Bonjour à vous, Aujourd’hui je vais vous parler de mon moment préféré de la journ…
18 août, 2023
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10 Commentaires
Corine
7 septembre, 2014 à 15:03
Bonjour Sylvie, c’était gentil d’avoir mis un petit mot, merci. Je n’ai pas la force de répondre, me voilà épuisée, et répondre, ce serait encore espérer une aide qui ne viendra pas, ce serait m’investir encore. Je me sens plus lourd que le plomb. Je comprend ce que tu as vécu, car le mobing, je l’ai connu au travail aussi, plusieurs années. Aujourd’hui mes batteries ne repartent plus. Aujourd’hui s’étend dans le temps, et j’aimerais y voir autre chose que du néant. J’implose. Si je continue d’écrire, je vais espérer de l’aide, alors j’arrête ici.
Bonjour fairyangel, c’est gentil de m’avoir écrit quelque chose. Tu me dis que lorsque ma vie se terminera, une autre mieux suivra, ce qui sous-entend qu’il ne faudrait pas espérer grand chose dans cette vie-ci, et que la prochaine sera mieux, mais d’un coté comme de l’autre, qu’en sais-tu? Tu voulais m’encourager d’une certaine manière j’imagine, alors merci.
Il n’y a rien de répréhensible dans le fait de demander de l’aide.
C’est pourquoi je te conseille de continuer d’écrire, ici ou ailleurs.
On a rien sans rien.
Bon courage.
fairyangel
28 août, 2014 à 8:51
@Corine
La vie ne ta pas fait de cadeau. Je ressent ta détresse, mais quoiqu’il t’arrive cela ne doit pas reusir a tu tuer. Sois forte, Et lorsque cet vie se terminera une autre mieu suivra. Mais sois forte et apprend a ne plus penser a ce passé, ne parle plus a ta mere, si elle te blesse a ce point.
Je t’envoie pleine de bel energie ne lache pas.
Corine
27 août, 2014 à 20:54
Bonjour,
J’ai envie d’écrire ici parce que je ne me sens pas bien du tout ce soir. J’ai eu ma mère au téléphone en fin d’après-midi, et comme trop souvent, depuis je me sens très abattue. Quelqu’un m’a dit qu’une de mes cousines avait accouché il y a six semaines. Ma mère le savait, et ne m’a rien dit. Au téléphone, elle ne voulait même pas me donner la date de l’accouchement. Deux autres de mes cousines vont se marier l’année prochaine, et idem, elle refuse de me communiquer les dates, comme pour me punir de ne pas lui avoir donné de petits enfants et de ne pas m’être mariée peut-être. Pourtant, depuis que je suis enfant, elle me répète inlassablement avec un sourire que je ne pourrai jamais garder aucun homme. Un jour, elle m’a dit que je n’aurais jamais rien d’elle. C’était un lapsus, mais le fait se confirme au fil des ans. J’en viens à la haïr. Elle m’a toujours traitée comme une personne sans valeur. Ses cadeaux sont parfois ignobles. Salamis déjà entamés, conserves périmées depuis 5 ans, pour mon anniversaire : trainings informes achetés seulement 5.- chez le soldeur, triomphe-t-elle. Ma sœur, elle, recevait au contraire des articles de prix. Lorsque nous étions adolescentes, mes parents lui ont attribué une seconde chambre, qui était fermée à clef, avec un ordinateur dernier cri et internet. Je n’avais pas le droit d’aller dans ces chambres et d’utiliser l’ordinateur. Je suis l’aînée. Les différences ont été marquées ainsi toute notre vie durant. Je n’avais le droit de fermer à clef ni ma chambre, ni la salle de bains, ni les toilettes. L’intimité ne m’était pas permise. Ma mère fouillait intégralement mes affaires régulièrement. Je me changeait sous mon duvet, me lavais sous mon pull. Je n’osais même pas enfiler un soutien-gorge à la maison, et me tenais toujours voûtée pendant les repas en espérant qu’ils ne fixent pas ma poitrine. Lorsqu’ils me commandaient de faire leur café à la fin du repas, ils fixaient mes fesses. J’appréhendais chaque repas. Ma mère agaçait mon père. Pour se défouler, il me provoquait. Je ne devais pas le regarder dans les yeux ou répondre, sinon il devenait violent. « Tu n’es pas normale, tu as un problème. Tu es nulle, tu ne feras jamais rien de ta vie ». J’entend encore ces mots en boucle dans ma tête aujourd’hui, comme un vieux disque qui déraille » Tu es moche, tu pues, tu es une vicieuse… » Lui semble se réjouir encore de me les répéter. Lorsque j’étais petite, quand mes yeux commençaient à briller de larmes au cours du repas, les siens brillaient de plaisir. Aujourd’hui, je n’arrive plus à être en joie ou à pleurer face à quelqu’un d’autre. Une partie de moi est comme morte. Ils ont payé des études onéreuses à ma soeur. Mon père ne voulait pas que je fasse d’études. Lorsque j’osais en parler, il devenait furieux et me disait : « Tu ne vas pas me sucer toute ma vie! » Il disait que je finirais à l’usine. Pour finir, adulte, j’ai quand même fait des études, que j’ai payées moi-même. Je me suis épuisée et suis tombée gravement malade. Je me suis usée jusqu’au bout, et n’arrive plus à me recharger. Je n’aime pas ce monde humain dont l’amour semble si éloigné. J’ai espéré de l’aide tant de fois, je crois que je n’ai plus d’illusions (espoirs) à ce sujet non plus.
Ce soir… ce soir je plombe.
Je tente de me retenir de leur dire que je veux partir, car je sens que cela pourrait être assez rapide. Ils m’ont posé la question franchement il y a quelques temps. A moins que j’aie rêvé.
Tout est si calme, presque plus de mouvements. Juste quelques échos d’espoirs déçus. Vais-je m’engloutir dans mon propre trou noir?
Que de souffrances exprimées ici. Naturellement il ne s’agit pas d’un reproche mais bien d’un constat. Vis-tu toujours près d’eux ? Si tel est le cas, qu’est-ce qui t’empêche de partir et de t’éloigner un bon moment ?
Quand quelqu’un voit en nous son souffre-douleur, les choses ne peuvent pas s’arranger d’elles-mêmes, j’en sais quelque chose.
Avant d’envisager une quelconque reconstruction, car tu en as besoin aussi je pense, il faut songer à t’éloigner durablement.
Sans forcément entrer dans trop de détails, quelle est ta situation ?
A bientôt.
Amandine
27 août, 2014 à 15:29
Bonjour! Génial cette image ! Connais tu la théorie du 100 singe ? Selon moi et en tant que lectrice de ce blogue je pense que tu en fait parfaitement la démonstration avec ce que tu véhicule Allé encore 1 lecteur et toutes ces guerres de pouvoir seront oubliés… bon ok ça peu prendre du temps ..voir bcq même ^ mais tant qu’il y a de l’amour il y a de l’espoir comme on dit Bonne continuation !
Carene
27 août, 2014 à 12:38
Bonjour
Belle preuve qu’il y a ce qui est d’un coté et ce que nous en faisons de l’autre.
Belle journée !!!
Atellys
27 août, 2014 à 9:44
Coucou sylvie
Très juste caricature )))
Emilie
27 août, 2014 à 8:30
Bonjour, bonjour,
Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ? J’essaie de me rassurer en tâchant de me raccrocher aux études astrologiques qui prédisent que cela ira mieux à partir de fin 2015 et surtout 2017 quand cette phase de destructions sera achevée. Début juillet je me suis mise à ruminer sur le thème du film « l’été meurtrier » et j’avais beau chasser les sentiments d’angoisse, l’actualité me rattrapait.
Quelque chose pour répondre à la chanson écorchée vive : https://www.youtube.com/watch?v=IBSi17jWhqo
« Ca doit se sentir, faut pas se mentir, la vie c’est aussi la guérison
Après la foudre, prends toi en main et redessine ton horizon »
Corine
7 septembre, 2014 à 15:03
Bonjour Sylvie, c’était gentil d’avoir mis un petit mot, merci. Je n’ai pas la force de répondre, me voilà épuisée, et répondre, ce serait encore espérer une aide qui ne viendra pas, ce serait m’investir encore. Je me sens plus lourd que le plomb. Je comprend ce que tu as vécu, car le mobing, je l’ai connu au travail aussi, plusieurs années. Aujourd’hui mes batteries ne repartent plus. Aujourd’hui s’étend dans le temps, et j’aimerais y voir autre chose que du néant. J’implose. Si je continue d’écrire, je vais espérer de l’aide, alors j’arrête ici.
Bonjour fairyangel, c’est gentil de m’avoir écrit quelque chose. Tu me dis que lorsque ma vie se terminera, une autre mieux suivra, ce qui sous-entend qu’il ne faudrait pas espérer grand chose dans cette vie-ci, et que la prochaine sera mieux, mais d’un coté comme de l’autre, qu’en sais-tu? Tu voulais m’encourager d’une certaine manière j’imagine, alors merci.
crystallia
8 septembre, 2014 à 2:03
Bonjour Corine,
Il n’y a rien de répréhensible dans le fait de demander de l’aide.
C’est pourquoi je te conseille de continuer d’écrire, ici ou ailleurs.
On a rien sans rien.
Bon courage.
fairyangel
28 août, 2014 à 8:51
@Corine
La vie ne ta pas fait de cadeau. Je ressent ta détresse, mais quoiqu’il t’arrive cela ne doit pas reusir a tu tuer. Sois forte, Et lorsque cet vie se terminera une autre mieu suivra. Mais sois forte et apprend a ne plus penser a ce passé, ne parle plus a ta mere, si elle te blesse a ce point.
Je t’envoie pleine de bel energie ne lache pas.
Corine
27 août, 2014 à 20:54
Bonjour,
J’ai envie d’écrire ici parce que je ne me sens pas bien du tout ce soir. J’ai eu ma mère au téléphone en fin d’après-midi, et comme trop souvent, depuis je me sens très abattue. Quelqu’un m’a dit qu’une de mes cousines avait accouché il y a six semaines. Ma mère le savait, et ne m’a rien dit. Au téléphone, elle ne voulait même pas me donner la date de l’accouchement. Deux autres de mes cousines vont se marier l’année prochaine, et idem, elle refuse de me communiquer les dates, comme pour me punir de ne pas lui avoir donné de petits enfants et de ne pas m’être mariée peut-être. Pourtant, depuis que je suis enfant, elle me répète inlassablement avec un sourire que je ne pourrai jamais garder aucun homme. Un jour, elle m’a dit que je n’aurais jamais rien d’elle. C’était un lapsus, mais le fait se confirme au fil des ans. J’en viens à la haïr. Elle m’a toujours traitée comme une personne sans valeur. Ses cadeaux sont parfois ignobles. Salamis déjà entamés, conserves périmées depuis 5 ans, pour mon anniversaire : trainings informes achetés seulement 5.- chez le soldeur, triomphe-t-elle. Ma sœur, elle, recevait au contraire des articles de prix. Lorsque nous étions adolescentes, mes parents lui ont attribué une seconde chambre, qui était fermée à clef, avec un ordinateur dernier cri et internet. Je n’avais pas le droit d’aller dans ces chambres et d’utiliser l’ordinateur. Je suis l’aînée. Les différences ont été marquées ainsi toute notre vie durant. Je n’avais le droit de fermer à clef ni ma chambre, ni la salle de bains, ni les toilettes. L’intimité ne m’était pas permise. Ma mère fouillait intégralement mes affaires régulièrement. Je me changeait sous mon duvet, me lavais sous mon pull. Je n’osais même pas enfiler un soutien-gorge à la maison, et me tenais toujours voûtée pendant les repas en espérant qu’ils ne fixent pas ma poitrine. Lorsqu’ils me commandaient de faire leur café à la fin du repas, ils fixaient mes fesses. J’appréhendais chaque repas. Ma mère agaçait mon père. Pour se défouler, il me provoquait. Je ne devais pas le regarder dans les yeux ou répondre, sinon il devenait violent. « Tu n’es pas normale, tu as un problème. Tu es nulle, tu ne feras jamais rien de ta vie ». J’entend encore ces mots en boucle dans ma tête aujourd’hui, comme un vieux disque qui déraille » Tu es moche, tu pues, tu es une vicieuse… » Lui semble se réjouir encore de me les répéter. Lorsque j’étais petite, quand mes yeux commençaient à briller de larmes au cours du repas, les siens brillaient de plaisir. Aujourd’hui, je n’arrive plus à être en joie ou à pleurer face à quelqu’un d’autre. Une partie de moi est comme morte. Ils ont payé des études onéreuses à ma soeur. Mon père ne voulait pas que je fasse d’études. Lorsque j’osais en parler, il devenait furieux et me disait : « Tu ne vas pas me sucer toute ma vie! » Il disait que je finirais à l’usine. Pour finir, adulte, j’ai quand même fait des études, que j’ai payées moi-même. Je me suis épuisée et suis tombée gravement malade. Je me suis usée jusqu’au bout, et n’arrive plus à me recharger. Je n’aime pas ce monde humain dont l’amour semble si éloigné. J’ai espéré de l’aide tant de fois, je crois que je n’ai plus d’illusions (espoirs) à ce sujet non plus.
Ce soir… ce soir je plombe.
Je tente de me retenir de leur dire que je veux partir, car je sens que cela pourrait être assez rapide. Ils m’ont posé la question franchement il y a quelques temps. A moins que j’aie rêvé.
Tout est si calme, presque plus de mouvements. Juste quelques échos d’espoirs déçus. Vais-je m’engloutir dans mon propre trou noir?
crystallia
27 août, 2014 à 23:16
Bonjour Corine,
Que de souffrances exprimées ici. Naturellement il ne s’agit pas d’un reproche mais bien d’un constat. Vis-tu toujours près d’eux ? Si tel est le cas, qu’est-ce qui t’empêche de partir et de t’éloigner un bon moment ?
Quand quelqu’un voit en nous son souffre-douleur, les choses ne peuvent pas s’arranger d’elles-mêmes, j’en sais quelque chose.
Avant d’envisager une quelconque reconstruction, car tu en as besoin aussi je pense, il faut songer à t’éloigner durablement.
Sans forcément entrer dans trop de détails, quelle est ta situation ?
A bientôt.
Amandine
27 août, 2014 à 15:29
Bonjour! Génial cette image ! Connais tu la théorie du 100 singe ? Selon moi et en tant que lectrice de ce blogue je pense que tu en fait parfaitement la démonstration avec ce que tu véhicule Allé encore 1 lecteur et toutes ces guerres de pouvoir seront oubliés… bon ok ça peu prendre du temps ..voir bcq même ^ mais tant qu’il y a de l’amour il y a de l’espoir comme on dit Bonne continuation !
Carene
27 août, 2014 à 12:38
Bonjour
Belle preuve qu’il y a ce qui est d’un coté et ce que nous en faisons de l’autre.
Belle journée !!!
Atellys
27 août, 2014 à 9:44
Coucou sylvie
Très juste caricature )))
Emilie
27 août, 2014 à 8:30
Bonjour, bonjour,
Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ? J’essaie de me rassurer en tâchant de me raccrocher aux études astrologiques qui prédisent que cela ira mieux à partir de fin 2015 et surtout 2017 quand cette phase de destructions sera achevée. Début juillet je me suis mise à ruminer sur le thème du film « l’été meurtrier » et j’avais beau chasser les sentiments d’angoisse, l’actualité me rattrapait.
Quelque chose pour répondre à la chanson écorchée vive :
https://www.youtube.com/watch?v=IBSi17jWhqo
« Ca doit se sentir, faut pas se mentir, la vie c’est aussi la guérison
Après la foudre, prends toi en main et redessine ton horizon »
Miss X
27 août, 2014 à 8:16
Coucou,
Lool! Epic , qui à fait cette caricature?
Bise