Bonjour à tous,
« Comment réagirais-tu si comme ta sœur et tes cousines tu avais un compagnon qui chaque fois que tu fais du shopping te faisait une remarque ? », me demande Roéchel.
Pourquoi tu me demandes ça ?
« Pourquoi pas ? »
Il le ferait une fois, une seule fois.
« Une seule fois ? »
Je me lève chaque matin pour aller travailler. Je ne veux rien entendre, pas un mot. Je gagne de l’argent, je le dépense comme je veux.
« S’il te parle d’économiser pour des projets communs ? »
Je ne suis pas si inconséquente. Je sais que chacun doit participer à la vie du ménage et qu’il faut tenir compte des projets communs. Mais à côté de cela, je ne veux rien entendre.
« S’il te trouve tout de même trop dépensière et qu’il s’agace de voir comment tu dépenses ton argent ? »
Autrement dit, s’il est lui-même radin ?
« Non, simplement s’il trouve que tu as déjà beaucoup de vêtements ? »
Je lui expliquerais que c’est pour ma collection.
« Sérieusement. »
Je serais fâchée, très fâchée. Je ne comprends pas ce type de reproches. Du moment que je participe à la vie du ménage, comment peut-on me reprocher de profiter de l’argent que j’ai moi-même gagné ? Ce n’est pas logique. Cela me donnerait l’impression que l’on cherche à me contrôler.
« Bien, je voulais t’amener à reconnaître les limites de ta capacité d’adaptation. Imagine que ton compagnon te demande de ne plus écrire ou de renoncer à ton blog. Parce que franchement ce dont tu parles, ce n’est pas sérieux, la spiritualité ce n’est pas ça. »
Parce que c’est lui qui saura mieux que moi quel rapport j’entretiens avec le Divin ? Cet homme-là ne serait pas mon compagnon. La spiritualité et la médiumnité ont une place trop importante dans ma vie. Je ne pourrais pas faire fi à ce niveau-là.
« Personne n’arrive avec ses gros sabots. »
Certes, moi non plus c’est sûr. Mais cet écueil-là ne m’arrivera pas.
« Pourquoi ? »
Parce que mon âme m’enverra un drôle de rêve juste avant qu’on se rencontre me disant que je vais rencontrer quelqu’un et que ce sera ce genre de personnes, qui veut me contrôler. Et au réveil je me dirais au secours, oh non alors ! Mon âme me donne même des repères temporels dans ces cas-là. Et les rencontres se font exactement au moment annoncé.
« Et ton âme ne t’a pas dit quand tu rencontrerais la bonne personne ? »
Hélas si elle me l’a dit. J’avais pourtant demandé que ce ne soit pas le cas. La vilaine. Et quand j’ai voulu faire semblant de ne pas l’avoir entendue elle a répété, la méchante ! Qui a besoin d’avoir ce genre d’infos ? Je parie que certains doivent se dire, c’est une chance. Imaginons, on vous dit que c’est pour dans 20 ans, vous êtes contents ?
« N’est-il pas justement étonnant de constater que quelques personnes t’avaient prédit quasiment la même chose ? »
Je me souviens avoir espéré que toutes ces personnes se trompent.
« Tu reçois aussi des messages intéressants, du moins que tu peux trouver intéressants. Parce qu’exploitables. »
Oui, cette année serait une bonne année pour le travail.
« Autant en profiter. Tu as déjà pu quitter une situation qui ne t’apportait vraiment plus rien. L’année n’est pas finie puisque les messages continuent d’affluer. Il y a peut-être d’autres opportunités à créer par exemple. »
Par exemple oui.
Tu vois, peut-être que tu aurais moins besoin de t’adapter au monde extérieur si finalement ton monde intérieur pouvait ressortir d’une manière ou d’une autre. Pourquoi pas par le travail ?
Nous voyons que tu apprécies de faire de la gym tous les soirs. »
Oui, ça me plait bien en fait, je suis contente. C’était tellement simple, je n’arrivais à m’inscrire dans un club, à suivre les DVD plus de deux fois. Il suffisait que je me compose un programme chez moi. Je l’ai fait à partir d’un petit livre à 5 € ! Mais les exercices proposés sont bien je trouve. Ils font travailler tout le corps. Et puis je peux mettre de la musique douce. J’aime la gym sur de la musique toute douce, pas comme en salle ou sur les DVD.
« C’est parce qu’en vérité tu es une personne très douce. Seulement, tu as l’habitude d’agir durement. Et tu exerces un métier qui cristallise parfaitement cela. Tu te retrouves souvent en position de devoir t’opposer à des gens. Sans pouvoir leur rentrer dedans. D’où la nécessité de t’adapter. D’où le fait que tu supportes de moins en moins les réunions de famille qui s’éternisent ou les environnements peu calmes.
Tu as besoin de revenir à ce que tu es et autant te le dire franchement, ce n’est pas dans le droit que tu le trouveras. Même en changeant de branche. Certains te voient avocate, ils ne savent pas qui tu es. Mais c’est la preuve que tu sais t’adapter.
Essaye d’être toi-même maintenant. Prends tranquillement ton temps. D’accord ? Achète une robe si tu veux une robe. Ne te casse pas la tête. Laisse juste venir. »
Merci Roéchel.
Bonne journée à tous
crystallia
24 juillet, 2014 à 2:15
Bonjour,
Atellys, ce n’est pas faute d’avoir cherché mais je n’ai moi-même qu’un seul maillot de bain. J’ai une idée, faisons du shopping ensemble. De cette façon on étoffera ta penderie. Car il n’est pas possible de vivre sans un minimum de robes, de jupes, de pantalons, de petits hauts, de chemises etc…
Alors pendant que toi tu achèteras de nouveaux vêtements, moi j’achèterai une armoire supplémentaire pour les miens. Et un autre maillot de bain. Et une tenue pour aller avec. C’est important les tenues de plage. Tu as des tenues de plage ? Une femme doit avoir un minimum de tenues de plage. Cinq-six, c’est vraiment la limite du raisonnable. Une bonne dizaine, on se rapproche de la normalité.
Et tu n’as pas parlé du nombre de tes paires de chaussures. J’espère que pour compenser ta petite penderie tu as ce qu’il faut de ce côté. Le nombre raisonnable varie en fonction de ce que tu aimes, de ton style.
Disons qu’en dessous d’une bonne vingtaine, il faut sérieusement songer à aller faire du shopping.
Je veux bien me dévouer pour t’accompagner. Je sais faire chauffer une carte bleue comme personne. Je plaisante. Vive le shopping.
Plus sérieusement, beaucoup de choses sont affaire d’expériences personnelles je pense. On sait parfois pourquoi on accorde foi à certains messages.
Je pense que la vérité qui est la nôtre justement nous amène à nous éloigner des idées communément admises parfois.
Pourtant, elle est ce qui nous convient. On peut se battre contre, on peut accepter.
Elle reste devant nous une fois qu’on l’a vue.
Il faut voir…
Bise
Carene
23 juillet, 2014 à 9:24
Bonjour
Dans les relations sentimentales comme dans la vie professionnelle, la vie nous apprend a respecter ce que nous sommes dans le fond. Au départ, on résiste en s’adaptant mais cela nous demande une telle énergie que ce fonctionnement est limité dans le temps.
Cela étant dit ces expériences nous révèlent à nous mêmes car elles nous permettent de dire ce que nous ne sommes pas et c’est déjà la moitié du chemin. On se sent un peu perdu sur le moment car on se dit : ok je suis pas ça, mais qu’est ce que je suis alors ?
Et ce sont de nouvelles expériences qui vont nous permettre au fur mesure d’affiner notre quête jusqu’à ce qu’on puisse choisir ou attirer à soi le compagnon et le boulot qui correspondront à nos valeurs.
Cela étant dit, ce n’est jamais figé puisque nos valeurs évoluent avec le temps (du moins la perception que l’on en a). Mais c’est bien ce qui fait le charme du voyage !!
Bises
Atellys
23 juillet, 2014 à 9:06
Coucou Sylvie,
Moi ma penderie est tellement pauvre que je me demande bien à l’heure où je prépare ma valise pour partir en vacances comment je vais pouvoir faire.
Vraiment ! et avec un seul maillot de bain en plus. Remarque j’aurai pu ne pas en avoir du tout mais ça ce n’était pas possible.
Je rêve d’une penderie bien fournie, avoir pléthore de choix et me demander tous les matins : « voyons qu’est ce que je vais bien mettre ce matin », « Mum ça non, ça non »
Tu crois qu’un prêt d’une journée de penderie c’est possible ?
Allez quoi juste une journée !!
Ceci dit faut bien se plaisir aussi. En ce qui me concerne c’est le sac et le maquillage (quoique je me suis calmée) Ptet pour ça que ma penderie est si désespérément vide lol
bises
AliaCristal
23 juillet, 2014 à 8:39
^^
ça me fait penser aux personnes qui me voyaient dans le droit ou poursuivre dans le droit
parfois même nos propres parents ne nous connaissent même pas et ignorent parfaitement qui nous sommes
en fin de compte on est vraiment « les seuls » à le savoir
c’est comme quand quelqu’un me fait « mon thème astral » ou « mon portrait numérologique » j’écoute par échange, je suis curieuse mais en fait je trouve ça très loin de ma/la réalité … même avec des éléments concordants
Pour les messages il y a les vrais messages prédictifs et les « prédictifs » qu’on a besoin d’entendre, ceux là sont des prédictifs temporaires qui une fois la leçon comprise ou l’énergie assimilée, s’effacent
et puis peut être que dans 20 ans tu rencontreras « untel », mais en attendant si tu comprends ce que tu dois retenir entendre appliquer il y a peut être, Untel aussi qui « arrive » … au final c’est toi qui choisis Sylvie :p
Bises
Émilie
23 juillet, 2014 à 7:18
Bonjour,
En te lisant j’ai eu une réponse en chanson (jamais clair les messages faut toujours que je me creuse la tête):
« Quand t’es dans le désert depuis trop longtemps
Tu te demandes à quoi ça sert
Les règles du jeu qu’on veut te faire jouer
Les yeux bandés… »
Achètes toi une robe, est ce que cela voudrait dire : continues à combler le vide ?
Je crois que le libre arbitre existe vraiment et qu’il faut chercher et choisir seul la vérité que l’on veut porter, entre décidant (comme pour un vêtement) ce qui nous sied. il faut faire attention à la mode car certains vêtements sont importables. Quand je regarde dans ma penderie, je peux trouver tous les souvenirs des jours où j’ai cherché à habiller une vérité qui n’était pas mienne mais pouvait convenir au regard des autres. Faire des économies, cela peut s’entendre aussi par ne pas se gaspiller dans le regard des autres.