Bonjour à tous,
Je voudrais ce soir que nous revenions ensemble sur les bienfaits de la prière. L’idée n’est pas de convaincre quiconque ou de donner une méthode précise.
Je l’ai déjà dit et reste convaincue que chacun en la matière sait ce qui lui convient. Certains aiment prier comme on le leur a appris. Pourquoi pas.
D’autres se sentent plus libres et s’expriment à leur manière. C’est mon cas.
Je discutais avec un collègue il y a quelques semaines et il était choqué d’entendre que je croyais en un dieu mais que je n’avais pas de religion précise. Il m’a clairement reproché de vouloir les avantages sans les inconvénients.
La religion est un cadre m’a-t-il dit. Comment croire en Dieu sans cadre, sans rien pour le définir ?
Lui-même m’a confié avoir choisi d’élever ses enfants dans la religion de ses parents pour les bienfaits de ce cadre justement. Et il n’a jamais voulu accepter l’idée que je ne ressente simplement pas le besoin d’avoir une religion.
Certes avec des guides spirituels qui répondent à toutes mes interrogations, je n’ai pas besoin d’un guide religieux. Je reconnais que je ne me suis pas confiée à ce point-là auprès de mon collègue.
J’ai déjà dit à un collègue, devenu ami, que j’étais médium. Je l’avais dit à mon ancienne directrice également, mais je continue de choisir ceux à qui je me confie.
Sur le moment toutefois, j’ai été surprise qu’il ne veuille pas me croire quand je lui disais que je croyais sincèrement en un dieu. Pour moi, Dieu n’est pas la religion. Et il n’est pas nécessaire d’être médium pour sentir sa présence, ce que bon nombre d’entre vous pourraient sans mal confirmer.
Je lui ai demandé si lui-même avait la foi. Il m’a répondu que l’idée de l’existence de Dieu ne lui déplait pas. Mais il n’a pas la foi.
Moi je peux dire que je l’ai. Cette foi qui m’anime, cette foi sans cadre apparent est tel le pilier qui maintient tout en place. Celui qui me permettait de dormir la nuit quand je savais pourtant que j’allais être expulsée. Celui aussi qui m’a permis d’affronter l’une de mes plus grandes peurs, celle de décevoir, en disant à mon père que je ne souhaitais pas continuer à conduire avec lui tandis que je préparais mon permis.
Pour lui, c’était un moyen de passer du temps avec moi, il se sentait utile en tant que père. Je me sentais étouffée, je ne me voyais pas arriver.
C’est ce même pilier qui plus récemment m’a permis de ne pas péter un câble, au sens propre, tandis que je subissais ce harcèlement moral dans mon précédent travail.
Mais c’est également ce pilier qui me permet d’apprécier les petites synchronicités positives qui me rendent la vie plus agréable. Les petits clins d’œil aussi. J’aime quand j’ai envie d’aller faire un tour en sortant du travail parce qu’une idée soudaine m’est venue et que je découvre que la route est totalement dégagée (quand elle devrait être bouchée).
J’aime aussi quand j’arrive sur un parking bondé et que je fais une petite prière pour trouver une place, en découvrir une facile d’accès.
J’aime encore plus quand j’ai attendu le dernier jour pour aller déposer ma déclaration d’impôt, me voir suggérer une route pour découvrir ensuite qu’en fait, l’accès normal était bouché. (C’est malheureux toutes ces personnes peu sérieuses qui attendent la dernière minute…)
Mais surtout j’aime quand je m’apprête à faire une bêtise et que je reçois un petit avertissement bien pratique.
Alors me direz-vous, tout cela est sans doute lié à ma médiumnité. Mais justement, quel plus exemple que la Divinité existe ? Je l’ai déjà dit, mais je vais me répéter, on ne peut pas être médium sans croire en la Source ou le nom que vous voulez.
Chaque matin quand je reprends conscience, mes guides sont les premiers à me dire bonjour et ils m’aident même à me lever parfois (reconnaissons-le, il n’y a pas assez d’heures dans certaines nuits).
Pourquoi sont-ils là, auprès de moi, si ce n’est parce que je suis aimée ?
Bien naturellement je ne suis pas la seule à l’être. Quiconque peut dire avoir rencontré Dieu, sait qu’il l’est également.
Alors, comment se fait cette rencontre, pourquoi apparait-Il/Elle à certains et pas à d’autres ?
Eh bien, je pense que pour chacun de nous, Il/Elle apparait sous la forme qui convient. J’ai vu la Déesse par exemple. Moi qui avait appris à l’église que Dieu était notre père à tous.
Moi qui avait appris que tous les personnages marquants de la bible, ayant joué un rôle actif positif, étaient des hommes.
J’ai rencontré la Déesse et elle m’a parlé. Ensuite seulement j’ai compris qu’Il/Elle était à la fois masculin et féminin. Moi je suis une femme, je suis une messagère quand même.
Parce que le sexe n’a pas d’importance. C’est une notion terrestre qui à l’échelle de l’âme n’a pas de sens.
Et à une échelle spirituelle, seul ce qui résonne comme une vérité prend du sens. C’est la raison pour laquelle j’affirme depuis des années que tout le monde sur Terre ne voit pas que la Lumière.
Tout le monde n’aime pas de la même manière. Et cela est normal. La sagesse, la profondeur et la sincérité pourtant peuvent se retrouver en chacun. Mais pour nous comprendre les uns les autres, il faut accepter l’idée que tout le monde n’aime pas de la même manière.
Tout le monde ne perçoit pas la Source à l’identique et de la même façon que sur Terre certains vivent dans des endroits chauds alors que d’autres vivent dans des zones plus fraîches, tout le monde ne reçoit pas la même chose de la Source. Le même type d’énergies.
Pour cette raison, la prière ne parait pas apporter les mêmes bénéfices à tout le monde.
Dans mon cas, elle est source d’apaisement et me renvoie immanquablement au pilier qu’est ma foi. Mais je sais que pour d’autre elle est un rappel à soi, une manière de se fixer des objectifs. Elle peut aussi apparaître comme une marque de respect. Entre bien d’autres choses.
Le bénéfice personnel que nous tirons de nos prières est fonction de la foi que nous plaçons d’abord en nous-mêmes car seule la conviction permet et ce aussi bien sur la Terre qu’au Ciel si je puis dire.
Toutefois, il est aussi fonction de cette capacité que nous devons avoir à réaliser que dans chacun de nos actes, nous sommes accompagnés.
La prière, quoiqu’elle représente pour nous, est une manière de nous connecter à notre part sacrée.
Bonne journée à tous
Cel
31 mai, 2014 à 20:48
Bonsoir,
Merci Sylvie pour ton avis et ton écoute
J’avoue que la spiritualité est déjà quelque chose de si confus et complexe à cerner pour moi, que prendre un chemin inconnu n’est pas attirant… Mais si ce chemin peut me mener directement à la Source, alors je peux prendre le risque de l’inconnu je suppose…
Bluebird, mes pensées douces de soutien t’accompagnent. Je comprends parfaitement quand tu parles d’errance dans le Gris… oui c’est ça. Je comprends ta soif de Lumière.
Courage à toi dans cette épreuve, j’espère que ce chemin t’apportera un baume réparateur et une porte vers un plus bel épanouissement.
Bises,
Cam
Bluebird
31 mai, 2014 à 7:38
Oui, ça m’aide vraiment.
Merci Sylvie
Bises
bluebird
30 mai, 2014 à 23:40
Merci Sylvie.
Mon coeur est blessé, il a du mal à s’ouvrir, mais il est plein d’élan vers la source.
C’est comme si j’envoyais un appel tout la journée, comme si je cherchais à me relier,avec une intension de connexion et d’amour…Je me sens comme un enfant qui a besoin de rentrer à la maison !
Cela peut remplir les journées, dans chaque instant du quotidien, c’est là, comme une sensation qui se glisse entre les pensées,les gestes.
C’est ce qui me permet de rester debout, connectée à moi-même aux moments les plus difficiles : je suis en train de rentrer à la maison, je suis en train de retrouver le chemin vers moi-même (et vers la source ?)
Aujourd’hui, j’ai terriblement mal. Mais je sens que c’est ma route, que l’ame de mon compagnon est sage. Nous avons l’un et l’autre des chemins différents à parcourir, et notre vie commune nous en empêche.
C’est dur. Mais ça me propulse malgré moi dans cet élan de prière, comme le sens moyen, le seul chemin possible pour traverser.
Et sur ce chemin, c’est trop dur d’être dans le Gris. J’ai soif de lumière et de couleurs…
Lara
crystallia
31 mai, 2014 à 2:40
Alors visualise les couleurs et la Lumière.
Bise
crystallia
30 mai, 2014 à 22:31
Bonsoir,
Camille je n’avais pas vu ton dernier message.
Eh bien, oui une telle voie existe. Si tu vois une trappe s’ouvrir, n’hésite pas.
Tu vois, il existe pour chacun un chemin qui mène directement à la Source. Si ce chemin se présente sous tes pas, va sans crainte.
Lara, je te soutiens dans cette épreuve. Toi aussi, tu peux ouvrir ton cœur et t’exprimer librement, tu seras entendue.
Bise
bluebird
30 mai, 2014 à 19:23
Bonsoir Sylvie,
Mon compagnon a choisi de reprendre sa route et de mettre fin à notre mariage après 8 ans ensemble.
Je traverse la douleur.
Dans cette épreuve, je découvre la prière.
Je ne sais pas communiquer avec mes guides, mais je sens que je suis aimée et qu’ils me soutiennent.J’ai besoin d’amour, de lumière. Besoin de sortir du Gris !
Camille, je n’ai pas tes capacités médiumniques, mais moi aussi je sens que j’ai été dans le Milieu très longtemps, et que je n’en peu plus. Je le vis comme une errance…j’ai soif de Lumière.
Est-ce qu’on peut prier, Sylvie, pour demander à mieux sentir le contact à la Source en nous ?
Lara
Cel
28 mai, 2014 à 13:20
Bonjour Sylvie
Je comprends ta métaphore ^^ Justement, je me heurte à l’absence de gourmandise (même plus envie de chocolat…), d’une manière générale… Je n’ai plus envie, ça ne parle plus à mon coeur. Et je sais que c’est intimement lié à ça, à ma perte de foi et le reste.
Or la joie se manifeste chez moi quand je laisse parler mon cœur, quand j’aime de manière pure, quand je m’émerveille des milles petites choses fabuleuses qui m’entourent (la rosée du matin, un papillon qui passe, une belle fleur…).
J’ai une question bizarre à te poser Sylvie. D’après toi, est ce qu’il peut exister une autre voie que l’Ombre, la Lumière ou le Milieu ? ça t’évoque quoi ?
Et si je voyais une trappe s’ouvrir du plafond de ce seuil neutre, et une échelle de corde en descendre, sans savoir d’où elle vient, et où elle va ? Mais ce n’est ni dans l’Ombre, la Lumière ou le Milieu…
Ahahah, je ne comprends rien ! ^^
Bises
crystallia
28 mai, 2014 à 1:58
Ok…
Tu vois, il est très important de cultiver sa gourmandise, c’est un des éléments qui permettent de rester dans la joie.
Comment se manifeste la joie au travers toi ?
Bise
Cel
27 mai, 2014 à 21:39
Bonsoir Sylvie,
J’ai longtemps réfléchi avant de faire mon choix dans ma vision. Je ne veux pas de la porte grise, parce que je n’en peux plus du Milieu, c’est trop dur, je ne supporte plus.
J’ai soif de joie et de pureté. J’aime la sensation de la Lumière pure, la canaliser. J’aimerai aussi ressentir ma connexion à la source dans l’amour, et me sentir entourée. Chose qui ne m’a jamais été offerte au Milieu, où les guides sont très peu présents (c’est « débrouilles toi toute seule »).
Et je ne pense pas pouvoir trouver joie et légèreté dans l’Ombre… Je veux plus apprendre mes leçons spirituelles dans une telle souffrance… (je demande peut être la lune ? lol)
J’admire ta capacités à ne pas te décourager pour les gâteaux…
J’aimerais bien dire que je vais faire la même chose pour les portes, que celle ci ne me convenait pas et que je peux en prendre une autre. Mais je n’en ai pas la foi…
Allons manger du chocolat ! Lol
Bises,
Cam
crystallia
26 mai, 2014 à 23:18
Bonsoir Camille,
Pourquoi la porte blanche ?
Pourquoi pas une des autres ?
Peut-être que le choix peut se faire autrement. Qu’y a-t-il dans la Lumière que tu ne puisses pas trouver ailleurs ?
Hier soir j’ai fait des biscuits. J’ai eu un tel mal de ventre, c’était plutôt explicite. Mais pas assez il faut croire, j’en ai remangé ce matin, mauvaise idée.
Cette divine tablette de chocolat noir aux noisettes n’est pas pour moi semble-t-il. Et d’ailleurs, je remarque que je réagis souvent mal aux noisettes…
Ah, la bonne nouvelle c’est que je réagis mieux aux amandes et c’est très bon aussi avec du chocolat.
Je vais tenter de nouveaux biscuits !
Bise Camille
Cel
26 mai, 2014 à 22:53
PS : c’était un trait d’humour sur les larmes, mais en vrai tu es forte pour émouvoir tes lectrices (et me faire pleurer moi lol)