Bonjour à tous,
Aujourd’hui nous allons tenter de répondre à la question d’Arc.
Tout d’abord, je n’ai pas de photo de moi faisant fuir les petits crabes de mer. Mais c’est une bonne idée, je vais essayer d’en prendre une ! Si je suis plus rapide qu’eux !
« Pourquoi as-tu cessé de regarder L’attaque des titans ? », me demande Sammael.
C’est trop pour moi. Après le deux premiers épisodes, c’est l’esprit rempli de ces images de géants dévorant de malheureux petits humains impuissants et terrifiés que j’ai dû éteindre la lumière pour aller me coucher. Si vous n’aviez pas été là pour me rappeler que j’étais en sécurité à la maison, j’aurais passé la nuit à faire des cauchemars. Je vois que c’est une bonne série d’animation et j’aime les manga. Mais ce genre-là, ce n’est pas pour moi.
Je me souviens surtout de l’affreux moment où le titan a arraché la tête de la maman des deux héros avant de porter le reste de son corps à sa bouche et de la croquer dans une giclée de sang. Devant leurs yeux.
Il y a quelques années, j’aimais bien les films d’horreur. Mais il m’est de plus en plus difficile d’en regarder et plus ils sont réalistes, moins je supporte.
« Tu voulais savoir d’où venaient les titans. »
J’ai essayé de trouver la réponse sur le net, ce n’est pas écrit. Ce n’est pas grave. Je n’ai pas envie de regarder la suite.
« Il ne s’agit pas que de géants qui dévorent de pauvres malheureux qui se terraient derrière des murs. Il s’agit du combat que choisissent de mener certains humains pour vivre et non plus simplement survivre. »
J’avais bien compris, je sais que c’est une bonne série. Je ne la dénigre pas.
« Que penses-tu de ces pauvres humains confinés dans leurs murs ? On érige un mur et on est à l’abri, que penses-tu de cette idée ? »
Je pense que j’ai érigé des murs moi aussi dans ma vie. Et ils sont tombés comme dans la série. J’ai eu mes propres titans on va dire. Nous avons tous nos propres titans. Pour vivre il faut se battre. Quelles que puissent être les conditions de départ. Vivre c’est sentir qu’on existe. Pour cela, il faut aller chercher le trésor qu’il y a en nous. Et apprendre à l’exploiter.
Pour vivre il faut se battre.
« Qu’est-ce qui est le plus évident quand on est incarné ? »
Les besoins. Ils sont ce qui nous obligent à raisonner. Surtout parce qu’on vit à plusieurs. Peu nombreux sont les ermites isolés sur leur montagne. Les plus grandes évidences ce sont les besoins.
« Et le premier d’entre eux ? »
La sécurité. Tout l’équilibre est menacé quand on a le sentiment que notre sécurité ne tient qu’à un fil.
« Comment tenir les masses ? »
Justement en faisant bien comprendre que la sécurité dont on peut jouir à un moment T ne sera pas forcément éternelle. Cela nous conforte dans l’idée qu’il est normal de suivre des règles.
« Comment contourner cette illusion sans passer par la case rébellion ? »
En découvrant qui on est et ce dont on est réellement capable. Ainsi si un immeuble, un mur, quelque chose s’effondre, on sera capable d’en tirer les bonnes leçons pour soi et de reconstruire d’une manière plus productive.
« Pourquoi est-ce important de savoir qui vous êtes spirituellement ? Pourquoi est-ce important de remarquer que vos guides sont très présents ou alors semblent très lointains ? Pourquoi est-ce important de rencontrer Dieu ou au contraire de comprendre que vous devez évoluer loin de lui ? Tout en sachant pourtant qu’il est là ? »
Nous sommes d’abord des êtres humains, avec des besoins dont nous devrons toujours tenir compte. Mais pour vivre, il savoir quelle flamme nous anime. Il faut savoir ce qui nous nourrit et seulement ensuite, on peut comprendre pourquoi on est doué pour telle ou telle chose.
« Quelle différence entre un Ange incarné ou un Démon incarné ? »
Le lien à la Source. Ceux qui sont liés à la lumière servent la lumière. Ce sont les seuls. Et servir la lumière c’est être au service de la Source. A sa manière. Au milieu c’est un fort besoin d’indépendance qui nous anime. Cela se traduit par le désir de créer les conditions propices à sa propre sécurité. Avec ou sans la Source.
Dans l’ombre il faut s’en détacher pour pouvoir s’affirmer. Les proches de l’ombre ont besoin de se voir avancer spirituellement et matériellement. Au-delà de la reliance, plus le niveau spirituel est élevé, plus ces caractéristiques sont présentes dans nos personnalités.
Et alors que dans la lumière, on peut se sentir désemparé par des capacités spirituelles qui nous sont apportées sur un plateau, dans l’ombre plus le niveau est élevé plus on comprend facilement que l’on est l’artisan habile ou malhabile de sa propre vie.
J’ai toujours pensé que les personnes liées à l’ombre feraient de meilleurs guides que celles liées à la lumière. De meilleurs messagers.
« Mais il leur manque un atout de taille. »
Oui, il faut pouvoir accepter le don de prophétie.
« Beaucoup de personnes liées à l’ombre disposent du don de connaissance. Comme au milieu. Mais il y a peu de sites comme le tien. Tu peux parler de spiritualité en abordant tous les angles à la fois. C’est bien d’avoir oser dire que tout le monde n’est pas fait pour suivre la lumière. Parce que ce n’est pas ce qu’il t’a été enseigné et pire encore, en réalité tu ne vois qu’elle. Pour toi la Source c’est l’Amour. C’est ce qu’elle te donne, de l’Amour, tout le temps.
Le milieu ou l’ombre ne sont pas ton univers.
Comment écris-tu tes articles ? Tu réfléchis avant ? »
Jamais, mais je pense que beaucoup l’ont compris. J’arrive et pouf, tout sort tout seul. Même si c’est avec mes mots. Je ne suis pas un génie ou quelqu’un qui aurait beaucoup étudié. Mais je suis inspirée.
« C’est pour ça qu’un jour quelqu’un t’a demandé si tu étais un prophète. »
Je ne suis pas un prophète.
« Tu es une femme qui n’aime plus les films d’horreur. Mais qui a appris à faire des roses en papier. Elles sont jolies tes créations finalement. Tu vois, il fallait essayer. »
Oui. En plus c’est vrai que c’est aussi sympa que le scrap.
« Pourquoi as-tu reçu le don de prophétie ? »
J’ai une jolie essence, elle est mixte aussi. Moi je peux accepter beaucoup d’informations. Et donc les transmettre.
« Pourquoi la souffrance ? »
Parce que nous sommes immatures.
« Comment y remédier ? »
On ne peut pas voyons, c’est la preuve de notre immaturité que de vouloir éradiquer la souffrance de nos vies.
« Tu pourrais tenir un blog bien différent. »
Je n’y suis pas prête je l’avoue. Je peux accepter beaucoup d’informations. Pas forcément les assumer toutes.
« Cela viendra. Amuse-toi bien ce weekend. »
Merci Sammael.
Bonne journée à tous
Sylvain84
25 mars, 2015 à 13:23
Bonjour Sylvie,
Parce que les personnes matures ne souffrent pas ?
La souffrance provient de l’illusion de l’ego. Être mature ou pas, dans l’ego, il y a toujours de la souffrance.
La souffrance peut être remédiée en lâchant ce que nous identifions comme étant nous.
Il est possible de faire une retraite de 10 jours (ou seulement 3 jours pour certaines personnes) et comprendre cela.
Aucun enseignement, même canalisé, ne peut apporté quoi que ce soit pour remplacer une pratique.
Et pour commencer une pratique, je ne connais pas une seule personne qui n’a pas posée l’intention de dépasser voire éradiquer sa souffrance (même temporairement).
Bonne journée
crystallia
18 septembre, 2014 à 2:30
Bonjour Josée,
Je l’ai ton mail, tu l’as donné pour pouvoir écrire des commentaires.
Je suis la seule à le voir, ne t’inquiète pas.
Bise
Josée
18 septembre, 2014 à 1:42
Bonsoir Crystallia,
Oui, je viens de saisir (c’est la fatigue d’avant aller dormir)
Oui, tu peux lui donner en privé. C’est une très délicate attention, d’ailleurs. Je t’en remercie.
Amicalement,
Josée
Josée
18 septembre, 2014 à 1:36
Bonjour crystallia,
c’est gentil… mais on fait comment….je dois te donner mon mail, là toute suite ici???
Josée