Bonjour à tous,
Je ne suis pas foot, mais le score d’Allemagne-Brésil restera dans les mémoires des pauvres Brésiliens je pense, quelle déculottée ! Ils ont pris une leçon de football aujourd’hui. Mais pas seulement, quelle leçon d’humilité également.
Les Brésiliens avaient dû consentir d’énormes efforts pour l’organisation de cet évènement. Sans parler de la préparation des JO de 2016. Je ne vais pas revenir sur les problèmes économiques et politiques dont tout le monde a entendu parler. Je pense que chacun est capable de se faire sa propre opinion là-dessus.
Ce qui m’intéresse en réalité est le parallèle que l’on peut établir avec des situations que nous pouvons rencontrer nous-mêmes. Il arrive que l’on s’investisse et que l’on consente beaucoup de temps et d’efforts de toute nature afin d’atteindre un objectif qui nous tient à cœur. Pourtant parfois non seulement le résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances mais en plus, la vie nous inflige une leçon magistrale.
Pour avoir déjà vécu ce type d’expériences peu réjouissantes, je connais la difficulté d’accueillir un échec sans se remettre en question de la mauvaise façon. Quand on le fait.
Se dire qu’on est nul, perdre confiance en soi, autant d’écueils qui conduisent au renoncement, à l’abandon de sa propre volonté. Or, celle-ci se mérite.
Le fainéant ne connait pas la volonté, il ne peut pas savoir ce que c’est. Voyez depuis combien de temps je vous faisais part de ma très molle envie de me mettre au sport. Je suis sure que certains d’entre vous finissaient par sourire ou même rire en me voyant me promettre éternellement de faire un effort dont je ne me sentais moi-même pas capable.
Un jour, il faut cesser de parler et agir tout simplement. Ce levier, c’est la volonté.
Face à l’échec, au manque de résolution, il faut savoir se remettre en question de la bonne façon. Pourquoi mon levier semble-t-il cassé ? Il faut se poser la question. Qu’est-ce qui gène le déploiement de ma propre volonté ?
Évidemment la réponse est vous-même. Mais pourquoi ? Pourquoi se saborde-t-on soi-même ?
Je n’aimais pas le sport. Je voulais m’y mettre pour conserver un corps souple et ferme le plus longtemps possible. Pour vieillir d’une belle manière et ne pas avoir le sentiment d’être toute rouillée à 50 ans. Je vais vous avouer une chose, je reste coite quand quelqu’un du même âge ou plus jeune que moi s’étonne en me voyant m’asseoir en tailleur. C’est ma position assise préférée, je m’assieds en tailleurs dès que je le peux. Mais souvent les gens me disent que cela fait bien longtemps qu’ils ne peuvent plus en faire autant. Et non tous n’ont pas 60 ans.
Depuis longtemps je pense qu’il est important d’essayer de vieillir de la plus belle (harmonieuse) manière possible. Tout en me goinfrant de cochonneries. Puis il y a quelques temps j’ai découvert qu’une des blogueuses mode que je suis vient d’avoir 40 ans. Et je suis tombée des nues. J’ai pensé c’est ça que je veux. Vieillir en restant belle.
Alors oui, je sais qu’on n’est pas vieux à 40 ans. Surtout depuis que j’en ai 34. Mais moi je croyais que cette femme avait 30 ans. Sur son blog elle n’a de cesse de partager ses menus « healthy » et de rappeler qu’elle pratique le fitness. D’ailleurs elle propose aussi des exercices.
Cela rejoignant ce que je pense depuis longtemps, un déclic s’est produit en moi. Mais comment ce déclic s’est-il produit ? Est-ce le fruit du hasard ? Non, je ne crois pas.
Face à un échec ou un manque de motivation, il faut se demander au fond pourquoi on souhaite arriver. Ensuite, pourquoi par ce biais-là. Ce levier qu’est la volonté est difficile à mettre en œuvre car il implique que celui qui agit sache pourquoi il le fait.
C’est la raison pour laquelle, avec l’âge, les expériences et le recul, je comprends que l’on ne se construit pas en un jour, c’est le processus de toute une vie. Cela implique que des échecs, il y en aura toujours. Seulement plus je serai prête à les voir comme des occasions de me poser et de prendre du recul, moins ils me paraîtront cinglants.
D’un autre côté, plus je prendrai le temps de savoir pourquoi et par quoi je suis motivée, plus je pourrai avancer dans la sérénité.
Au final, on peut réaliser que chaque expérience nous a apporté ou alors se dire que vraiment, on n’a pas eu de chance. Mais je crois bien qu’on est plus heureux dans le premier état d’esprit que dans le second.
Bonne journée à tous
Camille
9 juillet, 2014 à 21:14
Coucou Sylvie,
Tiens, for you.
http://leylana2.l.e.pic.centerblog.net/d0ac39da.jpg
Bises
Bluebird
9 juillet, 2014 à 11:39
Merci Sylvie !!
OK. Je sens mieux le lien avec la connaissance de soi.
Je comprends qu’on a besoin de savoir pourquoi le levier est cassé, et qu’est-ce qui nous motiverait suffisamment profondément pour passer enfin à l’action…Pas la peine de s’escrimer à essayer pour des raisons liées à aux autre, à leurs attentes sur nous.
OK.Je vais regarder ça à nouveau
Le levier est sacrément abimé depuis longtemps…(Où est passée ma motivation profonde à vivre ? Tout le reste découle de là, j’ai l’impression)
Bises
Lara
crystallia
9 juillet, 2014 à 10:57
Salut,
L’essentiel c’est d’être bien.
Bise
Marine
9 juillet, 2014 à 7:55
Coucou Sylvie,
J’ai sourit en lisant que le tailleur était ta position assise préférée.
Moi aussi.
D’ailleurs, quand je suis assise trop longtemps sur une chaise, je finis par ramener mes jambes en tailleur dessus…quand mes vêtements et ma situation le permettent….lol
Miss X
9 juillet, 2014 à 7:02
Héhé^^
!!
et encore y’a pas longtemps..j’ai découvert qu’il fallait agir et j’ai « déja »/à peine (moi je trouve que ça fait très « autiste » c’est à dire décalé , rien d’autre) de découvrir qu’on va avoir 19ans et que c’est à ce moment qu’on découvre la vraie volonté..
lol.Il est jamais trop tard , même si ça en fera rire quelques uns. Mais je trouve que c’est pas vraiment ce que je peux appeler « tôt » hein.*
à plus tard
Bisou ^^