Bonjour à tous,
Une de mes expressions drôles favorites est « consentement à l’impôt ». Je trouve tellement incroyable une telle ironie, dans les textes qui plus est. Le principe du consentement à l’impôt, c’est avec sérieux que les profs nous enseignaient cela à la fac en plus.
La semaine dernière quand j’ai reçu ma déclaration, je n’ai pu que constater qu’on ne m’avait pas oubliée, une fois de plus…
Bon, je vais consentir alors, comme le veut la loi. On ne paye pas parce qu’on est obligé, on consent. Après tout si on ne consentait pas les enfants n’iraient pas à l’école gratuitement, l’état des routes serait déplorable, la poste ne serait plus un service public…
Oh mais attendez, les usagers de la poste ne sont-ils pas en train de devenir peu à peu des clients ? Je vais prendre un autre exemple. Si on ne consentait pas, les frais d’hôpitaux seraient bien plus élevés.
Oh mais attendez encore, n’est-il pas fortement recommandé d’avoir une mutuelle ? Moi qui porte des lunettes par exemple, quand je constate la part du montant pris en charge sur la somme totale, je me dis que je suis contente d’en avoir une. Toutefois, ainsi que les textes l’indiquent, les lunettes sont un appareil de confort. Au même titre que certains appareils dentaires.
Le confort ne va quand même pas être pris en charge par l’État. C’est la raison du montant scandaleux de l’enveloppe allouée à chaque ministre pour ses frais personnels sans doute. Il faut croire qu’il existe quand même un confort nécessaire.
Mais je ne vais pas commencer à me plaindre, un de mes profs nous avait dit, devenez commissaire européen, c’est la planque, vous serez très bien payé et n’aurez quasiment rien à faire. Et je n’ai pas suivi son conseil !
Je sais, je le programmerai pour ma prochaine vie, commissaire européen. Non parce que dans celle-ci, j’ai le mauvais goût de ne pas aimer la politique. Cela n’aide pas…
Peut-être qu’il existe d’autres planques ceci dit. Ou pas ou peut-être qu’en fait je m’en fiche.
Certains de mes collègues ont pu acheter en défiscalisation et du coup n’ont pas à consentir à l’impôt. Moi je pense que je vais me tourner vers l’une de mes tantes qui sait comment remplir au mieux une déclaration.
Quelle mauvaise citoyenne je fais, pensez-vous peut-être. Je vais vous dire, je ne suis pas contre l’effort mais seulement si je vois concrètement pourquoi je dois en faire. Tant que je ne suis pas convaincue, il ne faut rien me demander. Ce doit être pour cette raison que j’ai tant de mal à faire du sport. Ou arrêter le chocolat. Non, je sais pourquoi je n’arrive pas à arrêter le chocolat.
C’est drôle, d’un côté il faut consentir et dans des tas d’autres, on le ferait volontiers seulement il n’y a pas matière on va dire. La vie est drôlement faite. On pourrait croire que je n’ai pas le moral ce soir, au contraire, je suis de très bonne humeur.
Je viens de vaincre ma flemme du moment et j’ai fait des cookies. Aux morceaux de chocolat naturellement. Un bon moyen d’accepter que la vie est drôlement faite justement.
Bonne journée à tous
crystallia
28 avril, 2014 à 1:28
Salut,
Un flan au coco, il est temps que je rachète du lait végétal…
Amandine, justement il y a une école en Martinique qui propose un enseignement différent, je trouve cela super. Les élèves choisissent quand et ce qu’ils veulent étudier.
Je pense que c’est le genre de concept qui gagnerait à se répandre.
Bise
Amandine
23 avril, 2014 à 13:15
t
Amandine
23 avril, 2014 à 13:15
Que dirais tu de créer une nv façon d’enseigner ? Des écoles qui auraient pour socle la sagesse et non le savoir et le conditionnement? peut être qu’ainsi nos enfants auront le privilège de ne plus être « consentant » d’un système qui depuis le départ leur bande les yeux .. Suis sur que ça coûterais moins cher plus ^^
atellys
23 avril, 2014 à 11:22
Coucou Sylvie
Quelle belle idée des cookies, ça me donne envie de faire un flan coco tiens avec du citron vert miam.
Tu as raison les petits plaisirs sont bien souvent à portée de main
Bisous