Bonjour à tous,
« Alors, tu vas cessé de torturer ta jolie tête ? », me demande Sammael.
J’avais besoin d’une petite réponse !
« L’as-tu obtenue ? »
Je crois.
« Qu’en fais-tu ? Tu nous as appelé il y a deux jours de cela, tu as demandé une faveur. Nous t’avons dit oui, mais nous t’avons demandé quelque chose le lendemain, tu t’en souviens ? »
Vous m’avez demandé de partager. Ce que j’ai reçu c’est cette réponse.
« Nous avons tenu notre parole, nous t’avons aidée. »
Je tiendrai la mienne et justement, j’ai voulu écrire un développement, noir sur blanc et je n’y suis pas parvenue. Je n’arrive plus à écrire depuis peu. Je sens pourtant un élan…
Ca me fait penser à mon journal intime. Je voulais tenir un journal pour parler de tout ce que je vivais avec vous et le reste mais, je n’ai pas pu. Ce n’était pas la bonne formule. Là encore, je voulais développer la réponse que j’ai obtenu en couchant tout sur le « papier » mais ça ne passe pas….
« Comment as-tu eu l’idée du blog ? »
Je ne m’en souviens pas. Ou plutôt si je sais, j’ai ressenti le besoin de m’ouvrir en fait. Mais pas sur un journal que personne ne pourrait lire. J’ai pris mon courage à deux mains pour créer le blog, je l’ai fait après avoir entendu pour la énième fois que je mentais et que ce que je disais vivre était le fruit de mon arrogance. Tout ça pour avoir dit que j’étais clairsentiente sur un forum et que je communiquais avec des Anges…
Mais moi je n’entends pas avec des sons, je sens les mots et les phrases, les couleurs, tout, je sens. Alors je suis clairsentiente. Voilà. Enfin au départ c’était juste cela. Maintenant je vois et j’entends aussi. Pourtant le ressenti reste le plus évident chez moi.
Quant aux Anges, on me disait qu’il n’y avait pas de raison pour qu’ils viennent me voir moi en particulier. C’est certain il n’y a pas de raison, d’ailleurs, ils ne viennent pas voir que moi. Ils sont là, ceux qui peuvent communiquer avec eux le font.
Ce n’est pas le cas de tout le monde ? Est-ce de mon fait, je ne crois pas. Cela ne change rien à ce qui fait ma propre « réalité ».
« Alors finalement tu écris. »
Oui.
« Et tu dis ce que tu as envie de dire. »
Oui.
« Et ne peux-tu pas partager autrement qu’en écrivant ? Peut-être est-il temps de passer à une autre étape. Peut-être as-tu suffisamment travailler seule dans ton coin et peut-être que cette réponse que tu as obtenue est davantage le résultat de ce que tu as appris qu’une réponse tombée du ciel. »
J’ai bien compris qu’il s’agissait de cela en fait. La fluidité, le panneau indicateur le plus évident et pourtant le plus difficile à repérer dans nos vies. Et c’est drôle mais cela m’est tombé dessus comme une révélation. Or la faveur que je demandais concernait le travail…
« Eh bien, vois-tu la théorie ? »
Oui. C’est cela que je voulais coucher noir sur blanc.
« Vois-tu la mise en pratique ? »
Justement oui, aussi. Et dans ma propre vie…
« Peu importe, comprends-tu l’idée que c’est ton travail antérieur qui t’a permis de faire cette synthèse en fin de compte ? »
La somme de diverses expériences oui.
« Alors je vais te poser la question, une fois, je n’attends qu’une seule réponse, tu ne pourrais pas partager autrement qu’en écrivant ? »
Pourquoi c’est toi et non pas Elémiah qui est venu ? Il m’aurait dit les choses différemment…
« Est-ce ta réponse, petite fille ? »
Je vois bien un autre moyen.
« Bon, une nouvelle fois prends ton courage à deux mains. Et va vers la Lumière. Tu comprends Sylvie ? »
Je comprends. Ne t’inquiète pas je comprends. Ca ne va pas rassurer mes parents, ils vont tenter de me décourager. Je le sais c’est ce qu’ils font quand ils ne sont pas d’accord avec nous, ils font tout pour nous décourager. Tu te souviens quand ma sœur avait voulu suivre son copain à l’étranger ?
Ils vont tout faire pour me décourager. Et moi j’habite ici, avec eux. Je n’ai pas d’endroit où aller me réfugier. Ca veut dire que je vais sortir du bureau pour essayer de concrétiser mes projets et les voir entrer et sortir de ma chambre pour essayer de me décourager.
C’est cela que je souhaitais éviter en fait. Tu comprends ? C’est dur. Etre seule je sais faire. Même si au loin, d’autres ne sont pas d’accord, je m’en fiche. Mais être là, à côté de personnes qui tentent de me décourager, au bureau, chez moi, c’est plus dur. Je me fatigue plus vite tu vois. Parce que cela m’oblige à me battre davantage.
« Tout le monde peut comprendre ce type de crainte. Certains sont encouragés par leur conjoint. »
Je n’ai pas de conjoint. Et je peux arriver sans encouragement, je sais déjà faire.
« Tu aiderais ton conjoint ? »
Si je croyais en lui oui. Pas aveuglément, si je croyais en lui.
« Ce sont tes parents, dès lors qu’ils croiront en toi, ils te soutiendront. Leurs craintes ne sont pas différentes de celles que tu pourrais avoir si la situation était inversée. Quel parent sauterait de joie en entendant sa fille encore étudiante lui dire qu’elle veut tout quitter pour suivre un homme à l’autre bout du monde ?
Toi-même tu n’as pas encouragé ta sœur. Pourquoi ? »
Il était évident que ce n’était pas la bonne décision, zut…
« Donc, aujourd’hui comprends les craintes qu’ils ne manqueront pas d’avoir si tu as la mauvaise idée de démissionner maintenant. Néanmoins, si tu leur fais part d’un projet que tu mets en place doucement, en prenant le temps d’établir les choses, pourquoi chercheraient-ils à te décourager ? Ils savent que tu veux changer de vie, tu le leur as dit. Ta mère vient même de te proposer de t’inscrire dans une école de commerce. Ils approuvent ta volonté d’aller vers autre chose, tous les deux. »
Dans l’absolu il est clair que l’école de commerce est une option intéressante…
« Toutefois cela ne correspond pas à ce que tu veux. »
Voilà.
« Bon, il arrive que la détermination incarnée dans un acte simple soit plus éloquente que mille mots. Tu as beaucoup écrit, compris beaucoup de choses, tu as la sagesse et la douceur nécessaires, passe à autre chose. Rends les choses fluides. »
Merci à toi Sammael.
Bonne journée à tous
crystallia
5 novembre, 2013 à 11:14
Salut,
Faire découvrir mon monde à mes proches n’est pas accessoire, mais je comprends aussi, finalement, que la porte peut s’ouvrir dans un sens ou dans l’autre indifféremment.
Bise
Sapin
5 novembre, 2013 à 3:56
Coucou,
quand tu dis « qui se mérite », est-ce que tu parles d’un mérite qui se gagne avec des efforts, ou de ce que l’on mérite par nature?
Si dans mon commentaire j’ai jamais fait allusion implicitement au mérite, c’est au second,(consciemment en tout cas,) celui qui est naturel. Je me débats encore avec le fait de poser des limites dans tout un tas de sujets, celui que j’ai cité y compris (d’ailleurs je prends encore en compte son avis, mais je n’y accroche plus désespérément et minutieusement l’ensemble de ma vie, alléluia), du coup je suis évidemment très sensible au fait que ça puisse être vécu comme une souffrance, ou en tout cas comme un conflit intérieur.
Mon idée était plus de faire sonner la corde du pourquoi pas, du « et si », du « tiens, … », des fois qu’il y aie quelque chose qui résonne avec. Aucunement un chant de départ à la guerre. Parce que je me dis que parfois, peut-être, le simple fait de penser qu’on y a droit peut aider à se détendre un peu… et auxiliairement, changer de position de quelques centimètres, ou même de manière peu perceptible, vers quelque chose qui coupe un peu moins la circulation.
Si ton évocation du mérite était purement personnelle et n’avait aucune référence à ce que j’ai pu dire, je l’entends aussi ; et dans le cas où tu parles de mérite qui se gagne, alors mon message simplement diffère.
Tout cela dit, j’imagine que ce n’est pas ton seul sujet important dans le fait que tes proches (entre autres) puissent découvrir ton monde, puisque dans cet article tu parles d’acception, de relation et de soutien. J’aurais juste trouvé ça dommage de ne pas parler de cet aspect de respect des limites posées par chacun entre proches… ça me laissait avec l’impression dérangeante que c’était accessoire, potentiellement superflu.
Bon Flux !
crystallia
2 novembre, 2013 à 11:52
Bonjour,
Sapin, j’ai bien compris que le respect est quelque chose qui parfois se mérite, même de la part de nos proches.
Je comprends également toutefois que nous devons d’abord nous respecter nous-mêmes et faire fi de l’avis des autres qui comme tu le dis si justement, n’ont jamais aucune raison valable de nous maltraiter.
Après, la mise en œuvre n’est pas toujours simple pour moi.
Merci à vous tous.
Bise.
Jonathan
30 octobre, 2013 à 13:16
Bonjour à tous,
Merci beaucoup pour vos témoignages de courage, d’espoir, c’est vraiment beau.
Carene
30 octobre, 2013 à 6:39
Bonjour Sylvie,
une fois quelqu’un m’a dit que les oppositions et/ou réserves manifestées par l’extérieur ne sont que le reflet de nos propres oppositions et réserves.
En réalité, tes parents, s’ils émettaient des réserves, ne chercheraient pas à te décourager mais seulement à se rassurer.
Il me semble que ton projet est en train de murir en toi suffisamment pour que les réserves laissent place à la conviction.
La force de la conviction permet d’avoir l’action juste à chaque étape et de ne pas se laisser déstabiliser lorsque les autres nous accablent de leurs propres peurs et par la même en arrivent à nous décourager, parfois sans le vouloir… C’est en effet cette action juste, menée avec détermination, qui conduit à l’apaisement de l’entourage… et en soi par la même occasion…
A partir du moment où on se libère de ses craintes les choses coulent de source. Il n’y a plus qu’à se laisser porter
Avec à mon actif 3 gros virages bien serrés dans ma vie professionnelle et le 4ème en cours, je sais de quoi je parle !
Une chose est sûre, j’aborde le 4ème avec nettement plus de sérénité que le 1er…
A ta disposition par mail si tu veux que je partage ces expériences !!!
Bises et bon courage !
Sapin
28 octobre, 2013 à 22:36
Coucou.
Hier, j’ai rêvé de deux personnages pas clairs qui s’appelaient à priori lune et soleil, avec des petits symboles stylisés sur le front. Ils semblaient avoir d’autres chats à fouetter que d’interagir avec moi, et ils n’émanaient pas vraiment de rayonnement. L’image que tu as mise sur cet article me fait plaisir, comme une petite guérison, au goût. J’apprécie beaucoup cette image.
Parler de ce qui est réellement important pour moi, c’est m’exposer. J’ai pris l’habitude de ne m’exposer que quand le terrain semble propice à entendre ce que je livre. Jusqu’ici : RARE.
Après, les expériences douloureuses qui élaguent certaines considérations superflues, écouter avec attention la vérité des autres, ton blog, l’amour et la compassion manifestée de certains, le chemin volontaire vers moi, me guident vers une zone où je peux faire plus facilement l’expérience de la Beauté, et la réunion avec ma foi devient une option plus consistante.
Est-il réellement possible de s’exposer et d’être mal reçu sans être meurtri et décentré voire égaré, sans la Foi en soi?… Je ne vois pas…
Quand j’ai _commencé_ à comprendre qu’il n’y avait, ô révélation, aucune bonne raison pour qu’on me traite mal, aucune justification, j’ai enfin eu accès à ce petit bout de foi. Le petit bout qui m’a permis par exemple de dire non, calmement, à ce qui jusque-là me terrifiait jusqu’à la quasi-paralysie interne et externe. Ce jour-là j’ai fait un Pas vers moi, juste un, qui n’a pas soudainement tout fluidifié, mais quel soulagement…
Concrètement, mon père me demandait que je vienne lui rendre périodiquement des comptes sur l’ « avancement de ma vie » disons, ventre à terre, et me forcer à prendre « par moi même » des directives qui lui conviennent. Pour que j’obéisse, il faisait pression sur moi par l’intimidation et le chantage affectif. Le fameux « c’est pour ton bien » était en toile de fond, mais moi je voyais que ça ne m’en faisait pas, de bien, tout en me sentant Confuse, mal dans ma peau et Coupable. Aussi louables que puissent bien être ses intentions de base, dans les faits, je me suis réveillée au sentiment que me traiter comme si je n’existait pas en tant qu’être humain sensible et unique, n’était ni normal ni acceptable. J’aurais surement mis bien plus de temps à me réveiller à ça s’il n’avait pas dépassé les bornes, en se montrant insensible alors que je lui manifestait ma détresse Critique d’être au monde sans pouvoir le satisfaire.
Quelques temps plus tard, je suis tombée sur un texte internet qui a fait écho, et j’ai réalisé qu’à cette dernière entrevue avec mon père, je lui ai dit en larmes que si je pouvais, je disparaitrais de la terre au profit d’un robot ou d’un autre qui le satisferait car j’en étais incapable, et il n’a pas réagi, restant dans la même attitude et les mêmes attentes. J’avais donc le choix entre m’affirmer ou mourir, moralement.
J’ai, cela dit, eu la chance (?) d’être hébergée ailleurs lors de cette prise de conscience, et de simplement passer chez moi lors de l’entrevue où j’ai changé d’attitude. Merci, je n’ai pas à sentir sa posture et sa réaction chaque jour ; car ce n’était qu’un Pas.
Je pense qu’une personne qui me respecte, c’est aussi une personne qui respecte les limites que je pose. Encore faut-il les Poser… Dans certains cas, ça peut être le plus difficile. Moi il a fallu que je sois au pied du mur, physiquement hors de portée, un déclic écho et que des séances de psy m’aident à y voir plus clair pour prendre ma décision. J’espère prendre un peu plus les devants à l’avenir !!!!!!!
Ce qui m’a interpelée dans ton article, c’est que tu aies peur d’être découragée par ta propre famille de suivre tes Rêves oui, mais surtout, que tu les voies déjà faire ça de manière pernicieuse. Je trouve dommage qu’il n’y aie pas de notion de respect de tes décisions, outre le fait qu’ils croient en toi ou pas. C’est important pour toi d’être soutenue et comprise, ou au moins de ne pas être dissuadée à répétition ; à côté de ça il y a aussi le fait d’être simplement respectée ou pas dans ton intégrité, indifféremment de leur approbation ou désapprobation.
Si ça te parle, ça m’intéresse de savoir comment tu le vois, dans ta situation.
Respects :p huhu.
Miss X
28 octobre, 2013 à 15:51
Bonsoir sylvie
écoute.. je doute qu’ils interviennent dans la vie de tous. j’ai pas dis qu’ils étaient pas au courant ou pas dans le coin.Par contre , je crois qu’il y a beaucoup qui se dé-brouillent —-(pour pas être « vulgaire ») car non en fait débrouiller n’a pas le même sens que se dé-m*d*r) donc je vais juste mettre une petite censure – (d’ailleurs si ça avait le même sens , le mot aurait pas été créé pour rien.) —
alors , ils ne font pas qu’intervenir , perso , j’ai rien eu , quoi que ce soit , sans que sa soit moi le fruit du labeur. Que dal. absolulement , R.I.E.N , et qu des efforts et de la sueur.
Alors , non , c’est PAS pour tout le monde. Aucun coup/ signe/ que dal. Jusqu’a preuve du contraire , pour moi , actuellement , au moins , c’est comme ça. A plus tard Bise
Jonathan
28 octobre, 2013 à 13:55
Salut,
Souvent les parents et proches font ça par amour (affection ou amour philos) pour nous afin que nous évitions des difficultés.
Sauf que lorsque tu n’écoutes ton âme qui souhaite réaliser de grandes choses, tu n’es pas en harmonie avec ton corps et ton esprit et c’est là que les bobos ressurgissent. Ta pensée se matérialise ainsi.
Quand tu as un plan avec des objectifs mesurables et quantifiables simplement pour expliquer au part de nous qui veulent nous protéger des chutes possibles, tu diminues les risques et augmentent tes chances de succès. Les autres voient alors que tu as bien fait tes devoirs, croient en toi et en ton projet.
Ils pourront même t’encourager à foncer et aller de l’avant et te suivront probablement si tu réussis succès après succès et que tu gardes toujours le cap contre vents et marées.
C’est valable pour chacun d’entre nous qui veut réaliser son rêve ou ses rêves. Imaginez si nous avions un rêve commun avec des objectifs clairs et précis, le travail serait encore plus facile pour nos anges de nous aider car nous travaillerons tous dans le même sens avec le même but commun. Il pourrait enfin prendre de vraies vacances et nous aussi. C’est une relation gagnant-gagnant.
Bon succès Sylvie, tu as très bien travaillé et c’est bien mérité.
crystallia
28 octobre, 2013 à 2:30
Bonsoir Camille,
Je te remercie pour cette ouverture et ce message.
Moi aussi je suis d’accord avec Sammael sur ce point. J’ai été surprise de la fin de ce billet.
Néanmoins je vois quand plusieurs messages vont dans la même direction. Celui-ci rejoint celui de Lauviah hier.
Tu as eu raison de t’affirmer intelligemment, c’est cela qu’il convient de faire.
Bise
Witchlight Dreams
27 octobre, 2013 à 23:45
Bonsoir,
Je suis très d’accord avec Sammael quand il dit « Ce sont tes parents, dès lors qu’ils croiront en toi, ils te soutiendront ».
Il te faut juste leur prouver par A B que c’est un projet réfléchi et qui te correspond bien à toi, avec tes capacités.
Et leur parler avec le coeur aussi… ça m’avait aidé pour leur faire comprendre qu’à une certaine époque, être en couple avec une certaine femme, c’était ce qui me rendait heureuse. Même si cela leur faisait peur (peur du rejet et de la violence des autres envers moi), ils ont bien vu que c’était ce qui me portait et me rendait heureuse. Alors ils m’ont soutenu.
Bise,
Cel