Bonjour à tous,
Heureusement que j’ai toujours préféré la chaleur au froid, parce qu’il fait une chaleur définitivement torride en ce moment à la Martinique. Le temps idéal pour se rappeler qu’une journée à la mer est une journée passée à se tartiner de crème solaire. Je fais des efforts pour garder ce genre de choses en tête maintenant. C’est fini le temps des insolations stupides.
Avec les expériences désagréables on en vient à réaliser que profiter de la vie, c’est savoir tenir compte de ce qui nous entoure et par conséquent reconnaître ce qui nous convient.
Aujourd’hui mes guides m’ont demandé si j’accepterais une chose dont une femme m’avait parlé il y a longtemps maintenant. Elle s’appelait Maria, j’ai déjà parlé d’elle. Elle m’avait reçu alors que je m’éveillais tout juste et que je ne croyais même pas à la voyance. Elle m’avait dit faire des travaux, une amie me l’avait recommandée. C’est la première personne que j’ai rencontré qui ouvertement vivait hors de la dualité bien-mal.
J’avais été choquée, lorsqu’elle m’avait expliqué ce qu’elle entendait par des travaux. Un jour une femme, qu’elle voyait, lui a confié ne plus supporter que son mari la batte jour après jour. Seulement elle savait ne pas avoir la force de le quitter. Elle voulait qu’il parte mais elle savait qu’il ne le ferait pas. Maria, a accepté de l’aider. Il ne fallait pas léser le mari. Rappelons qu’il ne voulait pas partir. Elle a dit à la femme, je vais faire quelque chose. Ce soir. Quand ton mari va rentrer demain, il va te battre comme jamais. Mais ensuite il partira et tu ne le reverras pas.
C’est ce qui est arrivé semble-t-il. Je n’aurais jamais pu faire cela. J’aurais proposé à cette femme de l’aider à trouver en elle le courage qui lui manquait. Je n’aurais pas voulu débloquer la situation à sa place.
Maria n’acceptait pas de faire des travaux pour tout le monde. Mais elle comprenait et acceptait la raison profonde de toutes les demandes.
Aujourd’hui il y a une chose que je sais. Si les entités tels les guides n’interviennent pas dans nos vies matérielles, c’est parce qu’elles s’en abstiennent, pas parce qu’elles ne le peuvent pas. Elles ont la sagesse qui permet d’accepter de voir l’autre faire les mauvais choix sans songer à rectifier le tir à sa place.
En réalité, il n’y a pas de mur invisible qui empêche un guide d’agir dans nos vies. Entre nous, à un niveau spirituel c’est pareil. Il est possible pour X d’intervenir dans la vie d’Y. Il suffit d’avoir la maîtrise de certains outils spirituels pour y parvenir.
En pratique toutefois, cette maîtrise semble subordonnée à une ouverture spirituelle née de l’expérience. L’ouverture qui permet d’accepter le fait qu’absolument tout est toujours parfait.
La question que mes guides m’ont posé était, pourrais-je faire des travaux ? Pas comme Maria c’est certain. Je n’aurais pas voulu chasser le mari. Pas de cette façon-là.
Comment m’y serais-je prise pour répondre à la détresse de cette femme, c’est la question que je me pose. De quelle façon agir tout en respectant mes convictions et la personne que je suis ?
Je pense que j’aurais trouvé mes limites. Je pense que je vois encore très nettement la dualité bien-mal et que je n’aurais pas été la personne qui aurait pu aider cette femme.
« Si elle était là devant toi, tu la renverrais chez elle ? », me demande Roéchel. Sous le regard de Sammael.
Je lui aurais permis de le quitter, en altérant le lien qui les unissait. Puisqu’elle dit ne pas avoir le courage, j’aurais fait en sorte qu’elle puisse partir sans avoir à le trouver. Tiens, c’est marrant que ce soit venu finalement…
« Chacun ses méthodes, reprend Sammael, Maria agissait d’une façon qui lui ressemblait, tu peux agir d’une façon qui te ressemble. Et peut-être que c’est cette pratique qui te permettra de dépasser la dualité bien-mal. En réalisant pleinement pourquoi elle est artificielle.
Sache une chose, tu ne pourras jamais faire cela gratuitement pour quelqu’un. Jamais. »
Pourquoi ?
« Pour la même raison qui fait que nous n’agissons pas sur vos vies. Quand vous ne parvenez plus à maintenir votre propre équilibre et que nous devons intervenir, peu après une épreuve matérielle vous amène à acquérir ce qui vous a manqué spirituellement pour faire face dès le départ. C’est pareil sur Terre, si tu interviens pour quelqu’un il faut que cette personne comprenne que l’aide ne pouvait être qu’exceptionnelle. Si elle est gratuite, à la prochaine difficulté rencontrée, cette personne reviendra vers toi. Et s’affaiblira car ne croira plus à sa force spirituelle.
Les travaux ne peuvent pas être gratuits. »
C’est pour ça que Maria lui a dit, il va te battre une dernière fois mais comme jamais avant…
« Oui. Exceptionnel. C’était à cette femme de quitter son mari. Voilà ce qui aurait dû être. Même si elle l’avait fait en allant voir la police ou une assistante sociale. C’était à elle d’être dans l’action. Ce n’est pas le fait qu’elle ait eu besoin d’aide qui posait problème. »
Je comprends. Mais ce genre de prix, je ne peux pas.
« Soit, tu sais ce qui te correspond. Quel aurait été le tien ? »
Avec ma méthode ce qui me vient est qu’elle n’aurait pas pu retrouver un homme tout de suite. Il aurait fallu qu’elle comprenne d’abord pourquoi elle avait les choses en arriver aussi loin avec son mari.
En fait si elle n’avait pas pu trouver le courage avant, avec moi il aurait fallu qu’elle le trouve après.
« Oui. C’est une façon de rétablir l’équilibre. Et donc de rappeler à cette personne que c’est à elle de prendre sa vie en mains. Les travaux ont un prix spirituels. Il s’agit d’interventions tout simplement. C’est pourquoi ils doivent avoir un prix matériel aussi. »
Je comprends.
« Tu peux le faire ? «
Je ne sais pas.
« Excellente réponse car honnête. Passe une belle semaine. »
Merci Sammael et toi aussi Roéchel.
Bonne journée à tous
crystallia
1 octobre, 2014 à 11:49
Bonjour Cécile,
Oui, c’est comma ça aussi qu’on apprend à se connaître.
Bise
Cécile
30 septembre, 2014 à 19:41
Bonjour,
Je trouve que ce texte propose une belle réflexion sur ce que l’on est et la façon dont on doit se connaitre et s’accepter avant de pouvoir aider ou agir pour(ou plutôt avec) les autres.
Je ne pourrai pas non plus agir comme cette personne dont vous parlez.
Pour moi le prix à payer doit permettre d’avancer et de transformer les perceptions ou la vision que la personne a d’elle même afin qu’elle comprenne ses propres capacités ou ressources. Comme dit Emilie, il existe de « beaux malheurs » qui nous permettent d’avancer vers nous même et la lumière.
Merci encore Sylvie pour ces beaux messages qui m’aident énormément à comprendre beaucoup de choses ou qui font écho à ce que je vis !
crystallia
30 septembre, 2014 à 1:54
Bonjour,
Je n’envisage rien de concret à ce niveau pour l’instant Mélissa. Et je ne sais pas quand la situation changera.
Emilie, comme tu dis il faut savoir se détacher de l’éducation reçue…
Bise
miss x
29 septembre, 2014 à 18:35
Re,
Est-ce que aussi tu as du nouveau pour tes rubriques de grimoires?
Bise
miss x
29 septembre, 2014 à 17:31
Coucou,
j’ai trop d’imagination mais je trouve ça super! Imagine que tu veuilles aller au canada et que ce client y habites et qu’il te propose en guise de payement matériel l’hébergement et la nourriture , vous pourrez même vous rencontrer si vous êtes amis , loger chez cette personne!(cet option n’est valable que dans le cas de l’amitié virtuel déjà xD)c’est super , en tout j’adore ce genre de trucs , sympa , non?
Je parle pas à mon titre bien sûr , il y a pleins de manière de signifier sa gratitude après tout!
c’est l’itention qui compte , et le cadeau offert fais la paire xD
bise
Emilie
29 septembre, 2014 à 15:09
Bonjour,
J’avais compris la première fois que j’avais lu l’expérience avec cette voyante, qu’il y avait un prix à payer pour l’aide reçue et cela semble clair. D’un autre côté, j’ai du mal à tout saisir quand on étend la vision, car il faut se détacher de l’éducation reçue : « qui aime bien, châtie bien » (froid et sans affection); « crois-tu que tu le mérites ? » (est-ce que tu mérites l’amour qui t’es offert) et toutes ces petites phrases qui nous font douter de nous et donnes une vision déformée de l’amour et de sa sagesse. On pourrait chanter comme Jacques Brel « La vie ne fait pas de cadeaux » mais il y a aussi de « beaux malheurs ».
miss x
29 septembre, 2014 à 9:13
Coucou ,
Hm..et bien cet article aborde un sujet qui me fait tiquer, comme quelqu’un que je connais qui tiens des positions similaires à moi , en fait , c’est la parole d’un de tes guides. Elle ne remet pas en question ma croyance qui se tient , c’et juste gênant de voir ce texte pour plusieurs raisons personnelles , mais c’est tout.
En réalité , je lis mal les phrases! (Je viens de comprendre), du moins , j’attribue à une phrase quelque chose qui n’y est pas écrit. Une des raisons pour lesquelles ont s’engeulent parfois avec les gens. Omg. bref , une lecture en somme , c’est d’abord un acte personnel! Bisou