Bonjour à tous,
En aout dernier, dans ce qu’il convient désormais d’appeler mon ancien travail, nous avons accueilli un jeun intérimaire un peu spécial. Il s’agissait du fils du mari de la directrice.
Ma mère et d’autres me disent quand je leur parle de la relation de la gérante et de sa mère, que s’il ne s’est pas passé quelque chose entre elles, c’est qu’il s’est passé quelque chose dans le couple de la directrice que la fille n’a jamais pu pardonner à sa mère.
L’autre fils, le fils de son mari, est un enfant naturel qui est né deux ans avant celui de la directrice. Elle m’a toujours expliqué que son propre fils avait été un miracle à ses yeux. Elle avait eu sa fille très tôt après son mariage. Puis les années s’étaient écoulées, leur laissant croire à son mari et elle qu’ils n’auraient jamais qu’un seul enfant. Et finalement, à l’âge de quarante ans, elle est tombée enceinte.
Je sais que son mariage a connu des difficultés, elle me l’avait dit assez tôt, me conseillant souvent de sortir avec un homme qui ne soit pas Antillais parce que je cite, ils ne sont bien que lorsqu’ils ne sont pas aux Antilles.
Elle m’a expliqué que quand ils vivaient à Paris, son mari l’accompagnait au supermarché pour faire les courses, il s’inquiétait d’elle, était aux petits soins. Elle me dit encore maintenant qu’il avait totalement changé quand ils se sont retrouvés en Guyane, après qu’il ait été muté. Il ne lui avait pas parlé de sa demande de mutation. Il ne lui avait pas dit qu’il voulait quitter Paris et que leur vie qu’elle trouvait parfaite ne lui convenait pas. Un jour il l’a simplement mise devant le fait accompli.
Il est parti seul, elle n’avait pas voulu le suivre tout de suite. C’est pendant cette période que son fils, à elle, est né. Son mari revenait régulièrement ou elle allait le voir. Longtemps elle m’a dit que les choses avaient vraiment changé entre eux après qu’il soit parti. Elle ne m’a parlé de son beau-fils que quelques jours avant qu’il ne vienne passer deux mois chez elle.
Il vient régulièrement depuis qu’il est petit et son père l’a reconnu. J’avoue m’être demandé comment elle avait pu lui pardonner. Et que l’enfant vienne régulièrement en vacances…
Aujourd’hui c’est un jeune adulte, qui rêve d’aller vivre en Australie, je ne sais pas s’il est finalement parti. Ce que je sais par contre, c’est qu’il a été très malheureux durant son séjour au bureau. La gérante l’a traité comme s’il était débile, le reprenant sur tout et n’importe quoi. Je n’exagère pas. A la fin il avait tout le temps les traits tirés, il semblait résigner.
Quand la directrice me parlait de lui, elle me disait « le frère », elle ne l’appelait pas par son prénom. Pourtant c’est chez elle qu’il dormait. C’est elle qui m’avait prévenu de son arrivée au bureau, en m’expliquant la situation. Elle a rapidement dit qu’il s’agissait d’une grande souffrance pour elle mais elle est vite passée à autre chose et je n’ai pas cherché à creuser la question.
Elle m’avait expliqué des années avant qu’elle avait eu une sérieuse occasion de tromper son mari et qu’elle ne l’avait pas saisie. Elle avait plutôt exigé qu’il vienne la chercher pour la ramener avec lui en Guyane. Il était revenu. Mais une fois sur place, il s’était transformé en macho refusant même de faire les courses avec elle de peur que ses amis le voient poussant le caddie. Je cite.
Les choses n’ont plus jamais été aussi bien qu’à Paris m’a-t-elle toujours dit, alors que c’est à Paris que l’autre fils est né. Sa mère y vit encore.
J’ai entendu la gérante dire à sa mère qu’elle ne lui faisait plus confiance à cause de moi. Je l’ai entendu lui reprocher d’avoir souvent pris mon parti. Elle a dit cela peu avant que je parte en vacances en juin dernier, alors qu’elle nous avait retenu dans le bureau de la directrice. Elle était furieuse que je vienne de refuser de faire des heures supplémentaires en vue de mon prochain départ.
Elle faisait toujours en sorte de me pourrir la vie avant que je parte en vacances. Mais moi j’ai longtemps cru que c’était le seul problème, qu’elle en voulait à sa mère à cause de moi. Parce que j’ai longtemps vu sa mère encaisser des coups pour ne pas qu’ils pleuvent sur moi. Voilà la vérité. Elle s’est contenue et a beaucoup pris sur elle pour ne pas que tout retombe sur moi.
Je ne me sentais pas bien vis-à-vis de cela non plus et je n’ai jamais pris la peine de me pencher sur cette histoire avec l’autre fils. « Le frère » comme dit la directrice. D’autant que pour être honnête, je n’avais pas conscience qu’il était possible d’en vouloir à l’un de ses parents pour un souci qui s’est passé dans le couple.
Mais la gérante s’étant montré particulièrement dure avec lui durant les deux mois qu’il a passé avec nous, peut-être était-ce une partie du problème.
J’ai déjà rencontré le mari de la directrice. Sa fille lui ressemble physiquement et elle semble l’adorer. Je ne me suis jamais posé trop de questions sur lui. Pour moi, il y a des choses qui ne regardent que les personnes impliquées. Mais si je n’avais pas parlé de cette histoire avant, c’était par pudeur. Parce que je sais que la directrice en est encore blessée.
Sa fille aussi le sait. Elle a vraiment été moche avec son frère. Toutefois, pendant qu’il était là, j’étais contente de voir que moi j’avais du répit.
Bonne journée à tous
manu
25 février, 2014 à 22:20
bonsoir Sylvie , moi non problème avec le « partir » c’est la désagréable impression de ne pas avoir résolue une tache d’ame qui m’était dévolu . Pourtant je suis tenace Mais peut etre qu’apres tous, je confond le » ce que j’aimerais qu’il soit » et le » ce qu’il doit etre » . Ce qui ai dommage c’est que nous avons rarement les retour de nos actes . Au moins on serai fixé
manu
23 février, 2014 à 19:06
ah bin voila tout s’explique finalement !! en fait que cela soit « le frere » ou toi,aux s’yeux de la gérante, inconsciament vous représentez LA personne qui passe avant elle au niveau affectif vis a vis de sa mere la directrice ! jalousie infantile . Tout comme les vies antérieur marque les ames , les blessures d’enfance marque les esprit . en fait dans tous cette histoire , croit moi la plus a plaindre c’est la gérante , parce que meme toi n’etant plus la, la gérante trouvera toujours un déversoir a ces frustrations infantile et sa durant toute sa pauvre existence. Et cela sera probablement la nouvel intérimaire la pov !! toi Sylvie tu n’as été que la victime d une guerre affectif qui ne te concernai pas !! je sais c’est injuste mais c’est comme ça . En fait tu as eu raison de partir , car quant un combat et perdu d’avance cela ne sert a rien de lutter , a part si l’on a envie de mourir intérieurement
crystallia
25 février, 2014 à 20:01
Salut,
C’est sûr, partir était la seule option lol !
Bise