Bonjour à tous,
Ce matin encore j’étais au téléphone avec une amie, je lui disais que ça allait. Puis dans l’après-midi, début d’après-midi, j’ai de nouveau eu la nausée. Le pire c’est que je ne me suis pas méfiée, j’ai pris mon dafalgan, j’ai été m’allongée. J’étais fatiguée, je commençais à avoir mal à la tête, cette migraine stupide a duré des heures, j’ai eu un beau mal de ventre, je tenais à peine debout…
Heureusement qu’on est samedi et que je ne travaille pas. Ma mère m’a donné du vicks, oui le truc pour le rhume. Vous allez certainement rire, mais je l’ai utilisé comme le baume du tigre et cela a fonctionné, je n’ai plus mal à la tête. J’en ai mis sur mon ventre aussi et sur la poitrine. Si c’est un effet placebo, il est super efficace, je suis contente, je me sens enfin mieux.
Au passage elle m’a grondé. Comme quoi le fait de rester prostré dans un coin n’est pas ce qui aide à se sentir mieux. Ça me rappelle les trop nombreuses fois où elle a dû me soigner parce que j’avais mangé trop de bonbons ou de chocolat.
Ma mère déteste qu’on soit malade. Elle souffre avec nous et ne sent soulagée que lorsque nous sommes soulagés.
Mon père non plus n’aime pas ça. J’espère qu’ils n’auront pas le chikungunya.
Mon mal de tête revient, il est vraiment tenace, ça m’énerve. Bref, le but de cet article n’est pas de me plaindre ou de me faire plaindre, je sais bien que dans une semaine toute cette histoire sera un souvenir.
Simplement tout à l’heure tandis que maman me faisait la morale en me tendant le vicks, j’ai revu ce fameux schéma dont je me plaignais il y a quelques temps.
En général les gens qui m’aident cherchent toujours à me pousser, c’est ce que j’ai remarqué. Alors que ceux qui aident ma sœur lui donnent sans forcément attendre quelque chose en retour. Je sais, parce que je l’ai observé, que nous ne recevons pas tous le même genre d’aide.
Je me demandais pourquoi moi, j’étais souvent entourée de personnes qui cherchent à me pousser. Même quand j’aimerais mieux que ces fameuses personnes ne soient pas là justement.
« Il y a peu de gens qui font ce type d’observation sans se poser en victime. Toi, tu demandes ce que tu as à comprendre, ce que tu es venue apprendre, c’est bien cela ? », me demande Anahel.
Oui voilà.
« Et tu te poses la question tout en luttant contre le chikungunya. Pourquoi n’es-tu pas sagement allongée ? »
Je ne me repose pas bien quand je suis malade. Il m’est plus intéressant d’écrire avec vous, quand j’ouvre mon canal je me sens mieux.
« N’es-tu pas fatiguée ? »
J’ai essayé de dormir toute l’après-midi avec le résultat que tu sais. Ce n’est pas en restant allongée que je me reposerais tant que ce ne sera pas l’heure de me coucher.
« Qu’as-tu observé d’autre, ma belle Sylvie ? »
J’ai toujours à côté de moi les personnes qu’il me faut pour me rendre compte que j’ai les moyens de faire par moi-même les choses que j’appréhende par exemple. Je crois que ce n’est pas par hasard que je ne vis pas seule. Et je commence à voir ou du moins à accepter l’idée, que rien ne me pousse dans cette direction.
Bien au contraire régulièrement j’ai des petits rappels spirituels m’indiquant que ma voie est celle de la collaboration.
« Ce que tu ne cherches pas spécialement à mettre en œuvre dans ta vie. »
Comme tu dis. Pour une raison simple, d’une manière ou d’une autre je me retrouve souvent avec des personnes qui essayent de prendre le dessus sur moi. Alors je me dis qu’il y a quelque chose que je fais mal si certains ont l’impression qu’ils peuvent me marcher dessus comme ça…
« Tu arrives toujours à t’en éloigner. »
Oui.
« Pourquoi ? »
Parce que je suis douce mais pas faible. Mon esprit n’est pas faible. Et je ne supporte pas qu’on veuille me commander. Pour une raison que je peine encore à identifier, c’est surtout avec les hommes que je rencontre ce problème tôt.
« Tu les remets à leur place tout aussi tôt. Souriante petite Sylvie. Tout le monde t’a fait la remarque à la banque, tu es souriante. Et tu aimes t’habiller, tu ne crains pas d’être sexy. Tu prends beaucoup de choses avec légèreté, en apparence. Tu assumes avec assurance les compliments sur ton physique ou tes tenues.
Ce n’est pas que certains pensent pouvoir te contrôler facilement, c’est qu’ils aimeraient. Parce que tu as une attitude déstabilisante. Tu n’es pas réservée, tu ris, tu laisses à penser que tu connais ton pouvoir de séduction, tu discutes avec tout le monde.
Tu donnes l’impression à certains que la seule façon de te séduire, est de se montrer plus fort que toi.
Retiens ceci, la plupart des hommes n’apprécient pas qu’une femme soit consciente de sa séduction. Parce que la séduction est une arme de pouvoir. Une femme consciente qu’elle possède une telle arme ne restera pas sagement à la maison. Elle n’en n’a pas besoin, il lui suffit d’utiliser cette arme pour obtenir ce qu’elle veut.
Tu as pris conscience toute seule que tu ne pouvais pas encore faire publier ton livre sur les rêves car il te semble incomplet. Pour diverses raisons qui résonnent en toi. Elles sont donc justes, nous n’allons pas en discuter et respectons ton choix.
Pour autant, tu veux toujours ta maison, alors tu étudies d’autres possibilités. Aucune n’inclut de te mettre en ménage avec un homme qui aurait déjà un logement. Parce que tu sais que tu es capable de t’occuper de toi-même.
Tu sais bien qu’il existe beaucoup de femmes plus belles que toi. Mais tu as confiance dans la femme que tu es parce que tu sais qui tu es.
C’est cela qui est déstabilisant. Pour certains hommes. Et c’est cela également qui t’attire l’animosité de certaines femmes.
Peut-être qu’il n’y a rien que tu fasses mal. Peut-être plutôt que quelque part tu fais trop bien.
Continue de fuir les hommes autoritaires, tu mérites d’être avec quelqu’un qui saura te respecter. Quelqu’un qui aura envie de te pousser. Remarque que les gens qui te poussent sont des gens qui t’aiment. Et qui croient en toi.
Peut-être que ce dont tu as besoin c’est que d’autres te voient aussi. Ainsi tu peux donner le meilleur de toi. Parce que tu l’as déjà compris, tu réalises des choses plus intéressantes quand tu fais aussi pour les autres. Et pas uniquement pour toi. Tu prends plus de plaisir aussi.
Maintenant que je t’ai répondu tu vas aller te reposer. Et te souvenir que la maladie peut aussi être l’occasion d’écouter les besoins de son corps. »
Donc il y a une raison à ce mal de crâne incessant ?
« Peut-être est-il lié au reste ? »
Merci Anahel.
Bonne journée à tous
AliaCristal
18 mai, 2014 à 14:55
Ce que je trouve magnifique dans une relation c’est de pouvoir « se pousser » s’entraider et s’entraimer tout en restant soi
Les gens plein d’Amour avec eux mêmes, les passionnés de leur vie savent bien ça puisque c’est naturel c’est leur fond naturel
Avec des gens équilibrés qui ont déjà une belle avancée intérieur et recherchent un véritable bien être en eux même sur tous les plans, cela est possible
Je sais que ça existe parce que ça existe déjà en moi, (et parfois en échange éclair avec une belle Ame croisée au détour d’un chemin) je sens mon féminin et mon masculin être comme ça l’un envers l’autre si on peut dire et c’est très agréable ^^
Mais ce n’est pas parce qu’on est dans la spiritualité comme on dit que l’on est ainsi
Je pense à certains artistes, humanistes, avec qui il est réellement bon de vivre et d’avoir une relation
Les gens qui font des foudres je n’en ai plus envie , ce n’est pas ma vie ce n’est pas comme ça que je la vois ou la conçoit. Ces gens s’éloignent alors naturellement desfois sans plus me répondre ou en faisant « scandale » souvent je suis seule , mais seule avec moi même c’est encore tellement plus délectable ^^ que d’être « accompagnée » comme ça lol
La dernière fois que je me suis affirmée il a plus des cordes mais je me sens mieux que jamais
Comme quoi il faut toujours continuer sur SON Chemin
Bisous !
Cel
18 mai, 2014 à 12:33
Bon repos
Parfois, ça semble en effet destabilisant d’être face à quelqu’un qui fait tout « trop bien ». Mais je pense que les réactions de rejet (animosité des autres femmes) sont quelque part liées au fait que ces personnes là de te voient en miroir, et ont quelque part conscience qu’elles ne font pas ce qu’elles devraient, qu’elles n’agissent pas dans le bon sens pour elles-mêmes, à l’opposé de toi.
Bises
PS : Parfois, j’ai aussi envie de te pousser (même si ce n’est pas ma place, l’envie existe) parce qu’en effet, tu sembles déjà avoir toutes les qualités nécessaires à ce que tu n’oses pas toujours faire.
Lilianah
18 mai, 2014 à 4:59
Je suis avec toi, ma belle !
Bisous
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