Bonjour à tous,
Aujourd’hui nous n’allons pas parler d’attaques de vilaines entités qui s’en prendraient au médium médiocre que vous vous pensez être (oui j’ai osé écrire ça), mais plutôt des vilaines attaques énergétiques qui viennent de notre propre ego. Et donc du piètre morceau de Divinité que vous pensez être.
Non je ne me crois pas meilleure que tout le monde. Je pense que tout le monde justement aura pu comprendre que j’ai l’art de m’attirer ce genre d’attaques stupides. Je vous prends un exemple bien basique, un tiers vous fait une remarque désobligeante et elle vous taraude toute la journée. Sauf que le tiers, il a dit sa petite phrase et il a tourné le dos. Il est passé à autre chose. Pas vous. Vous ressassez. Encore et encore. Laissant s’échapper toutes les belles énergies qui pourraient vous permettre de passer un bon moment, une bonne journée. Vous créez une bulle dans laquelle ne se rejoignent que des énergies viciées, celles que vous avez vous-mêmes appelées.
Alors me direz-vous, mais pas du tout, c’est X qui nous a envoyé ces énergies. Que nenni. X le Puissant n’a fait qu’ouvrir une porte, vous pouviez la refermer. Je suis douée pour les leçons n’est-ce pas ? Par contre pour ce qui est de donner l’exemple, je préfère passer mon tour curieusement…
Heureusement, la vie s’emploie chaque jour un peu plus à m’apprendre l’humilité.
Il aurait été « facile » de parler de changer de façon de percevoir, de dire qu’il ne faut pas accorder d’importance aux propos négatifs d’autrui. Mais en vérité, les propos positifs, on va dire ça, on un impact égal sur nous.
Sur le plan énergétique c’est nous qui laissons passer tout ce que nous recevons. Donc au-delà du fait d’être capable d’ignorer les propos négatifs, nous devrions aussi être capables théoriquement d’éviter les maux opportuns tel qu’un rhume justement au moment où nous sommes débordés et où nous aurions bien besoin d’un peu de repos.
La difficulté ne se situe pas au niveau de la confiance en soi mais au niveau de la connaissance de soi.
Cette mauvaise connaissance de nous-mêmes est ce qui nous empêche de recourir de manière efficace à la volonté. L’amour permet de laisser passer toutes les énergies. La volonté permet de repousser ce qui ne convient pas ou de sélectionner ce qui convient.
L’équilibre entre les eux, la justesse, se situe au niveau de la conscience du meilleur choix. Ce choix, ne peut que découler de ce qui a été reconnu et accepté.
Autrement dit quand le Puissant X arrive avec ses vilaines phrases, quelque part vous pensez qu’il dit vrai, qu’il a raison. Ce qui induit une mauvaise utilisation de votre volonté qui découle directement d’un manque de justesse.
Le résultat est que vous êtes soudain bombardés de vilaines énergies qui vous empêchent de profiter des bonnes choses et surtout de ce que vous méritez.
Il arrive que nous n’ayons pas conscience de ce type de situation énergétique. Du coup nous nous blâmons en pensant que nous n’arriverons jamais à prendre la bonne direction ou à nous faire confiance quand en fait, nous avons simplement besoin de nous demander ce que nous voulons. Et si nous tournons en rond en essayant de répondre, nous devons accepter l’idée que peut-être, sûrement même, nous ne nous connaissons pas si bien que ça.
Bonne journée à tous
Arc
28 décembre, 2014 à 19:01
Bonjour Emilie
Ah, à présent j’ai compris. (Je ne savais pas si tu parlais de toi, de ta sœur, voir par allusion aussi de moi, avec ton Don Quichotte.)
Alors Don Quichotte, pour moi c’est un redresseur de torts un peu désuet. Donc un peu ridicule, quoi que fort touchant.
Je dois bien avouer que j’ai une forte sensibilité à l’injustice et qu’il m’arrive d’avoir un petit côté Don Quichotte qui ressort parfois à l’occasion. Bon, j’assume.
C’est aussi un érotomane paranoïaque doté d’une verve remarquable et d’une imagination gargantuesque (il en fallait pour remplir trois Volumes).
Là, la première partie de la définition fout un peu plus les boules.
Enfin pour ma part, fort heureusement, je ne suis pas érotomane. En tout cas ça ne s’est pas encore déclaré.
Plus sérieusement, c’est intriguant cette histoire de jambe… mais en fait est-ce que ce pourrait être aussi une histoire de bassin ? Ou… Bon, je ne vais pas m’y mettre, hein.
En tout cas, ce que tu as partagé par rapport à ta relation avec ta sœur m’a touchée.
J’ai pensé à toi quelques fois durant Noël, et t’ai souhaité de belles fêtes paisibles.
Il y a une phrase de Cervantes (tirés de De Quichotte) que j’aime beaucoup. Notre brave justicier proclame :
« Les enchanteurs pourront bien m’ôter la bonne chance ; mais le cœur et le courage, je les en défie. »
Qu’il en soit ainsi ?!