Bonjour à tous,
« Alors ma douce Sylvie, comment abordes-tu ce mois de février ? », me demande Ariel.
Joliment, joliment…
« Le dernier mois. »
Yes !!!
« Finalement il semble qu’on aurait aimé que ton préavis soit plus long encore. »
La convention collective a changé il y a quelques mois, une chance pour moi. Et ça va me permettre de respecter sans difficulté la date qui figure sur la lettre d’engagement. Je suis très contente. Je ne descends plus de mon nuage en fait.
« Tu as l’air persuadée que la gérante est ravie que tu partes. »
J’en suis sure et certaine.
« C’est toi qui est heureuse de partir. »
C’est vrai. Je n’avais rien à espérer, vraiment rien. Aujourd’hui je me vois un avenir intéressant, je ne peux que me réjouir. J’ai dit franchement lors de mon entretien que ce qui me plaisait dans cette entreprise c’était la possibilité d’évolution interne qui pourrait me permettre de faire autre chose par la suite.
Tu vois c’est drôle, mais j’ai réalisé il y a quelques temps que moi aussi j’ai envie de faire carrière, de me prouver que je peux réaliser des choses aussi sur le plan matériel. »
C’est bien, c’est très bien. Tu vois, l’envie chez toi compense le manque d’ambition. C’est bien que tu aies envie de faire carrière, cela prouve que tu as confiance en toi et en tes capacités. Malgré ce lourd travail de dénigrement que tu as subi, tu as su garder confiance en toi et en tes capacités. Et tu as transformé ta colère et ta frustration en envie pour trouver l’énergie dont tu avais besoin pour trouver un autre emploi. Et voir une carrière au-delà. C’est bien. Tu peux être fière, tu y es arrivée sans avoir eu besoin d’aller aux prud’hommes ou sans te faire arrêter pour burnout. Honnêtement cela t’aurait davantage plombé encore. Ce n’était pas la solution qu’il te fallait. Tu aurais éprouvé un sentiment d’échec qui finalement n’est pas apparu.
Tu nous demandais comment valoriser cette expérience de travail difficile, pour toi-même, tu as su trouver.
Mais dis-moi, pourquoi penses-tu que la gérante soit contente que tu partes ? »
Elle me déteste. Elle m’appelle « ta protégée » quand elle parle de moi à sa mère. Quand je lui ai annoncé ma démission elle m’a dit va lui dire, elle va avoir une attaque. Non, elle a dit une crise cardiaque.
Je sais qu’elle a fait exprès d’augmenter l’objectif pour qu’on ne reçoive plus de prime.
« Ce dernier point est juste. »
La directrice le prend mal. Elle ne comprend pas pourquoi tant d’acharnement, contre elle. C’est sa mère que vise la gérante au travers moi.
Pour une raison qui m’échappe, elle était jalouse que j’aie un I pad…
Alors que j’ai su qu’elle-même se servait dans la caisse avec la complicité de la comptable. Les associés s’augmentent dès qu’ils le peuvent, c’est moi qui devrais être jalouse. Ma seule chance était de partir. Mais je ne pouvais pas le faire sans rien, de quoi j’aurais vécu ? Et je ne me serais pas sentie bien.
C’est ce que j’expliquais à ma mère il y a peu, je voulais la paix pour moi, en moi. Je voulais pouvoir me sentir en paix seulement, il fallait que je laisse aller beaucoup de choses pour ça. Quand vous me disiez, et si tu trouvais quelqu’un, je répondais mais ça ne va rien changer, je devrais toujours aller travailler là !
Maintenant je comprends, maintenant je sais pourquoi vous me disiez cela. Je voulais un changement extérieur alors que j’avais besoin d’un changement interne. Et c’est seulement après son apparition que je pouvais envisager des changements externes.
Je pense à mon futur logement. Je suis contente.
« Tu es bien pressée. »
Pourquoi dîtes-vous ça ? A mon âge on n’est pas pressé, on est réaliste.
« Tu n’as jamais vécu seule. »
Je suis prête à passer à cette étape. Je sais que tout ira bien.
« En plus de retrouver confiance en toi, tu devais ré-apprendre à faire confiance aux tiers. Ce qui a été autrement plus difficile. Ton expulsion avait marqué la fin d’une longue période, il ne s’agissait pas d’un évènement isolé. »
J’avais compris.
« Pour que vous vous remettiez totalement d’une longue épreuve, il faut du temps. Beaucoup de temps. Et souvent, vous ne mesurez pas cela, ni les autres autour de vous. Dans un premier temps, tu ne pouvais rien accueillir d’autre que du repos. Après quelques mois tu as pu entamer ton travail de récupération.
Nous l’avons compris, avant toi, avant tes lecteurs. Tu es presque totalement remise. Tu le seras vraiment quand tu auras réalisé qu’il n’est pas si urgent que tu quittes le domicile de tes parents.
Tu ne t’es jamais retrouvée totalement abandonnée et tu as un toit. Il faut que tu en prennes conscience. Tu as un toit. Ne fais pas comme ta cousine, ne prends pas de crédit, mets de l’argent de côté tranquillement et vers décembre tu chercheras un bien. Que tu meubleras en prenant ton temps, comme ton frère. »
Décembre ? Je vois juillet moi. Après la période d’essai…
« Non, prends ton temps. Personne ne va te mettre dehors, tu comprends, ça ne va plus arriver. Tu peux avoir confiance, ce sont tes parents. Prends ton temps. »
Je comprends. J’ai hâte quand même ! Je me disais qu’à mon anniversaire…
« Ne t’inquiète pas. Tu auras ce que tu veux, mais donne-toi le temps d’être toujours en paix. Et vois comme ta cousine regrette d’avoir fait autant de crédits d’un coup. »
Oui justement, j’ai bien compris que ce n’était pas la bonne option. Je compte faire ce qu’il faut pour éviter l’étranglement autant que possible.
« Aujourd’hui son compagnon et elle voudraient acheter mais ils peinent à mettre ce qu’il faut de côté. »
Je suis consciente de ce genre de choses, moi-même j’aimerais acheter dans l’idéal. C’est sûr que ce sera plus facile en restant un peu plus longtemps chez mes parents…
« Essaye de trouver une maison intéressante, dans un endroit pas trop éloigné de ton travail, ce sera mieux qu’un appartement. »
Oui mais alors, le prix dans les quartiers environnants, je ne sais pas…
« C’est pourquoi il vaut mieux attendre tranquillement. Il faut avoir confiance dans la vie également, l’Univers connait tes besoins. Aie foi. »
Tu as raison Ariel, j’en ai eu maintes fois la preuve.
« Tu vas aller au carnaval cette année ? »
Bien sûr, mais c’est en mars, ça tombe tard !
« Ce sera bien quand même. »
Oui, merci à toi.
Bonne journée à tous
Carène
28 septembre, 2016 à 11:54
Bonjour Mélissa,
Ne retiens de ces 2 ans que la leçon et affranchis toi des regrets et des remords. Il n’est pas trop tard pour réaliser ton rêve…
Belle journée !!
Fleur
28 septembre, 2016 à 9:45
Bonjour Sylvie,
Bonjour Mélissa, je te re-souhaite bon courage quels que soient tes choix et ta route ! Et que les doutes se fassent de moins en moins prégnant en toi !
Bises
Merci Sylvie, Bises.
Miss X
28 septembre, 2016 à 9:36
Tu sais,
ce n’était pas une fuite,
Je ne pouvais réellement pas retourner en cours à l’époque.
Ce bac, je l’aurai eu, il aurait fallu que j’aime au bout de mon rêve.
C’était de partir, un an, et puis, au loin, (dans la nature.)
Je voulais partir, vivre dans une ferme écologique, et je suis pas allée au bout.
J’aurai pu l’avoir, depuis le temps.
Je vois pourquoi Elemiah était hésitant.
Amen..
Miss X
28 septembre, 2016 à 6:47
Coucou,
J’aimerai,
Je vais prier pour ça, car je ne sais pas le faire.
Humainement.
Bonne journée..
Miss X
27 septembre, 2016 à 17:13
Bonsoir Sylvie,
Je prends le courage depuis plusieurs jours,
Je ne sais pas si tu auras ce message, car tu as peut-être bloqué quelque chose sur le blog, voilà.
Est-il possible de rattraper le temps perdu, de le racheter?
N’est-il pas « jamais trop tard »?
J’ai fais une erreur, et à présent, j’espère pouvoir la rattraper, est-ce que parfois, il vaut mieux encore essayer de racheter deux années de vie, et les rattraper, ou laisser partir et passer à autre chose?
J’ai suivi ta suggestion, j’écris dans un carnet, mais sache que même avec cela, ça aide, certes.
Mais mes prières sont les plus importantes, et je n’entends pas de réponse.
Peut-être que l’important n’est pas d’entendre quoi que ce soit.
N’est-ce pas?
Bonne soirée,
à plus tard j’espère.
Et Merci, pour tout, et pardon, pour ce qui doit être demandé en pardon de ma part.
Je m’en veux d’avoir souffert et d’avoir fait souffert les gens autour, par la même occasion. Vois m’en la première désolée, au sens du terme.
Amen.
crystallia
28 septembre, 2016 à 1:38
Bonsoir Mélissa,
Le plus intéressant est toujours de faire preuve de compassion envers soi-même et donc de se pardonner.
Les regrets ne permettent pas d’avancer. Le pardon à soi-même permet de dépasser les regrets et de tirer des leçons constructives des diverses expériences vécues.
Les solutions se trouvent devant nous certes, mais parce que le vécu a été compris et accepté.
Pour que la foi devienne le soleil dans nos cœurs, nous devons cesser de nous fuir.
Bonne soirée.
Miss X
27 juillet, 2014 à 9:46
Coucou! (Arc!)
Phatique : nouveau mot lol
je savais même pas ce que ça voulait dire. Bah , je trouve ça normal..donc bon. Je suis au naturel.. (c’était vilain comme reproche?) xD’
Bise
Arc
26 juillet, 2014 à 20:04
Mélissa et le contact phatique…
Sur la photo, c’était encore une jeune fille. A présent, pour moi elle est devenue une femme. Une femme qui a su garder toute sa fraîcheur. Et donc, Belle !
Belle journée, Sylvie à la peau sublime
Miss X
26 juillet, 2014 à 17:28
Coucou..
Ha l »‘attente’ ».. quel venin.
Bisou
Lilianah
4 février, 2014 à 2:42
Un jour, tu l’auras ta maison. Mais pour ça, il va falloir que tu aies un peu plus confiance en toi ^^
Bisous ma belle
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