Bonjour à tous,
Je n’ai rien à me mettre. Sérieusement, plus rien.
« En trois mois qui viennent de s’écouler, personne ne t’a vue porter deux fois la même tenue au travail. », me fait remarquer Roéchel.
Justement, à l’exception d’une ou deux robes…
« Porte-les. »
Je vais voir.
« Tu referas le plein à Nantes. Et ainsi tu vaincras la malédiction du placard vide. Petite fille insouciante. Les malédictions te font rire ? Tu as passé la journée entre les ailes d’un Dragon rouge. Il est rare que tu croises des Dragons ailés.
Encore plus rare de te voir te lamenter au sujet d’une malédiction. Mais tant qu’elles sont de ce type, ce n’est pas bien grave. Mets la robe noire demain. Tu pourrais la mettre avec ton nouveau collier.
Ainsi tu porteras une tenue que personne n’a encore vue. »
Je te déteste.
« Nous te proposons une initiation sombre. »
Non merci. Je ne suis pas intéressée.
« Par contre tu apprécies de te faire draguer par tes collègues. »
De quoi tu me parles !
« Cesse de faire l’enfant. Tu vas suivre une initiation sombre, je serai ton guide principal. »
Tu es froid comme la glace quand tu veux. Je préfère Sammael.
« Nous commençons ce soir. »
Je refuse que tu sois mon guide principal. Je ne veux pas de cette initiation.
« Tu mettras la robe noire demain. »
Je n’en ai pas envie.
« Tu porteras la robe noire et tu décideras si oui ou non tu veux sortir avec l’un des trois comptables. Vois les choses du bon côté, tu as le choix. Il sont tous les trois à attendre un signe de ta part. Alors, si tu décides que finalement aucun ne te plait, fais en sorte qu’ils le comprennent.
Fais en sorte d’éviter d’entendre une nouvelle fois, moi aussi je me laisse désirer. Celui-là est d’ailleurs venu te dire franchement, dans ton bureau, qu’il voudrait sortir avec toi. »
Il m’a prise au dépourvu ce jour-là.
« Tu as eu le temps de te remettre. »
Certes, mais tu vois je ne pensais pas à lui comme ça.
« Et pourquoi ne l’a-t-il toujours pas compris ? Tu as passé l’âge de jouer à la reine des abeilles. Ne sois pas ce genre de femmes, tu vois bien que tu n’es pas capable de l’assumer.
Tu es plutôt douce dans le fond. Les femmes douces ne sont pas des femmes fatales, conduis-toi en adulte.
Si tu n’es pas intéressée ne donne pas de faux espoirs. »
Je n’ai jamais voulu donner de faux espoirs. Je voulais être sympa, c’est tout.
« … »
Bon d’accord, j’étais contente de voir que je leur plaisais. J’ai bien aimé jouer à la reine des abeilles comme tu dis. Mais, je n’ai pas donné de faux espoirs, je n’ai dit oui à aucun d’eux.
« Leur as-tu dit non ? »
…
« Bon, tu as suffisamment joué, il est temps d’agir en conscience si tu veux voir ta vie prendre un tour différent. Celui des trois comptables qui te plait le plus est justement la personne la plus aimée de toute l’entreprise. Le plus connu, le plus drôle, le plus amical. Le genre d’individu solaire qui saurait se faire apprécier n’importe où.
Ce n’est pas son sex-appeal qui te trouble.
Tu as besoin de réaliser ce que tu veux vraiment.
Tu vas suivre une initiation sombre, je vais te guider. D’accord ? »
Ok.
« Bien, je t’avais dit que nous commencions ce soir. Lors de ta première initiation, lumineuse, l’une des premières choses qui t’avait été enseignée est que le temps n’existait pas. Sans te donner d’explication. Tu avais par la suite compris toute seule.
L’idée était de t’aider à voir au-delà de ton conditionnement. Nous allons creuser dans cette même direction. Le destin n’existe pas. Et afin que tu ne tournes pas en rond trop longtemps, considère le fait qu’en Martinique, une très grande majorité de personnes continuent d’honorer le culte qui avait été imposé à leurs ancêtres esclaves.
Ou plus proche de toi qui a rejeté toute religion, considère le fait qu’une majorité de femmes considèrent qu’être belle c’est éveiller le désir des hommes.
Ensuite, nous aborderons la notion de pouvoir personnel puis celle de la compréhension de son environnement naturel. Petite fille, il est temps de grandir.
Tout en restant une femme. Nous aborderons aussi la question du sexe et la nécessité d’accepter le sien. Curieux alors que l’âme n’en a pas ?
A mesure que le deuxième et non pas second, mur de conditionnement tombera, tu verras que ce n’est pas si difficile d’avancer en confiance dans la vie.
Passe une belle soirée. Mais demain il faudra quitter les ailes de ce Dragon. D’accord ? »
Ok. Merci à toi Roéchel.
Bonne journée à tous
crystallia
25 octobre, 2014 à 21:30
Bonsoir,
J’ai dû le faire, ici et là…
Bise
Maëva
25 octobre, 2014 à 20:58
Bonsoir, pourquoi n’as tu pas publié la suite? C’est vraiment intéressant !
Merci beaucoup pour ce blog
crystallia
9 juin, 2014 à 12:10
Bonjour,
« Ce qui doit arriver arrive toujours parce que quelque part, Nous le voulons. »
C’était la réponse de Roéchel.
Bise
Nicolas
8 juin, 2014 à 9:30
Bonjour
Tu es de la lumiere comme j’en suis, tu as Dieu en toi, comme je l’ai en moi, comme chaques lecteurs de ton blog, chaques personnes l’a en lui sur terre et ailleurs l’a en lui.
La lumiere est l’origine de tout et est en tout encore maintenant. Les atomes qui te composent son de la lumiere, un preuton, un neutron assemblé, liée par leur vibration, un électron les entourant, tournant et brillant lui aussi…. Tout cela c’est de la lumiere. Ce que tu ne vois pas, c’est ce que ton égo ne peut, ne veux voir à cause du voile que nous sommes créé par légo.
Tu as un toi divin sylvie, et c’est de la lumiere. L’ombre n’est rien de plus que ce que l’homme c’est créé sur des milliard d’année en écoutant, se créant un égo illusoire et en utilisant ca part divine, ca part de Dieu en lui en la rabaissant à l’humain que nous sommes devenu. Sylvie sois lumiere et n’écoute que Dieu en toi. C’est l’unique vérité.
bises
Emilie
6 juin, 2014 à 7:50
Bonjour Sylvie,
Le destin et le temps n’existent pas ! je vois où on veut en venir … comme s’il y avait un gros bourdon qui faisait bruisser ses ailes dans le coin ces derniers temps. Le destin n’existe pas sauf qu’en l’occurrence, envie ou pas envie, il faut faire avec les bourdons. Un gros bourdon vient de frapper au carreau de ma fenêtre tandis que j’étais en train d’essayer de comprendre le pourquoi du comment « aller cueillir le destin à sa racine » comme on arrache une mauvaise herbe dans notre jardin.