Bonjour à tous,
« Tu as fait des biscuits salés. », me dit Ariel.
C’est pour soigner ma gastro-entérite.
« Et c’est efficace ? »
Ils sont descendus tout seul donc il faut croire.
« Tu te souviens que nous avions commencé à parler de manque de sécurité affective ? Le harcèlement moral peut aggraver un tel phénomène. Mais à voir ton joli sourire ce soir, tu as conscience que de toute façon, tu vois le bout. Comme te l’a dit le médecin, souviens-toi que tu pars et garde cela en tête.
Aujourd’hui, beaucoup de choses sont revenues quand elle t’a convoquée dans son bureau et tu as laissé tes émotions prendre le dessus. Encore. Nous n’allons pas te dire de faire un effort pour les maîtriser, tu es à la fois trop sensible, trop émotive et trop éprouvée pour faire ces efforts-là.
Le médecin ne t’a pas parlé de détresse sans raison. Toutefois, tu as la force nécessaire pour pouvoir faire face, une dernière fois. Quand mardi tu retourneras travailler, les choses vont bien se passer. Parce que de toute façon, tu t’en vas et en ayant obtenu ce que tu voulais.
Voilà ce que tu vas faire, le dernier jour, tu vas mettre ta mini-jupe. »
Ah bon ? Vous me disiez de ne pas aller travailler avec.
« Ce jour-là tu la mettras. Et en attendant ce moment, tu garderas en tête qu’elle te va bien et que tu es très jolie avec. Le dernier jour tu la porteras, avec un joli haut qui ne soit pas moulant cette fois. »
Je n’avais pas vu que ce chemisier était si cintré ! Et je n’avais plus le temps de repasser quoi que ce soit…
« Ce jour-là tu mettras ta jolie jupe avec un joli haut et tu seras heureuse dans ta tenue. Personne n’osera te faire de commentaire négatif et tu le sais. De la même manière qu’il ne pourra plus rien t’arriver. Tu mettras ta jupe.
Tu a bien fait de partir aujourd’hui, tu ne te sentais pas bien, il était inutile d’insister. Mais mardi les choses vont bien se passer, parce que de toute façon, c’est toi qui pars, avec le sourire et parce que tu as trouvé mieux. D’ailleurs, il ne reste plus beaucoup à attendre avant de partir d’accord ? »
Oui d’accord.
« Le mardi tu ne travailles que le matin en plus et le mercredi la gérante n’est pas là. »
Oui je sais.
« Si elle revient vers toi en te disant qu’il faut faire ceci ou cela, tu fais à ton rythme et si elle te reproche de ne pas être assez rapide, tu lui réponds que tu ne peux pas aller plus vite. »
Tu plaisantes ?
« Non, elle a menacé de te retirer tous tes dossiers intéressants si tu ne maintenais pas un certain rythme. Or, tu t’en vas. Qu’elle le fasse. Tu t’en vas.
Garde cela en tête, tu t’en vas. Mardi tu porteras une de tes jolies robes, celle qui souligne ta jolie taille. Et à midi pile, tu fermeras ton ordinateur. Et tu diras, à demain.
Tu t’étonnes que je te dise d’agir de la sorte, tu sais, ce qui l’énerve chez toi n’est pas lié à sa mère ou à ton travail. Suis mes conseils, tu continueras de te sentir libérée. Ne cherche pas à te venger, à la rembarrer, ne songe pas à faire un esclandre.
Mardi tu mettras une jolie robe et si mercredi ou jeudi tu as peur d’aller travailler, tu en mettras une autre. Et ainsi de suite. Jusqu’au dernier jour où tu porteras ta mini-jupe. Tout le monde te remarque quand tu portes ce type de vêtement. Eh bien, tout le monde te remarquera et te trouvera jolie. N’oublie pas, pas de haut moulant ma belle Sylvie. »
Puisque je vous dis que je n’avais pas fait exprès !!!
« Mardi tout v bien se passer parce que de toute façon, tu t’en vas. D’accord ? »
Oui. Merci Ariel.
Bonne journée à tous
crystallia
7 février, 2014 à 3:50
Salut Papis,
J’adore ta façon de présenter les choses !
Merci à toi.
Bise
Shaka
7 février, 2014 à 2:13
Coucou Sylvie
Les renaissances, il n’y a vraiment rien de plus rafraîchissant.
C’est comme une première fois, en tout. Redécouvrir le monde ou contempler l’éclosion sublime et éphémère d’une fleur. C’est le meilleur moment
Profites-en.
Bonne journée à toi et bonne chance sur ce nouveau sentier.