Bonjour à tous,
Je sens que ce soir est le soir idéal pour faire des biscuits au chocolat. Ce genre d’intuition est rarement fausse. Très rarement. Le souci c’est que je ne suis pas certaine qu’il me reste du chocolat en tablette…
Allez savoir qui est à blâmer ici, je vous dirais bien mes parents, seulement, je ne suis pas entièrement certaine qu’ »on » ne les ait pas aidés…
Bref, inutile de chercher plus avant, nous avons aussi du chocolat en poudre. Je suis une femme pleine de ressources. Je trouverai la bonne solution chocolatée pour cette belle soirée.
« Tu as repensé à ce qui t’est venu en tête au réveil ? », me demande Thor.
Sur la souffrance au travail ? J’y ai repensé.
« Beaucoup de personnes passent par ce que tu as toi-même traverser. Alors, aujourd’hui, peux-tu tirer quelque chose de cette expérience ? »
Toutes les clés pour nous en sortir sont en nous, c’est cela que j’ai vu. Parfois on ne rêve que d’une aide extérieure. Seulement, il faut être capable d’apprécier les outils dont on dispose vraiment.
J’aurais pété un câble, sérieusement. Si je n’avais pas su « élever ma pensée ». C’est joliment présenté n’est-ce pas ? Rassurez-vous, je n’oublie pas les très nombreux articles que j’ai pu écrire dans lesquels je ne montre clairement pas les meilleurs aspects de ma personne.
J’ai vraiment beaucoup souffert au travail ou du fait du travail dans mon emploi actuel. J’ai souffert également de m’entendre si souvent dire, et oui c’est comme ça mais que veux-tu c’est la vie, va simplement ailleurs si tu n’en peux plus. Parce que partir pour partir, je ne peux pas. Une part de ma souffrance était liée à mon besoin de me réaliser, de m’épanouir.
Il est absolument évident que cela n’arrivera jamais dans mon emploi actuel. Les consultations m’ont été d’une grande aide à ce niveau, elles m’ont permis de constater bien concrètement que le travail peut être plus qu’une simple nécessité alimentaire.
Je veux dire, évidemment je le savais dans l’absolu. Je suis heureuse d’avoir pu le vivre. Combien sommes-nous à penser, le jour où je gagne au loto, je prends ma retraite ! Moi je le pensais, très sincèrement. Mais avec des guides qui me disaient, joue si tu veux, tu ne deviendras jamais riche ainsi, j’avais assez peu d’espoirs je dois dire…
Toutefois, les quelques fois où j’ai joué (non pas chaque semaine !) c’est ce mince espoir qui me poussait car, que veux-tu c’est la vie, c’est absolument terrible à entendre quand on est en souffrance. Terrible.
Personne ne songerait à dire à une femme battue, que veux-tu ma chérie c’est la vie. Eh bien, je pense sincèrement que de telles paroles sont inappropriées dans tous les cas de souffrance.
J’ai été victime de harcèlement moral. C’est encore le cas en vérité. J’ai pourtant fini par parvenir à dissocier ce qu’il me convient d’accepter de recevoir ou non, petit à petit.
Je ne blâmerai jamais ceux qui préfèrent reculer ou qui « choisissent » de rester victimes passives. Je ne le ferai pas parce que je comprends. C’est sûr ce n’est pas la solution mais je comprends.
Dans ma colère, ma grande colère, j’ai voulu porter plainte, j’ai voulu voir d’autres souffrir comme je souffrais moi-même et je ne comprenais pas pourquoi mes guides ne voulaient pas « reconnaître » ma colère, pas plus que mes proches.
J’ai compris aujourd’hui qu’elle est une mauvaise amie. Néanmoins longtemps je me suis demandée comment je pourrais sortir la tête de l’eau tout en restant là mais ça s’est fait. Ou du moins j’ai pu le faire. En « élevant ma pensée ». C’est joli comme formule non ? J’adore quand les gens présentent les choses ainsi, cela permet d’occulter une réalité très peu rose. Ne lui répétez pas mais, je suis heureuse que Sammael ait été là pour moi durant cette période.
Concrètement j’ai été obligée de me mettre en face de celle que je suis, d’admettre mes points forts et de contempler ce que je souhaite pour voir au-delà du bourbier. La bonne nouvelle est que cela a été bénéfique, l’autre nouvelle est qu’il faut désormais que j’en tienne compte.
Je ne prends toujours aucun plaisir à me rendre au bureau chaque matin et cela ne va pas changer. C’est à moi d’accepter l’idée que j’aimerais bien maintenant avoir une sorte de cabinet. Bon, je vais voir ce qui s’en rapprocherait le mieux…
« Essaye des biscuits à la vanille s’il n’y pas de chocolat en tablette. », me dit Thor.
Tu crois ?
« Nous croyons que le connu gagne parfois à être redécouvert, jeune Sylvie. »
Merci du conseil.
Bonne journée à tous
crystallia
31 octobre, 2013 à 2:25
Bonjour,
« Les affections mentales peuvent prendre diverses formes et s’expliquer de manière très différentes chez les uns et les autres. Lorsqu’il est possible de remonter jusqu’à l’explication. L’évènement déclencheur n’est jamais l’explication.
Dans tous les cas, ne banalisez jamais. »
C’est la réponse de Sammael. A sa demande je vais fermer les commentaires sur ce sujet.
Prenons tous soin de nous.
Nous reviendrons ultérieurement sur ces deux points.
Bise
Nicolas
30 octobre, 2013 à 21:13
Bonjour
Je ne voulai pas écrire à ce billet sylvie, je t’aurai encore écris un compliment par gentilesse mais je veux pas te faire grossir ton égo, ta personnalité.
Seulement Blue et nini, ce que vous avez écris m’a touché. J’ai vécu moi meme certaines choses pas tres agréable à mon boulot, coup bas en tout genre et compagnie. Suite à ces vécus difficiles, pour ma part j’ai disjoncté et j’ai dis ce que je pensai à tout mes collegues, j’ai été dans une rage noire pendant plusieurs mois et certaines de mes actions ont meme été violentes. Je m’en suis voulut et j’ai dût apprendre, comprendre le pardon pour moi mais aussi pour les autres.
J’ai la chance d’avoir quelque chose en moi qui me protege, quelque chosede lumineux, quelque chose tres tres fort, tres puissant.
Au bout d’un moment, quand je suis depassé, le vide se fait en moi, ma personnalité est balayé et alors je parle à haute voix. Je dis ce qui en est, je dis sans passer par 4 chemins. Je dis, j’agis et tout ce qui est « pas bon » brule, est repoussé tres séverement par moi meme.
Je crois qu’il faut prendre concience que les coleres, les peines, les doutes, les jalousies etc… sont des énergies que nous ne devont pas suivre, pas écouter. Je comprend que c’est dur dans notre société humaine, dans notre vie humaine avec tout les apprentissages qui en découlent.
Quelque chose qui n’est pas agréable à lire, à entendre, nous sommes les seuls responsables de ce que nous vivons. C’est nous qui créons. Des fois, notre personnalité/notre égo se fragilise, et alors nous créons en nous débatant et née alors certains soucis comme la skyzophrénie. Spirituellement,il arrive aussi que vibratoirement nous sommes tellement bas par notre vécu que nous attirons des etres de meme niveau, énergétiquement et physiquement parlant je m’entend.
Ce n’est pas grave, car s’il on a créé quelque chose, alors on peut le détruire, le repousser, le transformer aussi et ce créer autre chose de beaucoup plus beau, en accord avec nous même.
Gardez, gardons en tete que nous sommes fais de lumiere, nous sommes tous fais d’énergies, d’atomes vibrants à chaque parcelles de nos chairs, de nos organes.
Il y a au fond de notre coeur, physique, énergétique, une lumiere qui transcende tout et qui ne tient qu’à nous de rejoindre et d’écouter en s’apaisant tres sérieusement.
excuse moi sylvie pour ce pavet, j’espere que tu le prendra bien.
Blue
30 octobre, 2013 à 19:16
Bonjour Sylvie
Merci beaucoup Sylvie pour ce partage. Il y a plusieurs années, j’ai moi meme connu l’harcelement moral dans le cadre familiale. Par la suite nous avons aussi connu ses voix qui vous dénigrent et vous dites des vilaines choses. Nous y avons gardé une rancune diabolique avec une douleur à fendre le Coeur. Heureusement, nous l’avons realisé que récemment et accepté de « VIVRE » de laisser aller, de renaitre. Le travail sur sa personne est un long processus mais si c’est cela éléver sa pensée, J’en suis heureuse car ça fait du Bien.
Tres bonne journée
Nini
30 octobre, 2013 à 12:57
Bonjour Sylvie,
J’ai moi même été victime de harcèlement moral au travail pendant 3 longues années. Je comprends parfaitement tes mots et la souffrance qu’une telle situation peut générer. Je sais combien il peut être frustrant et souffrant de ne pas réussir à se réaliser et à s’accomplir professionnellement. D’ailleurs je cherche toujours ma voie!
J’avais une telle colère en moi que j’ai voulu aller aux prudhommes mais ce n’était pas la bonne solution. Je voulais pourtant que justice soit rendue, et j’avais besoin que l’entreprise reconnaisse ses torts, car on avait porté atteinte à ma dignité! J’ai monté un dossier de harcèlement avec un avocat ( qui était verreux), fait une rupture conventionnelle de contat et conclu une transaction. Même s’ils ont toujours nié m’avoir harcelé, j’ai trouvé une sorte de réparation morale dans la somme d’argent que j’ai perçu ( même si ce n’était pas exorbitant).
Par la suite, j’ai aussi commencé à entendre des voix dures qui me dénigraient et qui me persécutaient dans ma tête, et là ça a été terrible!
Je suis également médium et ai beaucoup de mal à l’accepter.
Tes derniers articles me touchent particulièrement c’est pourquoi je me permets aujourd’hui de t’écrire ce petit message car même si je ne le souhaite à personne et encore moins à toi, cela fait du bien de constater que d’autres personnes sont passées par des situations similaires, et s’en sont sorti!!!!!
Merci pour tes textes qui nous permettent de mieux appréhender la vie, prendre du recul sur certaines situations et qui justement nous élèvent en pensée!
Bon courage à toi,
Bises