Bonjour à tous,
« Hier, le fiancé de ta cousine t’a dit qu’il y a encore un mois il ne voyait pas l’intérêt de se marier. Tu sais que ta cousine en revanche, le souhaitait. », me rappelle Gabriel.
J’ai bien aimé cette petite histoire.
« Il a dit qu’en fait, un jour qu’ils étaient à la maison tous les deux, elle a eu envie de peindre. Et tandis qu’elle s’affairait, il a soudain eu ce qu’il a appelé le déclic. Il l’a trouvée tellement mignonne tandis qu’elle peignait qu’il a compris combien il était heureux avec elle. Et il a su qu’il voulait l’épouser.
Et toi, tu étais sincèrement contente pour eux. Tu l’es toujours. »
Bien sûr.
« Ils veulent fonder une famille eux aussi. »
Lol, je suis sure qu’ils auront une belle famille.
« Toi tu es heureuse pour les gens quand ils te disent avoir trouvé ce que leur cœur désirait. Tu es sincèrement heureuse pour eux.
Je vais te poser la question une fois, une seule fois. Cette fois-ci j’aimerais que tu me répondes sincèrement. Penses-tu que tu vas te marier ? »
Non. Je ne crois pas.
« Nous allons faire une pause. Tu vas arrêter d’écrire pendant quelques jours. »
Pourquoi ?
« Pourquoi pas ? Je vais te poser une autre question, tu te souviens de l’épreuve d’histoire des idées politiques après 1789 ? »
Seigneur, j’ai failli y aller à blanc, tu parles si je m’en souviens.
« Pourquoi ? »
Je déteste l’histoire car il faut tout apprendre par cœur. Et je m’ennuie avec le par cœur. La veille de l’épreuve j’ai réalisé que j’avais tant repoussé mes révisions que j’étais à blanc. Je savais que j’avais séché tout le semestre, j’étais bonne pour rendre une copie blanche. Mais je ne pouvais pas prendre un tel risque, un zéro était hors de question. J’ai relevé le défi, j’ai étudié. Mais le courage m’a vite manqué, j’ai fait des choix, ceci plutôt que cela. Au final, je n’avais pu revoir que 4 sujets. J’avais sélectionné stratégiquement, j’étais inquiète quand même. Le lendemain, je découvre avec bonheur que les deux sujets au choix sont deux des quatre que j’avais révisé, j’ai eu 12.
« La veille de l’examen, pensais-tu que tu pourrais avoir douze ? »
Non, j’étais sure et j’avais de bonnes raison de le croire, que je récolterais une bulle !
« Tu pensais que tu rendrais une copie blanche. »
Oui lol ! Mais je ne voulais pas, alors j’ai étudié !
« Oui, tu ne voulais pas. Et tu savais qu’en travaillant tu avais une chance de réussir. En général tu ne te décourages pas quand tu as conscience de la portée possible de tes efforts. Tu es une personne travailleuse et surtout combattante. Tu as trouvé la solution sur un dossier dans lequel même l’avocat voulait abandonner. »
Si ça aboutit vraiment j’échapperai peut-être aux six mois d’essai, voilà ce que je vois.
« Droit devant toi. »
Oui.
« Mais quand tu as fait le tour des possibilités sans trouver d’issue, une fois, deux fois, cinquante fois, tu sais prendre la décision qui s’impose en général. »
Mon travail consiste à trouver des solutions. Si le passage à pertes est la solution, un jour il faut bien l’admettre. Moi je cherche à récupérer l’argent. Mais là où il n’y a rien..
« Tout est-il si simple ? »
Ce n’est pas simple. Ce n’est jamais simple. C’est comme pour tout. Je ne te dis pas que je ne souhaite jamais me marier Gabriel. Je te dis simplement que je ne pense pas que cela arrivera ou en tout cas pas bientôt. Si c’était comme avec l’épreuve d’histoire. Là, j’ai plutôt l’impression d’être dans le cas où je ne fais que retarder le passage à pertes.
« Et tu comptes le recommander quand ? »
Jamais pour le coup. Quand on est bloqué sur un dossier mais qu’on ne veut pas lâcher, on repousse toute action en espérant que si on n’a pas trouvé la solution aujourd’hui, on la trouvera demain. Je me dis que ce sera pour demain.
« Plusieurs personnes t’ont déjà raconté que justement au moment où elles n’y croyaient plus l’Amour est entré dans leur vie. »
Oui j’ai souvent entendu ça.
« Tu as entendu et vu beaucoup de choses. Tu en as vécu aussi. Et senti tellement d’autres. Nous n’allons pas te donner de conseil inutile. Tu n’as plus vingt ans, tu sais déjà beaucoup de choses. Notamment que chercher ou attendre parfois, produisent les mêmes résultats.
Néanmoins tu dois comprendre une chose, ce qui compte, c’est le déclic. C’est tout.
Après, tout le reste est accessoire. Même les personnes méchantes qui te disent qu’elles serait déçues que tu te maries avant elle. Ce n’était pas gentil de te dire ça. Et nous insistons là-dessus. Tu comprendras un jour pourquoi. Quand tu sauras ce qu’est le déclic. »
Je l’attends dans tellement de domaine le déclic !
« Tant mieux, cela prouve que tu as encore beaucoup de choses à vive. »
Merci Gabriel.
Bonne journée à tous
Bluebird
13 avril, 2014 à 17:05
Bonjour Sylvie !
A te lire j’ai eu un grand élan du coeur comme une prière vers la Source, pour que ce soit dans cette vie-là que tu trouves ce que ton coeur désire…
Je ne sais pas comment ça marche, mais j’envoie « quelque chose » depuis le coeur en espérant que cela puisse aider, »quelque part ».
J’y crois très fort.
Et je t’embrasse,
Sourire
Lara
shaka
8 avril, 2014 à 15:25
Salut Sylvie
Tu sens ça comme un manque ? Auquel cas, de quoi ? (tu es pas obligée de répondre hein :p )
Xavier
8 avril, 2014 à 12:44
Salut,
Sylvie,
Sa me fait écho je suis dans la même phase de questionnement…