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Hors de ma bulle

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Bonjour à tous,

« Alors petite fille, la journée s’est bien passée ? », me demande Sammael.

Oui…

« Tu as été touchée par ce qui arrive au fils de ton collègue. Ne t’inquiète pas, il a des parents qui veillent bien sur lui. Ce problème avec ses camarades s’arrangera. »

C’est vrai.

« Pas d’un coup mais oui. »

Pourquoi n’a-t-il rien dit ?

« Parce que c’est un jeune pré-adolescent. Sa mère l’aidera à s’ouvrir. Il se remettra. Tu verras. »

L’enfant aurait dû se confier !

« A cet âge ? Il a honte. Et ne sait pas encore trop où ni comment se situer. Il grandira. »

Je le lui souhaite. Il n’y a pas de honte à avoir dans sa situation.

« Il l’apprendra. »

Oui…

« Je voulais te parler. »

Tu parles comme quand tu veux me gronder.

« Si je voulais te gronder comme tu dis, je ne dirais rien. Je te laisserais faire une erreur et je t’aiderais à accuser le coup en comprenant pourquoi c’était une erreur. Je ne te gronderais pas. Je te traiterais en adulte. Je te mettrais face à tes responsabilités.

Mais vu que la petite fille qui flotte dans sa bulle que tu es, a été un peu secouée, je viens simplement te parler. Dans ton monde tout n’est que légèreté n’est-ce pas ? Les conséquences ne sont jamais graves.  Un collègue a profité d’un moment où tu te trouvais seule à ton bureau pour venir discuter nonchalamment. Vous parliez gentiment puis il a fait dévier la conversation. D’une manière totalement inattendue pour toi. 

Toujours de manière inattendue pour toi. Bon, à l’évidence il y a des choses qui ne t’intéressent pas. Ou tu aurais vu venir le professeur de steel pan. Mais tu vois, il n’est pas possible d’être à la fois le loup et l’agneau. Et si certains collègues semblent t’avoir prise pour cible c’est parce que tu leur en as laissé la possibilité. Bien entendu tu ne vois pas de quoi je parle, je vais être plus clair. Les gens qui ne vivent pas dans des bulles se voient tantôt en loup, tantôt en agneaux. Et ils ne conçoivent pas que les autres puissent voir différemment. »

Donc ?

« Donc il est clair pour tout le monde que c’est sciemment que tu joues les allumeuses et que tu n’attends qu’une chose c’est de voir qui parviendra à te mettre dans son lit. »

Je ne te suis pas.

« Je sais, petite fille. C’est loin de toi n’est-ce pas ? C’est normal. Puisque ton intention à toi est neutre en comparaison. Tu trouves juste amusant toute cette attention. Nous avons essayé de te prévenir doucement mais tu n’entendais pas. Ris maintenant, ris, car tu es belle quand tu ris. 

Tu sais Sylvie, rien n’est grave tant que les yeux restent ouverts. D’accord ? »

D’accord. Merci Sammael.

Bonne journée à tous ;)  

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8 Commentaires

  1. Miss X

    29 novembre, 2014 à 19:55

    coucou , il y a eu quel problème avec le petit?

  2. Miss X

    29 novembre, 2014 à 18:54

    et tu m’as fais peur avec ce que tu as dis!
    J’ai jamais eu de problème , mais je mets pas de talons, j’en mets plus lol!
    J’en mettais quand j’étais plus jeune (je rigole pas xD) avec l’âge je voulais plus :)
    comme quoi. Hein , nous embêtez pas , quand on est une gamine , on aime bien , et quand on devient adulte , bah que dal. S’pas pareil.. :)
    bise

  3. Miss X

    29 novembre, 2014 à 18:53

    Coucou Emilie
    Lol Emilie , hébah , après c’est un autre temps , et peut-être qu’il tente avec beaucoup de nanas bien roulés , après tout , il à du se dire « pourquoi pas? » , bon.. x)
    comment dire , lol quoi :)

  4. Carene

    5 octobre, 2014 à 13:30

    Bonjour
    Merci à Sammael.
    Ce n’est pas toujours facile de porter ces valeurs dans ce monde… Surtout lorsqu’elles ont été malmenées dans l’enfance…
    Je ne sais plus comment les incarner depuis…
    Bises

  5. crystallia

    5 octobre, 2014 à 12:02

    Bonjour à toutes,

    « L’innocence n’est pas une tare. La sincérité non plus. »

    C’était un message de Sammael pour nous autres.

    Bise ;)

  6. Arc

    4 octobre, 2014 à 22:51

    Bonjour ;-)

    L’espace d’un instant, j’ai eu un mouvement de recul lorsque tu as évoqué le personnage de Bella. Béart incarne un personnage que je trouve tout aussi horrible dans Les yeux jaunes des crocodiles. A un moment donné, elle dénigre sa sœur : « Mais tu es trop gentille ma pauvre fille, comment veux-tu qu’on te respecte (…) ». Le respect. Voilà un autre point sur lequel je ne semble pas mue au sens commun. N’est-ce pas le pouvoir qui intime au respect en ce monde ? En grande partie. Or, les personnes qui recherchent le pouvoir ne m’inspirent pas de respect. Les Bella me laissent de marbre.

    Malena est un exemple de femme fatale qui me plaît. Loin d’être froide, elle donne. Je la trouve douce et touchante.
    https://www.youtube.com/watch?v=9S9iZ5dy06I

    En parlant de Monica Belluci… Ça me rappelle cet ami d’université tellement gentil. Il avait tout du petit copain idéal. Charmant, drôle, de bonne famille, amoureux… sociable et cultivé. Pourtant, je n’ai jamais pu franchir le pas avec lui. Un jour (j’étais une gamine, début vingtaine), je lui avais demandé ce qui lui plaisait le plus dans l’acte de coucher avec une fille. Il m’avait répondu : « Je la possède ! ». Choc. Ce jour-là, poursuivant sur le sujet, il m’avait confié qu’il fantasmait en particulier sur la scène de viol d’Irréversible, le film. Non, je n’ai jamais pu…

    J’aimerais que les occasions de constater que je ne vis pas dans la même réalité que d’autres soient moins nombreuses. Parfois, je dois bien avouer me sentir un peu nouille. Mais j’ai envie de dire : Vive les nouilles. J’aime bien les nouilles.
    Je pourrais remplir un roman de quiproquos comme les tiens Sylvie.
    Il y a mon concierge… Chaque été, sa femme rentre seule au pays avec leurs trois enfants. 25 à 30 heures de route (sans réelles pauses). De plus, certaines étapes étaient encore peu sures il y a peu (guerre). Lui les rejoint quelques jours plus tard, mais prend l’avion. Durant les quelques jours qu’il passe seul ici, il trompe sa femme à gogo. Au cours de mes premières années dans cet immeuble, j’ai eu droit à plusieurs tentatives. Une fois par exemple, je l’ai cru lorsqu’il m’a dit avoir besoin de mon aide pour comprendre un courrier. Après m’avoir naïvement installée sur leur canapé, il a essayé de me forcer. Je l’ai prévenu que j’allais hurler, et il m’a laissé m’enfuir.

    Il y a aussi ce naturopathe rencontré en séminaire résidentiel pour thérapeutes… Lors de cette semaine-là, il trompa sa compagne avec une jeune femme qui partit un peu plus tôt. Le soir de son départ, il me convia dans un espace normalement non accessible d’où nous pouvions contempler les étoiles. Je m’étais dit que ce pourrait être un beau moment à passer entre copains et l’avais suivi. Une fois sur cette terrasse, il installa des couvertures par terre pour que nous soyons confortables. Et comme il commençait à faire frisquet, il me proposa de me coucher à côté de lui sous une couverture. J’acceptais, trouvant cette petite promixité physique « normale » entre copains. Deux participants, tout deux engagés séparément hors du stage sont alors arrivés dans ce lieu secret, ont installé une couverture à côté de la notre en chuchotant, et, à ma surprise, se sont mis à faire l’amour le plus naturellement du monde… alors que l’autre Monsieur essayait de m’embrasser. Gênée, je l’ai repoussé précautionneusement (pour son égo). Il m’a alors raccompagné jusqu’à l’espace public. Mais, juste avant d’y pénétrer, m’a demandé par où je partais, ce qui m’a semblé étrange. Il partit dans la direction opposée, et le lendemain, jour du départ, m’évita. Je ne parlai de tout cela à personne. De retour à la maison, je constatai que certaines personnes du stage me supprimèrent de leur profile facebook. D’autres changèrent radicalement d’attitude à mon égard. Bref. Il m’avait salie pour se protéger, et les conséquences pour moi furent importantes.

    Oui, il y a tant d’histoires à raconter sur le sujet. Nous nous lasserions de les entendre toutes, n’est-ce pas ?

    Ah, l’intimité… Accepter d’être convié quelques instants dans la bulle de quelqu’un d’autre, est une expérience qui touche au cœur. Dans mon souvenir, c’est enveloppant, cotonneux et beau. La sensation de l’intime qui touche au sacré.
    Par contre, le fait de vouloir entrer dans la bulle de quelqu’un, je trouve ça bizarre, « dérangé ».
    Je garde farouchement mon intimité.
    La réciprocité est indispensable pour moi sur ce point. Mais sans calculs.
    J’aime l’intimité qui naît de manière magique, parce que c’est ainsi. Parce que c’était la bonne personne au bon moment et voilà tout.

    Une connaissance m’avait sorti, parlant d’une personne spéciale à mes yeux dont je lui disais regretter l’éloignement géographique : « Il te reviendra, tu l’auras ». L’avoir ?! Je ne suis pas un viking conquérant une terre ! Qu’est-ce que ce langage ?! Ça ne m’intéresse pas d’estampiller quelqu’un. « L’obtenir »… quel vilain goût ça a, ne trouvez-vous pas ?
    Comme la flatterie ! Quoi, quel rapport ? :-D

    Il y a des personnes qui ne peuvent juste pas comprendre qu’on puisse partir seul en vacances.
    Comme ma voisine qui à peine séparée, s’est remise en « couple » avec le premier homme rencontré sur internet.
    Comment se retrouver si on doit encore faire des efforts d’adaptation ?
    C’est une bonne décision que tu as prise de partir seule cette fois-ci.

    Bon. Au lit.

  7. Carene

    4 octobre, 2014 à 12:56

    Bonjour
    Hors de la bulle… que dire si ce n’est que je ne me reconnais pas dans les codes établis.
    Comme je disais dans un précédent com, j’ai osé en sortir l’espace d’un instant. Le voyage a été éprouvant et très instructif. Mais ma petite voix intérieure m’appelle au retour dans ma bulle. 2 semaines, c’est assez apparemment…
    Sur le plancher des vaches, je suis comme un albatros. Mes ailes trop grandes m’empêchent de marcher… Je ne me sens pas à ma place… Et ce n’est pas bien grave… Cela ne m’enlève pas ma valeur pour autant. Mon potentiel est ailleurs. A priori, j’aurais la capacité de voler sur de longues distances sans effort grâce à mes ailes… Ce serait l’occasion de rencontrer d’autres albatros majestueux avec lesquels faire un bout de chemin… ;)
    Bises

  8. Emilie

    4 octobre, 2014 à 9:18

    Bonjour Sylvie,
    Je trouve assez difficile de mettre en oeuvre le « rien n’est grave tant que les yeux restent ouverts »….
    Comment voir ce que l’on a du mal à concevoir et comment même parvenir à concevoir ce que l’on ne comprend pas. Comment accepter de devoir vivre comme une proie potentielle même sans porter de mini jupes avec des talons hauts (au passage, tu as de la chance car la seule fois où j’ai essayé quand j’avais 20 ans, un homme dans la rue m’a demandé « combien ? » alors que la jupe était juste au dessus du genou).
    Je crois que l’on peut sentir instinctivement ce que nos yeux ne voient pas et qu’il suffit d’accepter le message et d’en tirer les conséquences. C’est mieux quand c’est un ange qui fait passer le message plutôt qu’un vieux monsieur dégoutant croisé dans la rue.
    Bon week end

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