certains ne savent plus quoi faire pour en sortir. Ceci dit, je pense qu’il faut aussi affirmer le maître en soi. La voix qui parle n’a pas à commander tout notre Etre. Mais tout le monde n’a pas la force de retrouver cette foi en soi.
Bises
Bluebird
18 octobre, 2013 à 8:47
Lire ton dernier post m’a noué la gorge d’émotion.
La schizophrénie,c’est terrible.Ce n’est pas seulement une histoire de conflit intérieur entre des tendances scientifique/artistique Il peut y avoir des paramètres génétiques, et je sais qu’il y a aussi les facteurs de risques liés à la pollution chimique (pesticides, notamment). Mais ce ne sont que les « supports matière » d’un choix de l’âme, comme toute maladie.
Alors, je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que ça fait « tilt » avec cette belle image de forêt que tu as choisie en haut du blog :
Vaincre la schizophrénie, d’une certaine façon c’est construire son unité intérieure malgré un risque de dissociation/dualité profonde, non?
=> Est-ce que ça pourrait avoir un rapport aussi avec l’Ombre et la Lumière ? Peut-on supporter de marcher deux chemins à la fois? Est-ce que d’autres l’ont fait avant toi sans dommages ?
Est-ce que tu n’es pas une pionnière qui ouvre un nouveau chemin, avec tous les risques que cela impliquent ?
(Mais je ne connais rien à tout ça, désolée, c’est peut-être très déplacé)
Je suis surtout émue de ton chemin à travers les siècles, qui se dévoile de jour en jour, et des mots de Sammael. Lui et les autres,ils t’ont accompagnée avec tellement d’Amour et de sagesse sur ce chemin ! J’en ai des frissons…
Il y a forcément le bonheur sur cette route Tu le mérites, merveilleuse Sylvie !
Merci de ce partage profond.
Bluebird
18 octobre, 2013 à 8:19
Ni Ombre Ni Lumière…
Nicolas D
18 octobre, 2013 à 5:45
Salut
Je conprend ce message. Quand j’étais énormément sur ton forum, au bout d’un moment j’ai commencé à entendre des voix. C’était de la skizophrénie. Seulement pour ma part j’ai l’heureuse chance d’avoir un mental d’acier, une force volonté en moi, peu importe ce qu’il se passe, je me releve toujours. J’ai aussi eu beaucoup d’amour de mes parents et j’ai été elevé d’une certaine maniere.
J’ai trouvé aussi les livres des chohans et dans ces derniers ils expliquaient bien que entendre des voix dans son intérieur n’était pas saint, elles n’avaient pas à etre suivis.
Donc j’ai décidé de dire non à ces voix intérieure, de me bouger pour qu’elles s’arretent. Et petit à petit elles se sont arreté. Ho rien de bien méchant, j’ai juste compris que s’était des créations de mon intérieur pour faire comme toi sylvie parce que je me comparai à toi.
Puis maintenant, voila, j’ai toujours une base de vie propre, stable ce qu’y me permet d’avancer tranquillement et en paix sur une route spirituelle propre qui ne detruit pas, ne chamboule pas ma vie personnelle, ma vie humaine.
Je pense que la vie personnelle humaine doit se fondre avec une vie spirituelle propre.
Quand à ce que vous dites dans ce message Sammael sur la divinité via les talents de vie, je trouve cela tres interessant.
Je crois que c’est important, d’avoir un appui ou les pieds sont bien ancré aux sol avec du serieux : un travail solide, des plaisirs de vie etc…
à bientot : )