Bonjour à tous,
L’ampoule de ma chambre vient de griller. Heureusement que j’avais fini de me faire les ongles. Je n’aime pas quand le vernis commence à s’écailler. C’est moche je trouve. Et en fait, je n’aime pas ce qui est moche. Tout devrait toujours être beau, vous êtes bien d’accord avec moi ? Disons que vous l’êtes. Je vous propose un petit jeu, très simple. Vous allez prendre une photo de vous que vous trouvez, disons, moyenne. Non vous ne pouvez pas utiliser un miroir ! Même au saut du lit.
Donc vous avez choisi votre photo. Eh bien, vous allez la regarder et vous demander ce qui vous déplait dedans. Si dans votre tête apparait soudain une liste de détails sans fin, souriez avec le plus de sincérité possible. Souriez à vous-mêmes.
Si seuls quelques détails (les même fameux détails) vous viennent à l’esprit, songez à autant d’éléments positifs au sujet de votre personne dans son entier.
Enfin, si en toute objectivité vous ne ressentez rien d’autre que de l’Amour pour l’image que vous avez devant les yeux, vous pouvez vous arrêter là.
Une précision toutefois, si vous ne parvenez même pas à vous tenir devant votre propre photo, eh bien refaites l’exercice avec une photo de vous enfant.
Cette première étape achevée, admettez que ce n’est pas la photo qui n’est pas terrible mais le fait que vous ne vous sentiez pas spécialement mis en valeur.
Alors, seulement maintenant, comprenez que ce ne sont pas vos traits qui vous donnent cette impression.
Nous pouvons passer au véritable exercice, celui qui est moins simple (il fallait bien y venir), déterminer ce qui pour vous donne du sens à la vie. C’est le fait de comprendre cela qui permet de prendre conscience de sa propre valeur et donc de ne plus avoir besoin d’assentiment extérieur (petit à petit).
Le souci ici est que notre ego est tel ce vilain collègue qui pour se sentir indispensable fait de la rétention d’informations. Votre âme ne demande qu’à vous offrir la réponse mais voilà, elle la transmettra d’abord au méchant collègue.
Il va donc falloir aller la chercher, dans le noir, au milieu des belles et des moins belles choses que le collègue peu arrangeant conserve jalousement.
Vous allez visualiser un labyrinthe, le but n’est pas d’en sortir mais bien d’entrer. Comprenez, le méchant collègue fera tout pour que vous tourniez éternellement en rond car ce qui vous intéresse se trouve au centre du labyrinthe. Afin de vous permettre d’avancer sans encombre, suivez-moi.
Lorsque vous entrez dans le labyrinthe, visualisez une porte rose qui s’ouvre. Je n’ai pas dit bleu, je n’ai pas dit orange. Le rose vous renverra à des énergies passées mais douces. Il est important d’entrer en soi par un accès sûr afin de ne pas se retrouver trop vite heurté par ce que l’on ne veut pas voir.
Derrière la porte rose une personne souriante et douce vous tend un fil doré. Vous le saisissez et ensuite vous avancez tranquillement. Si vous tournez en rond, tirez sur le fil.
Je préfère vous le dire franchement, même si d’aventure vous vous voyez arriver au centre du labyrinthe assez vite, vous n’y serez pas en réalité. Cet exercice est très difficile et très long à réaliser. Je n’exagère pas. Vous allez penser réussir une fois, puis quelques jours après, vous comprendrez…
Néanmoins il est intéressant car il nous permet de dénouer des nœuds en facilitant la prise de conscience.
Bonne journée à tous
Xavier
24 avril, 2014 à 16:13
Salut Sylvie,
aujourd’hui j’ai essayé à nouveau l’exercice, et derrière la porte rose en l’ouvrant d’ailleurs une lumière blanche intense puis un ange (être de lumière) souriant et il me tends la main, le fameux fil d’or apparaît je le suit mais une immense lumière blanche m’éblouit. Une immense étendue apparait, une sorte de jardin avec des couleurs rayonnante j’avance avec lui et un arbre. Un arbre immense une fois que je suis au pied de cet arbre je me rends compte que je suis infiniment petit par rapport à lui, j’ouvre mes bras comme encouragé par l’être qui m’accompagne et je me colle à cet arbre les bras ouvert….c’était apaisant.
Bise
crystallia
28 avril, 2014 à 11:40
Salut,
Superbe résultat Xavier.
Bise
crystallia
18 avril, 2014 à 11:45
Bonjour,
Prenez tous votre temps, rien ne presse.
Bise
Emilie
18 avril, 2014 à 7:00
J’aime beaucoup les exercices que tu proposes et j’ai essayé le labyrinthe : omg !
C’était le parcours du combattant et je me suis endormie avant d’arriver au bout après avoir traversé des ponts, plongé sous l’eau, escaladé, rampé. J’ai fini par me retrouver dans une salle avec un autel en or. Il fallait ouvrir l’autel et descendre à l’intérieur par des escalier. Au pieds de l’escalier, il y avait un long tunnel où il fallait marcher la tête en bas. Il menait à une plage donnant sur l’océan. Pas de bateau… J’ai du me tromper de route car je connais cet océan. Ce n’était pas le bon labyrinthe, j’ai du me tromper de porte. A refaire !
xavier
17 avril, 2014 à 15:52
Waw Sylvie !
C’est particulier, déjà le chemin menant au labyrinthe était au départ des haies, puis en béton, la porte rose mais usé par le temps, une enfant mais on dirait un chérubin (dans notre dimension pas d’ailes mais avec une aura je tiens le fil et ressens un fluide qui me traverse. J’avance le labyrinthe se transforme plus sombre, des escaliers, je tire sur la corde on change de direction je reviens dans un labyrinthe en béton, puis une sorte de forêt. donc je tire à nouveau je reviens au point de départ le couloir avant la porte mais là tout est transparent et je vois le ciel au travers sous mes pieds etc… A suivre
Bise
Cel
17 avril, 2014 à 8:52
Coucou Sylvie,
Merci pour le jeu ! Effectivement comprendre ce qui se cache au centre du labyrinthe semble être la clé de bien des choses… Je préfère plonger dans le noir plutôt que rester dans cet espèce de malaise.
Dis, Sylvie, pourquoi l’ego joue le méchant collègue ? Est ce qu’il a peur de se faire virer s’il n’est plus indispensable ? Pourtant, l’ego a bien une fonction, je ne comprends pas pourquoi il a si peur…
J’ai essayé mais je n’ai vraiment pas réussi…
Je vois le labyrinthe, c’est un bloc circulaire énorme, avec des murs en béton très épais, noir.
Il ressemble à une prison, je n’arrive pas même à y voir une entrée et à y pénétrer. Alors je visualise la porte rose , un rose doux, une porte arrondie dans la partie supérieure. Je n’ai pas de problème pour l’ouvrir, par contre je n’arrive pas à en franchir le seuil. Derrière pas de visage souriant, personne. Je vois le fil doré et je l’attrape, mais au lieu de réussir à suivre le fil, je ne peux que tirer dessus et il se déroule indéfiniment…
Est ce normal que je n’arrive pas à franchir le seuil ?
Bonne journée,
Bises,
atellys
16 avril, 2014 à 8:48
Coucou sylvie
J’ai toujours un peu de mal avec les exercices de visualisation toutefois ton jeu est vraiment intéressant. Je vais essayer
bises