Bonjour à tous,
Beaucoup de personnes viennent passer leurs vacances ici en juillet-aout. A tort. C’est la saison des cyclones et il pleut des cordes. Je veux dire, plus que durant la saison soi-disant sèche. La bonne nouvelle c’est que souvent les averses ne durent pas. Et au moins ici, il n’y a jamais de grêle. J’espère qu’il n’y en aura pas à Nantes non plus.
Je n’ai toujours pas fini ma valise et je pars dans quelques heures. Je traîne aujourd’hui. Je n’ai même pas commencé à faire mes petits sandwichs. C’est plus pratique pour moi de prévoir de quoi manger quand je ne peux pas décider du repas. D’ailleurs hier j’ai passé trois heures à faire des biscuits pour le petit déjeuner pendant que je serai à l’hôtel. Parce que le thé et les fruits le matin, ce n’est pas suffisant. Et j’ai décidé d’essayer de ne plus acheter de « calories vides ». Mes guides aiment bien cette expression de ma nutritionniste.
Du coup je mets des fruits secs dans mes biscuits. Et du chocolat naturellement mais c’est une évidence. Une vie sans chocolat ne vaut pas la peine d’être vécue et ce n’est pas discutable.
Il faut savoir qu’il existe quand même un menu sans gluten sur certaines compagnies aériennes. Mais pas sans lactose lol. Ce n’est pas grave.
Pour moi la nourriture est souvent une préoccupation du fait de mes intolérances alimentaires. Dernièrement je me félicitais d’avoir acheté ces cacahuètes pauvres en sel mais voilà que j’ai découvert à mes dépens que je peine à les digérer. Au moins maintenant je sais qu’il vaut mieux que je m’abstienne.
J’ai compris aussi qu’il est bien plus productif et gratifiant de chercher à s’adapter que de se poser en victime et se plaindre. J’avoue que j’aime faire des biscuits. Et inventer de nouvelles recettes en testant des associations.
Au restaurant, il m’est déjà arrivé de commander ce qui ne figurait pas sur la carte et les restaurateurs se montraient compréhensifs quand je leur faisais part de ma situation. Je passe sur les moments cocasses où je me suis trouvée face à des serveurs ignorants de ce qu’est le gluten. La plupart du temps, je ne rencontre pas trop de problème.
J’ai compris que j’avais le choix de ne voir que des contraintes dans la maladie cœliaque. Ou alors celui de me dire qu’il faut simplement que je sois consciente de ce que j’ingère. Je préfère la seconde option. Et faire des biscuits.
C’est certainement cette évolution interne qui m’a amenée à découvrir que le simple fait de faire de la gym chez moi, dans ma chambre, en choisissant les exercices, était finalement l’option qui me convient le mieux pour faire du sport.
Et j’arrive à faire de la gym tous les soirs. Aujourd’hui c’était plutôt ce matin mais c’est parce que je pars. Je suis contente de voir cela. Je prends plaisir à en faire.
Comme à manger des légumes et à éviter la viande le soir. Je constate que sur le plan mental, cela m’apporte beaucoup car je me vois accomplir un objectif que j’avais combien de fois repoussé par manque de conviction.
Se présente à moi l’occasion d’éprouver mes nouvelles convictions justement. Je compte poursuivre mes efforts à Nantes, dans un environnement, une vie d’hôtel, propice au laisser-aller et à la facilité.
Je me fais confiance néanmoins. Je vais commencer par aller faire mes sandwichs puis je terminerai ma valise.
Bonne journée à tous
crystallia
2 juillet, 2014 à 20:35
Coucou,
Je voulais moi-même savoir si j’arriverais à rester sur la nouvelle ligne et c’est le cas !
Tu vas où Atellys ?
Bise
Clo
30 juin, 2014 à 11:35
Bonjour Sylvie,
J’aime bien cet article car il me donne la pêche : avancer pas à pas, à son rythme tout en sachant que tous les petits actes que l’on pose avec conscience contribuent à ouvrir encore plus notre conscience .
Bon voyage et pleins de bisous ,
Claudine
atellys
30 juin, 2014 à 10:28
Coucou Sylvie
En même temps, aller aux Antilles dans la saison des pluies c’est bien aussi
). En tout cas j’ai bien l’intention de profiter un maximum même si il pleut les quelques semaines que je passerai là bas cette année. Au moins il fera chaud ( ben quoi ça compte aussi)
il pleuvra toujours moins qu’en France
Ce qu’il y’a de bien avec la cuisine c’est qu’elle n’a que les limites de notre imagination, un bon moyen de tester sa créativité aussi finalement.
Bon voyage donc
)
Bises