Bonjour à tous,
J’ai fait des nachos à ma façon ce soir, c’était délicieux. Et facile. Disposer les tortillas sur le papier cuisson (chacun sa méthode), ajouter les bébés crevettes et la saucisse que maman avait préalablement préparés (pour ce midi), improviser une sauce vite fait, un peu de fromage à faible teneur en lactose (très important !) et au four !
« Il y avait de la salade, ma belle enfant. »
Oh, j’ai totalement oublié d’en prendre, quelle tête en l’air…
« Tu pourrais facilement ajouter quelques rondelles de carotte dans tes nachos. »
Voyons, on a des carottes ?
« Vous avez de la soupe. »
Certes, ce sera pour demain. S’il n’y a plus de restes à accommoder. Ou alors je ferai des biscuits salés…
« Tu es têtue quand tu veux. »
Pourquoi tu me dis ça ?
« Parce que c’est vrai. Tu pourrais ajouter des carottes à tes nachos. »
Je ne suis pas la seule à être têtue, je n’aime pas les carottes cuites. Je n’aime pas leur goût. Je suis très sensible au goût.
« Je veux bien me battre avec toi si tu veux. Mais je te verrai manger des carottes cuites et te régaler, dans cette vie, pas dans la prochaine, ma douce enfant. »
C’est bon je t’écoute.
« C’est ton amie que tu aurais dû écouter. »
J’ai acheté les vitamines. Je ne pouvais pas prendre l’autre boîte, il y a du lactose dans les comprimés.
« Non, l’autre amie, celle qui t’a appelée. »
Je l’ai écoutée. J’ai compris comment faire disparaître le décalage, de la bonne manière et donc pour de bon cette fois.
« C’est vrai ? »
Oui.
« Je vais pouvoir te laisser alors ? »
Je t’interdis de partir. Je veux que tu restes comme tu as dit que tu resterais toujours. Et puis toi c’est pas comme avec les autres.
« Tu vas faire en sorte de faire disparaître le décalage ? »
Je n’ai pas le courage. Pas encore.
« Tu veux que je t’aide à le trouver ? »
Je n’aime pas trop vos méthodes en l’occurrence !
« Je ne t’ai jamais donné que de l’Amour. »
C’est toi qui m’as envoyé l’appel pour que je m’en rende compte que la solution à mon vrai problème ne se trouve pas dans un nouveau travail. Et surtout pas celui-là. Ah la la, je te dirais bien que je suis à court d’idées…
« Mais je t’en ai soufflé une, à plusieurs reprises, de manière claire et intelligible. Elle ne te plait pas ? De toute façon, ça ne te coûtera rien d’explorer un nouvel espace. Quand tu étais enfant tu rêvais facilement, tu nous voyais, sous la forme de tes amis imaginaires. Tu inventais plein d’histoires. Tu étais une petite fille merveilleuse.
Et puis tu as grandi et tu as fermé des tas de portes l’une après l’autre. Nous t’avons aidée à en rouvrir certaines, tu en as ouvert d’autres.
Lorsque les enfants veulent s’évader sans se couper du monde, il leur suffit de faire appel à leur imagination. Fais appel à la tienne, pour jouer à nouveau et c’est tout. Tu peux essayer.
Montre-moi que tu sais accommoder toutes sortes de reste, ma belle Sylvie. Essaye, ce sera peut-être amusant autant que réussi. »
Si j’avais encore sept ans…
« Mais c’est le cas voyons. Tu auras toujours un cœur d’enfant, cela est un trait immuable de la personnalité de ton ego, vie après vie. »
Merci Lauviah. Mais je t’interdis toujours de partir !
« Tu vois, un cœur d’enfant. »
Lol !
« Si je m’éloigne c’est que je ne t’aime plus ? »
Non, je sens que tu m’aimes et que c’est un fait acquis. Parce que je t’aime aussi. Et même si tu t’éloignes quelque part tu seras toujours proche. Et jamais tu ne me quitteras, même si tu pars. Je préfère quand même quand tu es près. Voilà.
« Tu ne sens pas quand je m’éloigne. »
Je sens quand tu reviens.
« Un jour je ne reviendrai plus, mais tu sauras que je suis là. Autrement. Et ce sera parfait pour toi. »
Jouer donc ?
« Oui, jouer pour jouer. »
Ok.
Bonne journée à tous
crystallia
19 mars, 2014 à 1:16
Salut,
J’aime le chou-fleur par contre. Non ?
Bise
Cel
13 mars, 2014 à 19:04
Lol, ma soeur aussi est fâchée avec les carottes cuites, c’est quelque chose ! Quand ma mère en met dans les lentilles, elle les trie et me les donne xD !
Humm… je me demande bien comment on peut effacer ce décalage en jouant/imaginant quelque chose…
Je vais essayer de cogiter de mon côté… Ah mon coeur d’enfant, où es-tu? lol
Bise
lapriereducompositeur
13 mars, 2014 à 5:55
Les carottes cuites… Erk erk erk erk!!!
Par contre une fois un ami a fait une recette où je les ai miraculeusement aimées. Le secret résidait dans une sorte de marinade qui enlevait le sucré du goût. C’était très différent.
Bref, je connais pas la recette, mais j’dis ça comme ça hein.
Bon app! ^^