Bonjour à tous,
« Certaines années sont marquantes à un niveau ou un autre. Mais tu n’es pas prête à écouter ce que je voudrais te dire, n’est-ce pas petite Sylvie ? », me demande Anahel.
Si je veux bien t’écouter.
« Moi aussi je peux t’écouter. »
Je vais bien.
« Tu n’as rien à dire ? »
Non.
« Tu n’as pas encore fini l’histoire que t’a demandé Yahetel. »
Je vais la finir. Elle est longue finalement.
« Elle devait faire trois pages tout au plus. »
Oui, comme quoi…
« Exactement, parfois les choses sont différentes de ce que vous imaginiez au départ mais, elles se révèlent intéressantes quand même. »
Il y a un collègue qui m’évite, pourquoi ?
« Une personne qui t’évite sans raison objective et alors que tu n’as rien à te reprocher sait ce qui la dérange et qui objectivement, ne te concerne pas. »
Tu as raison, il se lassera tout seul…
« Tu sais petite Sylvie, un jour tu auras ta maison. »
C’est « un jour » qui me gêne. Tout le monde voudrait pouvoir dater ses flashs ou prédictions, peu importe le mot…
« Mais tu constates qu’il faut pouvoir assumer ce genre d’informations. »
Comme tu dis.
« Quand une porte semble lointaine, c’est qu’il y en a au moins une autre d’ouverte, non loin. »
Je sais.
« Et cette porte qui s’ouvre, elle ne te plait pas ? »
Si, je la vois depuis tellement longtemps. Heureusement qu’à l’époque où je l’ ai vue s’ouvrir je ne recevais pas encore les précisions temporelles.
« Au début de la nuit de l’âme vous est montrée la sortie. Et puis petit à petit vous comprenez qu’elle n’apparaîtra pas toute seule mais ce n’est pas un problème, vous avez la force de l’assumer. Comme toi aujourd’hui.
Tu sais, tout arrive toujours au bon moment. »
Je sais oui.
« Passe une belle soirée. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous