Bonjour à tous,
Il est temps de renouveler l’abonnement du blog. Or je constate que depuis plusieurs semaines, les dysfonctionnements se succèdent. Je ne suis pas du tout contente. Par exemple ce soir, je suis dans l’impossibilité d’aller voir les commentaires en attente. Et ce souci n’est que le dernier d’une longue liste.
D’un autre côté, fermer ce blog pour en ouvrir un autre ailleurs signifie perdre le bénéfice de cinq années de travail. Ce qui me déplait autant que de renouveler dans de telles conditions. Ça m’ennuie de payer pour un service dont je suis de moins en moins satisfaite.
« Ne paye pas. », me suggère Sammael.
Tu plaisantes ? Je paie pour qu’il n’y ait pas de publicité. Et pour que l’hébergeur continue de mettre mon blog en avant. Encore que, c’est moi qui écris régulièrement c’est donc moi qui fais le plus gros du travail à ce niveau.
« Justement, tu pourrais refaire cela ailleurs. »
Tu vas rire, je crois que je n’ai pas envie de lancer un autre blog. Avec le recul, je m’aperçois que j’ai beaucoup donné dans celui-ci déjà. Il n’y a pas de mystère, un blog vide ne génère aucun trafic. Moi j’aime le fait que celui-ci soit déjà connu et qu’il y ait plein de commentaires.
« Combien de commentaires ? »
Je n’ai pas le chiffre en tête, seize mille et quelques il me semble…
« Tu te noies dans un verre d’eau. Paye. Parce que tu veux garder ton blog tel qu’il est actuellement. Ne cherche pas ceci ou cela. Paye. »
Et si tout plante ?
« Nous ne devrions pas te dire cela, nous ne devrions même pas te répondre. Ton hébergeur ne te plantera pas comme tu dis.
Tu vas acheter les robes ? »
Seigneur, si je m’appelais Crésus, en l’occurrence je ne songe qu’à en acheter une.
« Pourquoi avoir donné les vingt euros que tu venais de retirer tout à l’heure ? »
J’entends, je n’ai que six euros pour finir le mois. On a beau être le 26, j’entends quand quelqu’un a besoin d’aide. La fin de semaine lui paraitra moins longue et ça compte. Les problèmes d’argent peuvent épuiser l’esprit Sammael.
« Tu comptais faire tes courses avec cet argent. »
Ce mois-ci je me suis bien débrouillée, je ne finis pas dans le rouge.
« Tu ne finis jamais dans le rouge. »
J’évite le plus possible, ce n’est pas très plaisant de se rendre compte que chaque heure qui nous sépare de la paye est un supplice. Il y a toujours des dépenses. Aujourd’hui j’ai vu qu’il faudra que j’aille vite faire de l’essence. Au supermarché j’ai voulu acheter du saumon et du pain sans gluten et de toute façon mon billet de vingt euros n’aurait pas suffi. Il faut que je passe à la pharmacie racheter les vitamines, je n’ai presque plus de coton à démaquiller, il faut que je rachète de l’eau, je n’ai presque plus de farine…
« Ta farine à dix euros. »
Dans ma prochaine vie je choisirai des intolérances moins coûteuses.
« Tu n’achètes pas le robot finalement ? »
Euh, j’en ai un. Petit, pas très puissant mais je ne fais pas des gâteaux pour cinquante personnes. Ce n’est pas urgent.
« Tu adores faire des pâtisseries. Tu te servirais du robot. »
Je réfléchis…
« Tu te souviens du temps où la farine te coûtait quatre-vingt centimes ? »
Sans gluten tout est plus cher, surtout en Martinique. Je vois aussi combien coûte mon paquet de biscottes. Heureusement qu’elles sont bonnes. De toute façon, la nourriture, les soins pour le corps, l’essence, ce ne sont pas des dépenses superflues à mes yeux.
« Le cabillaud coûte moins cher que le saumon. »
Oui pour une raison évidente, qui apprécie le goût du cabillaud ? Je ne regrette jamais d’acheter du saumon, surtout que c’est ma mère qui le prépare ensuite. Ma mère est un cordon bleu.
« Quand tu additionnes toutes ces dépenses non superflues, que reste-t-il pour le superflu justement ? Assez ou pas assez ? »
Ah Sammael, y aura-t-il jamais assez ?
« Plus terre à terre. »
Je ne dirais pas non à un peu plus lol !
« Posons la question autrement. Ta machine à pain, celle dont ta mère se sert pour ses propres gâteaux, elle ne te manque jamais ? »
Que veux-tu que je te dise ? Elle me dit de m’en servir aussi mais il reste plein de traces dans les espaces difficiles à nettoyer.
« Pourquoi l’avais-tu achetée ? »
C’est pratique une MAP, je mange sans gluten.
« Donc le robot serait pratique aussi. »
Je pense que je finirais par en acheter un, mais je ne vois pas d’urgence.
« Seules les urgences comptent ? Tu sais les identifier ? Jeune Sylvie. Il est urgent d’acheter un nouveau poudrier. Tu mets de la poudre presque tous les jours. Il est urgent de racheter des brosses à dent, tu as encore oublié. Mais il est urgent aussi de toujours garder de quoi te faire plaisir, juste pour le moral. Pour que les soucis ne soient pas trop épuisants.
Les plaisirs gratuits sont une bonne chose. Le sentiment d’avoir pu se faire plaisir est bien aussi. Plus largement il renvoie à la façon ultime de vous faire plaisir. Tu as réfléchi aux messages que tu reçois ? »
J’y réfléchis oui.
« Avec sérieux ? »
Oui, je ne comprenais pas pourquoi il fallait qu’il soit question de l’univers professionnel. Pourquoi à ce point-là.
« C’est une excellente question, petite fille qui tombe de sommeil. Tu n’es plus en état d’écrire, nous continuerons une prochaine fois. »
Lol, merci Sammael !
Bonne journée à tous
crystallia
29 mars, 2014 à 13:58
Bonjour,
Emilie, aux éditions La plage il me semble, il y a un livre de recettes sans laitage ni oeuf.
Je pense aussi que les allergies et intolérances ne sont pas dues au hasard.
Sinon pour les dysfonctionnements, ils sont une des constantes dont je me passerais bien !
Bise
miss x
29 mars, 2014 à 7:48
Lol, coucou people^^
@ cel! Moi aussi je me suis rappelé de cet article où elle râlait des problèmes techniques et espérait que ça s’arrangera lol,mais sur le coup je me suis plutôt dis »de nouveau »,lol
Cel
29 mars, 2014 à 0:19
Quand je t’ai lu, j’ai pensé « Déjà ! »
Je me souviens encore de l’article de l’année dernière où tu hésitais à renouveler ou non ton abonnement au blog, parce que tu avais encore des problèmes techniques. On dirait que certaines choses ne changent pas trop, lol !
Bise
Emilie
28 mars, 2014 à 7:20
Bonjour Sylvie,
Encore une fois, j’ai eu besoin de cogiter dans mon sommeil pour extraire ce qu’il fallait entendre dans « renouvellement ». Je trouve quand même difficile d’établir des priorités entre les besoins personnels de satisfaction et les exigences de la société qui s’imposent à nous, surtout si nous avons été éduqués dans le principe du renoncement à notre identité pour mieux satisfaire celle de notre famille. J’ai l’impression qu’il y a un rapport avec les intolérances alimentaires et les allergies comme si le corps parlait des priorités qu’il a du mal à exprimer – une sorte de rapport entre maladie et mal a dit. Je dérape car j’ai un enfant intolérant et allergique aux oeufs et à tous les produits laitiers et on me dit qu’il est simplement extrêmement sensible à tout, y compris aux aliments. Faire un gateau sans oeuf, sans lait, sans beurre, c’est le casse tête !