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Aimer le désert

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Aimer le désert dans Créations 14072402581917181812407359

Bonjour à tous,

« Bonsoir petite fille. »

Yahetel, tu arrives trop tôt, je n’ai pas fini l’histoire.

« Non ? »

Non.

« Pourquoi cela ? »

Elle est finalement assez longue. Au départ elle devait faire 3 pages, puis 10, puis 40, puis 80 et là maintenant je pense que ce sera plutôt 120. J’en suis à la page 96 mais ce n’est pas encore la fin.

« Bon, l’histoire te ressemble-t-elle ? »

Je pense, je l’aime bien. En fait je me sens inspirée quand je l’écris alors je suis contente. J’aime beaucoup écrire de cette manière et en même temps, c’est mon travail. Elle me plait. 

« Et tu apprécies ton propre travail ? Car je n’ai pas hâte que tu termines, ce qui nous intéresse est de savoir ce que tu penses de ton propre travail. Penses-tu que cette histoire se tienne ? »

Euh, je pense.

« Tu la lirais ? »

Oui.

« Et c’est une autre façon de pratiquer l’écriture inspirée ? »

Exactement et c’est ce qui me plait. Je m’amuse bien. J’écrirai d’autres fictions ensuite. Finalement je me rends compte que j’aime vraiment ça.

« Il s’agit là d’un exemple. Tu ne te pensais pas capable d’écrire une telle histoire n’est-ce pas ? »

J’avais essayé pourtant, j’avais voulu participer à un concours justement pour me remettre à écrire. Mais je n’avais pas été inspirée comme ça. Cette fois-ci tu m’as demandé de t’écrire une histoire. J’ai pensé pourquoi pas. J’étais partie sur une petite histoire de trois pages et tout un développement est apparu dans ma tête. J’ai suivi le fil. Je continue d’ailleurs. Ensuite tu m’as soufflé une fin possible. Je me suis dit pourquoi pas, une nouvelle fois. Seulement au-delà de cette fin je vois une nouvelle ouverture, donc je continue mon histoire…

« Qui sait, parfois en essayant de nouvelles choses vous découvrez que vous êtes devenus capables d’exploiter certains potentiels. Parfois ce qui n’était pas possible à 20 ans l’est devenu à 30 parce que vous avez vécu, mûri, grandi.

Ainsi vous devenez capables d’aimer le désert et vous savez pourquoi. »

Il y a un jardin qui est apparu tout seul.

« Tout seul ? »

Oui.

« Dans ton désert ? »

Oui. Et j’ai un arrosoir maintenant. Il y a plein d’herbe et la zone verte s’étend.

« Parfois ce qui n’était pas possible à 20 ans l’est devenu à 30. Et peut-être qu’en fait vous n’entrez pas dans le désert, il s’installe. De même peut-être n’en sortez vous pas, il disparait, comme il était apparu.

Peut-être, petite Sylvie. Prends plaisir à finir. »

Merci Yahetel.

Bonne journée à tous ;)  

 

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4 Commentaires

  1. Émilie

    25 juillet, 2014 à 14:32

    Bonjour,
    Le désert me fait penser au noir de la nuit qui me fait si peur quand je suis seule. La solitude ne m’inquiète pas sauf si j’ai peur dans le noir. On est jamais vraiment seul et hier je cherchais un moyen de calmer ma peur du noir avant de descendre de voiture quand j’ai vu le paysage s’éclairer comme en plein soleil : c’était toujours la nuit noire mais dans ma tête il faisait jour. La solitude comme la peur du noir peuvent s’evanouir si on n’en souffre plus. Il y a sans doute plusieurs manières de voir les choses ou de les ressentir.
    On peut aussi se sentir très seul au milieu d’une foule ou très heureux.

  2. bluebird

    25 juillet, 2014 à 13:57

    Bonjour Sylvie…

    Merci pour ce post.

    Ca me fait penser à ces deux citations du Petit Prince que j’aime beaucoup:

    « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… »

    « ce qui embellit le désert, c’est qu’il cache un puits quelque part. »

    J’ai l’impression d’être bien en train de créer mon propre désert autour de moi en ce moment. Comme un papillon qui crée les conditions extérieures à sa métamorphose, avec une chrysalide ? Ca peut être un peu comme ça, même si on n’en a pas conscience ?

    Pour l’instant, je n’arrive pas encore voir l’arrosoir et le puits.
    Mais c’est bon de te/vous lire. Ca m’encourage à garder espoir que le désert est juste et nécessaire pour moi…

    Ca parle de la traversée du désert ton histoire, Sylvie ?
    Cela donne envie de te lire ;)

    Bises

    Lara

  3. crystallia

    25 juillet, 2014 à 3:06

    Bonjour Émilie,

    Oh la solitude dans le désert je commence à connaître lol.

    Pour la briser il faut avoir foi en soi.

    Bise ;)

  4. Émilie

    24 juillet, 2014 à 4:53

    Bonjour Sylvie,
    Je suis sciée ! Il y a de l’herbe qui pousse dans le désert et d’où sort cet arrosoir^^.
    Personnellement, c’est le tuyau d’arrosage qui me confond. Hier soir je me suis demandé quelle drôle d’idée j’avais de demander dans ma prière qu’il y ait de l’herbe qui pousse dans mon jardin … alors en lisant ce matin, je suis sciée.
    J’ai encore relu la chanson et le message c’est un peu plus déroulé : « qui a dit : j’trouve plus mon ile …. va falloir que je lui parle du thermonucléaire ».
    La vérité, c’est que certaines expériences ont sur nous l’effet d’un champignon atomique qui laissent derrière lui une terre brûlée pour de très longues années.
    Je savais hier que je ne voulais pas parler du reste de la chanson qui évoque également la solitude qui règne dans le désert.
    C’est joli l’écriture inspiré mais la lecture inspirée, cela doit aussi exister. Merci à tout ce qui nourrit l’inspiration et au tuyau d’arrosage (ce n’est pas très poétique mais d’une efficacité redoutable).

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