Bonjour à tous,
Mes guides m’ont demandé un peu plus tôt si je savais où j’avais pu laisser mon sac à main. Bien sûr que je le sais, en général je le range toutefois là maintenant il est posé sur une chaise dans le salon. Je suis sortie acheter des mouchoirs. Arrêtez de rire, je hais la grippe.
Ils m’ont demandé si je ne craignais pas que quelqu’un me vole quelque chose. On est dans la maison de mes parents, l’endroit où je vis et où j’ai toutes mes affaires. Si je ne me sentais pas en sécurité ici, où pourrais-je me sentir en sécurité ?
Ce ne sont pas mes parents qui vont me voler. Ils ne piquent que des choses que je leur pique aussi tel que du parfum pour ma mère ou du produit anti moustique pour mon père. C’est normal de se piquer ce genre de petites choses dans une famille, ça fait partie du jeu. Quand mon beau-frère vient il m’emprunte un film, dans le même temps il m’en prête, on se pique-prête des choses.
« Ou des colliers en or. »
Pour le coup il s’agissait d’un malentendu. Quand maman a dit je te prête celui-ci, il y a maintenant plus d’années que je n’ai de doigts pour les compter, je suis bien persuadée d’avoir entendu distinctement, je te le donne.
Néanmoins nous avons pu faire la lumière sur toute cette histoire depuis longtemps, maman sait que ce collier m’appartient maintenant, il n’y a plus de malentendu. D’ailleurs je le porte actuellement, c’est mon joli collier.
« Ta mère te l’a effectivement donné, après coup. »
Avant, après, pourquoi nous attarder sur des détails…
Comme je le disais dans une famille, on se pique-prête des choses.
« Comme le t-shirt corail. »
Comment ce n’est pas le mien, tu es sûr ? En même temps, ce n’est pas maman elle-même qui l’a placé dans mon linge propre ? Peut-être qu’elle n’en veut plus ? Je veux bien l’aider à s’en défaire. Si ça peut la soulager. Une fille doit aider sa mère. C’est normal.
« Comme elle t’aide à finir tes flacons de parfum. »
On se pique-prête des choses…
« Ou comme ton père t’aide à finir noix de cajou et chocolat. »
Là par contre je suis moins souvent d’accord ! La nourriture, c’est spécial. Surtout mon chocolat. Ca ne se fait pas de piquer le chocolat…
Après on s’étonne que je m’énerve !
« Ta mère t’emprunte tes sacs également. »
Ce qui ne m’ennuie pas.
« Ta mère entre dans ta chambre, ton père aussi. Ils touchent à tes affaires parfois. »
Ils ne fouillent pas, ni l’un ni l’autre. Ils respectent mes affaires et ils me respectent. Ils viennent quand ils ont besoin de quelque chose, sur la coiffeuse je laisse mes parfums et le produit anti moustique. Les sacs sont dans le placard, toujours au même endroit. Ils nettoient ma chambre également si je ne suis pas là, et ils m’apportent mon linge propre quand j’oublie de le récupérer. C’est-à-dire souvent. Mais je n’ai pas peur de mes parents. Ils me respectent et je les respecte.
Là maintenant mon sac du jour et tout son contenu sont dans le salon. Je ne m’inquiète pas pour autant. Il n’y a pas de voleur dans cette maison, on se pique-prête des choses. Mais nous avons confiance les uns dans les autres.
« Et si demain tu as besoin de vingt euros pour faire de l’essence mais que tu ne les as pas sur toi et que tu ne souhaites pas aller au distributeur, que feras-tu ? »
J’utiliserai ma carte bancaire.
« Si tu ne le souhaites pas, car tu ne peux pas. »
Si j’ai besoin d’argent que ferais-je ? On ne se pique-prête pas ce genre de choses, je demanderai. Je t’ai dit que je les respecte.
« Qu’est-ce qu’un manque de respect ? »
Fouiller, fouiller est un manque de respect. Pour moi cela revient à violer l’intimité. Je suis une personne introvertie, j’aime avoir mon jardin secret. Et j’aime qu’on le respecte.
J’aime mieux que l’on m’interroge plutôt que de fouiller dans mes affaires. Et puis quel superbe manque de confiance…
Je trouve que quand on est avec des gens qu’on aime on devrait se sentir en confiance. Même si je suis quelqu’un de naturellement méfiant lol.
« C’est faux, c’est l’inverse. Tu es quelqu’un de candide, qui fait naturellement confiance. Mais tu as été déçue trop souvent dans cette existence, tu es devenue méfiante. Enfant, tu pouvais parler à n’importe qui, de n’importe quoi et tu te sentais à l’aise. Partout, facilement.
Tu as déjà été déçue par des gens que tu as aimé ou aimes encore. Tu as appris à développer ton jardin secret. Les objets sur la coiffeuse ou les sacs dans le placard, ce sont des objets anodins à tes yeux. Tu piques-prêtes ce qui te semble anodin. Tu préserves ce à quoi tu tiens et qui n’est visible nulle part dans ta chambre. La seule façon de découvrir ce à quoi tu tiens, serait de fouiller.
Mais dès lors, tu entrerais dans une vraie colère, plus par déception que pour le fait d’avoir été découverte.
Si tu veux un conseil ma douce enfant, ne te donne pas l’occasion d’entrer dans de telles colères. Tu surmontes mal les déceptions. Rends visible ce qui doit l’être. Ce sera mieux pour toi. »
Merci Lauviah.
Bonne journée à tous
crystallia
28 octobre, 2013 à 2:38
Salut,
Jonathan, j’aime les enfants. Mais il m’est déjà arrivé de penser que si certains pouvaient soudain s’évaporer…
Camille, je comprends tout à fait ta colère, j’aurais réagi à l’identique.
Maintenant pour répondre à ta question, j’ai bien l’impression qu’en fait on a surtout le choix d’être nous-mêmes.
Nicolas, rien ne devrait nous toucher et pourtant, nous touchent les beaux sentiments aussi.
Merci à vous.
Bise
Witchlight Dreams
27 octobre, 2013 à 23:30
Bonsoir,
Ah, je me retrouve dans ce que tu écris. Moi aussi je pique – prête des choses. Mais j’ai aussi été très déçue. Et je planque ce qui a vraiment une importance à mes yeux.
Je n’oublierai jamais le jour où j’ai pris ma soeur sur le fait de fouiller dans mes placards, où je cachais mes premiers objets en lien avec la spiritualité et la magie. Je l’ai très très mal pris, je suis rentrée dans une colère noire… Je l’ai vraiment vécu comme une violation de mon intimité.
Ma mère aussi est curieuse mais n’aimerait pas ce qu’elle pourrait découvrir… Alors je planque.
Pourtant, petit à petit je leur ai fait part de mes centres d’intérêts « bizarres », pas classiques. Mais jusqu’où peut-on se révéler à ses proches qui n’ont pas l’ouverture spirituelle nécessaire ?
C’est une question drôlement compliquée, et je ne sais pas trop comment faire…
Et encore, quand c’est des gens de ta famille, qui t’aiment vraiment, c’est difficile mais faisable.
Mais quand ce sont des nouvelles personnes avec qui tu dois construire une relation quotidienne… Comment faire ? Sans être rejetée et décridibilisée ?
Je me sens bien mal connue pour qui je suis dans ma nouvelle ville…
Bise,
Cel
Jonathan
27 octobre, 2013 à 13:32
Bonjour à tous,
Je préfère utiliser le terme enfant-moi au lieu de ego car on a automatiquement le goût de prendre un enfant dans nos bras et l’écouter au lieu de lui péter la tronche même si parfois… on s’y rapproche en pensée.
Pour le restant, je suis d’accord avec toi Nicolas et tu m’as enseigné plusieurs choses que j’ai bien assimilé maintenant.
L’illusion est peut-être que nous pensons qu’il y a une porte et une clé sauf que nous possédons déjà les deux ou peut-être que la porte et la clé ne sont qu’illusoires, qui sait?
Voici un autre vidéo de Isabelle Padovani : https://www.youtube.com/watch?v=X4QX1XpmmKQ
Merci pour votre collaboration.
Nicolas
27 octobre, 2013 à 12:31
Bonjour : )
Ce billet sylvie ainsi que la discutions que tu as avec ton complément divin me fait penser à une pensée que j’ai eu, une compréhension que l’on m’a offerte alors que je vivai ma vie professionnelle, je faisai mon boulot.
En fait nous sommes une illusion, rien ne nous appartient réellement sur terre. Quand on quittera cette vie pour retourner et redevenir ce que nous sommes : une énergie, on laissera tout derriere nous dans le physique.
Voyez vous, chez moi j’ai une collection de dessins animés Japonais, une collection de jeux vidéo, de livres, de films et tout cela c’est pour moi la personnalité, pour me rassurer et vivre ma vie.
Mais cette personnalité que l’on a, es ce que tout ca n’est pas illusoire et donc tout ca n’est pas illusoire aussi ? Deceptions, peurs, coleres, joyeux, mélancoliques, réfléchis etc…., tout ces sentiments, ces comportements par rapport à notre personnalités, besoins d’appartenaces, es ce qu’ils sont réels ?
Les déceptions, les coleres, les douleurs (physique ou psychologique) et compagnie sont illusoire d’apres moi aussi parce qu’elles ne sont que par rapport à notre personnalité/notre égo. Par delà tout ca, il y a autre chose d’apres moi qui sait et comprend beaucoup plus que nous autre humains si limités en compréhensions et actions, voulant tout avoir, croyant etre plus ou moins que…..
La personnalité/l’égo veut savoir et etre, tendis que le divin sait et est déjà tout. Voila une phrase qui m’est venu récemment.
Moi je crois que la monté, la transcandence, l’ascension (et j’en passe des termes) se passe par un égo qui est détruit, qui se casse, se transforme en sable sous l’effet d’une trop grande, trop immense douleur de vie physique. Et alors une porte, et alors La Porte des portes s’ouvre en grand et laisse tout passer…..
Quoi qu’il se passe quand nous sommes untel ou untel, je crois que rien devrait nous toucher.
La contemplation, savez vous ce que sait, c’est regarder « Dieu » (peu importe la dénomination qu’on lui donne) en sois et autour de sois et…… plus rien n’a vraiment d’importances, Etre puis rien d’autre que Etre.
Alors quand on nous prend quelque chose, quand on nous casse, quand on nous deplace, es ce réellement important ?
Merci et excuse moi sylvie pour ce commentaire qui peut etre ne va pas plaire….