Bonjour à tous,
« Quel drôle de rêve et quel drôle de message. Mais avoue qu’il t’a soulagée ? », me demande Roéchel.
Je ne comprends pas ceci dit.
« Parce que tu as oublié un détail. Petite fille peu confiante. Est-il possible quelques temps avant un examen de rêver que vous allez échouer ? »
Bien sûr.
« Tu te souviens qu’avant ton expulsion tu recevais des messages te disant de dire la vérité à tes parents ? »
Je me souviens.
« Si tu avais écouté tu n’aurais pas été expulsée. »
Je sais, je le savais aussi à l’époque. J’avais peur de leur réaction.
« Tu as quand même dû leur faire face. »
Oui.
« Et ils t’ont vite pardonné. »
Oui, ils étaient surtout déçus que je ne me sois pas tournée vers eux. Au temps pour moi.
« C’est ainsi que vous apprenez. »
Apparemment.
« Quand vous recevez un message vous disant que vous allez échouer à un examen, que faîtes-vous en général ? »
On travaille ! C’est la seule chose à faire.
« Et que se passe-t-il peu après bien souvent ? »
On fait d’autres rêves, qui nous annoncent qu’on a toutes les chances de réussir.
« Quand une leçon est comprise, elle n’a plus de raison d’être. Et donc le message change. Il évolue. »
Me dire que j’étais bisexuelle…
« C’était la partie intangible. »
Et que je tomberai amoureuse d’une femme…
« C’était la possibilité. »
La possibilité ?
« Tu te souviens de ce que nous t’avons expliqué ? Vous êtes tous bisexuels à la base. C’est pour cette raison que d’une vie à l’autre vous aimez des hommes ou des femmes ou que vous êtes vous-mêmes des hommes ou des femmes.
Tu as choisi de t’incarner sans aliéner cela. Mais finalement qu’as tu compris ? »
On ne tombe pas amoureux d’une âme. On tombe amoureux de la personne qui nous convient à un moment donné ou alors de celle qui nous convient dans cette vie précise.
« Les expériences ne servent qu’à vous permettre d’accéder à la compréhension. Si le fait de vivre une expérience n’est plus nécessaire à votre évolution, la possibilité disparait. »
Je vais te dire une chose, une chose relativement grave mais pourtant vraie. Il est possible qu’une maladie aussi soit une possibilité. Et juste une possibilité.
Nous t’avons déjà dit que la fatalité n’existe pas.
Donc quel message as-tu reçu au réveil ? »
Tu peux aimer des hommes et juste des hommes.
« Tu savais que tu ne t’intéressais pas aux relations entre femmes. Et que tu étais bien plus attirée par les hommes. Le message était juste pourtant.
Cela te semble curieux ? Du moment que ce que tu devais apprendre au travers cette expérience a été compris, elle n’a plus de raison de s’appliquer. »
Tu vois, quand tu énonces cela, tout parait simple et pourtant, ça m’a beaucoup secouée.
« Oui, parce que tu es une enfant peu confiante. Il t’a été dit une chose il y a longtemps. Si tu l’avais gardée dans ton cœur, tu n’aurais pas été autant ébranlée.
Tu as compris la leçon, mais ailleurs tu as échoué et cela était prévisible. Petite fille.
La foi est telle le rocher au milieu de la rivière tumultueuse. Quoiqu’il arrive, quand bien même les flots se déchainent, il ne bouge pas. Ta foi est plutôt pareille aux grains de sable qui se baladent dans le désert au gré du vent. Au gré des trop nombreux vents.
Un peu comme ta confiance en toi-même ou dans la vie. Petite fille. Tu aurais dû savoir tout de suite que le vrai point n’était pas de déterminer si tu préfères les hommes ou les femmes. A une échelle spirituelle, cela n’a aucune importance puisque de toute façon au cours de toutes tes existences tu as aimé des hommes et des femmes.
Tu as échoué à la première partie de mon initiation et je suis plus sévère que Lauviah ou Gabriel. Mais aussi juste. Je vais te dire pourquoi tu as échoué, au lieu de te laisser chercher dans la mauvaise direction.
Arrête de te soucier de ce que l’on peut penser de toi, petite princesse. »
Merci Roéchel. Mais ça me fait drôle d’entendre que j’ai échoué.
« Tu apprendras qu’un haut niveau d’exigence est souvent nécessaire à la réalisation de soi. Tu comprendras que le chemin le plus rapide est aussi le moins direct.
Et alors tu réaliseras qu’il ne saurait y avoir de réussite sans but connu et reconnu.
Cela fait un premier échec, nous savons qu’il y en aura d’autres, petite fille. Mais tu apprendras. »
Bonne journée à tous
Miss X
22 décembre, 2014 à 22:52
Je me relis.
Au final , je suis pas morte.Je vais pas dire que ces derniers mois ni ces dernières années n’ont pas été dures , mais je vais beaucoup mieux depuis des années , c’est dingue le temps que ça dure..ça vous paraît presque éternel le mal-être , ..pas éternel..cependant ça vous rends chaque jour dur. Voilà depuis quelques années que j’ai pas été aussi..aussi quoi? Proche de ce que j’ai connu , je crois , avant d’avoir vécu tout ça..
Je rédecouvre on va dire.
‘Fin bref. Lol..
Bise
crystallia
19 juin, 2014 à 1:33
Bonjour,
On est plusieurs à être influençables je crois. Heureusement la foi en soi se cultive, pour toi aussi Mélissa.
Bise
miss X
18 juin, 2014 à 20:18
Coucou,
Merci Arc et merci à Sylvie d’avoir créé ce blog et permis de nous exprimer dessus. Bisous
Bluebird
18 juin, 2014 à 9:07
Bonjour Sylvie,
Waouw. C’est quelque chose, l’initiation sombre…
cela m’ouvre l’esprit sur le rôle des épreuves dans la vie.
Sylvie, mon ex-compagnon m’a dit ce matin: « On s’est aimés parce qu’on était l’un et l’autre la bonne personne à ce moment-là de notre vie. »
J’ai cru que c’était toi qui avait parlé. C’était presque mot pour mot la leçon de Roéchel !
Il a aussi ajouté en substance : » Il ne faut rien regretter. On s’est vraiment aimés.Mais maintenant, on n’est plus la bonne personne l’un pour l’autre ».
Je sens que c’est ce qu’il vit de son coté. Et je comprends qu’on a pu changer si profondément que cela n’est plus juste pour lui de rester avec moi. Et que c’est son ame qui lui demande de partir.
Mais avec mon coeur,de mon coté, je ressens encore le même amour,avec la même force, ça jaillit tout seul comme une fontaine de certitude ! Même s’il part. Sans vouloir le retenir. Je l’aime toujours, je ne peux pas m’empêcher de ressentir ça comme une joie. Comme s’il était -lui-, toujours la bonne personne pour moi ?
Je me souviens aussi que tu m’avais dit Sylvie: « ce n’est pas la peine de chercher un amour plus fort que ce que tu vis avec ton mari, c’est en toi qu’il faut chercher »….
Ce que je crois au fond de moi, c’est qu’il est toujours la bonne personne pour moi. Et que s’il fait ce choix, c’est que je dois apprendre à aimer la bonne personne sans retour. Apprendre à vivre seule, avec moi.
Ton témoignage m’invite à écouter mon ressenti. A avoir la foi comme un rocher au milieu du torrent : même s’il est parti définitivement sur un autre chemin, l’amour que je ressens pour lui est toujours vivant en moi , et je vais continuer à vivre avec !
Merci à Roéchel et à toi pour la leçon édifiante que les choses ne sont pas toujours comme on croit qu’elles sont…
Et comme Emilie, je suis impressionnée de ton courage et de ta sincérité à partager tout ce chemin avec nous. Je trouve que c’est un enseignement de vie et spirituel puissant.
Lara
Arc
17 juin, 2014 à 19:03
Coucou Mélissa,
Confiance…
Tu es sur ta route.
Tu es entourée.
Si je comprend bien, pour l’instant tu ne sais pas si tu as échoué (une première fois).
Je sais que ce n’est pas un moment sympa du tout.
Mais courage. Tu es en pleine découverte…
Et même si tu échoues au bac, il y a des possibilités de faire des études universitaires par la suite si c’est ce que tu veux. Il y a plein de possibilités dont tu n’as pas conscience.
Tu n’es pas perdue au milieu de nulle part !
Tu te souviens, la méditation du fil doré au-dessus du vide que Sylvie nous avait proposé ? Peut-être que ça te ferait du bien, même si tu ne « vois » pas, de sentir que tu es sur ta route.
Et de te taper un délire, de lâcher la bride à ton imagination… tu mets une musique marrante, tu fermes les yeux et tu t’imagines dans pleins de scénarios qui t’éclatent. Mélissa exploratrice des galaxies, Mélissa grande sculptrice vénitienne du quatrocento, costumière pour de grands films historiques hollywoodiens, bassiste d’un groupe de rock hyper connue… laisse-toi vibrer, permets-toi de rêver.
Tu vas traverser tout ça.
Je suis avec toi, on est tout plein à t’envoyer notre soutien joyeux
miss X
17 juin, 2014 à 16:35
Salut..ha bah en parlant d’ échec. Je crois difficilement quaje vais pouvoir continuer mentalement si j’ai pas… Tu sais, le diplôme de fin d’année. Je veux pas en parler en publique en général parce atout le monde va me dire , holala , le bac, pas grave, mais pour moi, qi. C’est hyper, important. Ils imaginent pas à quel point ça va tout me détruire si j je l’ai pas. Je suis pas capable de retourner dans ce lycée pourri parce que je veux pas. Pas du qu’on m’ y ai fait du mal au contraire. Sylvie ru n’ imagines pas.. C’est horrible si je l’ai pas je meurs quoi. De l’ intérieur. Mais c’est pareil. Je vois pas que faire de ma carcasse. C’est horrible..c’est la fin du monde. Pour moi. Que ceux qui ne comprennent pas cela se taisent s’ il vous plait.. C’est horrible d’ avoir des gens qui vous font la remarque comme quoi c’est pas grave , SI , car je ne peux pas, les cours, c’est l’échec assuré. Monde pourri. Voilà ce que je vois quq,d je vois l’ éducation nationale et tout ceux qui claquent leur vie à cause d’une p* politique d’ éducation injuste.
Arc
17 juin, 2014 à 10:51
Mais j’en étais sure, c’était ma première intuition les tout premiers jours.
Pourquoi est-ce que je suis encore comme ça influençable, est-ce que je me laisse ainsi ballotter ? (bien que je déteste l’admettre) Fichu manque de confiance…
Fichue peur du regard des autres.
C’est vrai que j’ai la mémoire très forte d’avoir été, parfois un homme, parfois une femme. C’en est presque physique comme ressenti. J’ai l’impression de pouvoir ressentir dans mon corps ce que je ressentais comme homme. Quand je l’exprime, ça fait rire, parce que je suis très féminine dans mon apparence, et très douce globalement. En fait, je ressens un assez bon équilibre chez moi, entre ces deux éléments primordiaux. Il me semble.
Et bien, si j’écoute ce que me souffle mon intuition depuis un petit moment (et seulement elle…), nous aurons bientôt toutes les deux un beau bébé !!!!
J’ai senti son « âme » encore hier matin (à chaque fois « présenté sous la forme » d’un garçon. Pourtant je me suis toujours focalisée sur une fille…) Il m’a soufflé son prénom… ça fait un peu bizarre.
Et pour me faire plaisir, je m’habillerais quelques fois comme Mylène Farmer dans les clips de Laurent Boutonnat, et mon bel époux sera ravi !!
Bonne journée
Emilie
17 juin, 2014 à 8:54
Bonjour Sylvie,
C’est une dure leçon mais il y avait quelque chose dans l’air ces temps-ci. Au lieu de nous sentir encouragés à surmonter nos craintes, nous étions assaillis par des doutes qui sapaient notre confiance en nous. Il faut parfois faire des détours ou tourner en rond pour réaliser que ce qui nous empêche d’arriver là où nous souhaitons aller, c’est avant tout notre peur de chuter, de nous tromper. Je comprends mieux pourquoi on me dit toujours quand je prie : si tu as foie en moi, aies foie en toi. Le chemin le plus rapide n’est pas celui qui consiste à nous fier aux apparences en prenant ce qui se présente à nous directement, si ce n’est pas à la hauteur de nos aspirations.
J’ai poussé la démonstration assez loin ces derniers jours et il a fallu que je tombe pour de bon, au sens propre (foulure et blessure) pour réaliser que les craintes et les doutes que je refusais de prendre en compte, pouvaient me faire rater un petit obstacle par manque d’assurance.
Quand on est tombée et que l’on est blessée, il faut se soigner et aussi accepter d’avoir besoin d’aide car la foie en soi passe aussi par la confiance dans les autres. Pour ne pas chuter, il est essentiel que la confiance ne soit pas aveugle.
Ce n’est pas évident de tirer tout cela au clair en restant seul face à ses doutes. Merci d’avoir eu le courage de partager sincèrement les tiens.