Une nuit dans ton cœur, un chant s’est élevé,
Sombre, froid comme la glace, tout soudain s’est figé.
Dans le sommeil profond tu as plongé, si loin,
D’autres t’auraient cru perdue, mais moi,
Où que tu puisses être je vois ton sourire, ton regard,
Je sens la joie sous la peine et le courage dans la détresse.
Une nuit dans ton cœur un chant s’est élevé,
Sombre, froid comme la glace et l’hiver s’est installé.
Pourtant, où que tu puisses être, je sens la chaleur au-delà la peur,
J’entends les sons malgré la violence du silence.
Alors je joue pour toi, je t’écris des chansons, des poêmes,
Des messages que seule tu reçois et que tu gardes pour toi,
Nous développons notre langage et petit à petit tu apprends à me connaître aussi,
A m’aimer, à ta manière, ta jolie manière.
La glace s’étend autour de toi, au-delà de ton cœur et je te vois t’enfoncer un peu plus dans le froid à chaque pas que tu fais,
Tu cherches une direction là où il n’y en a aucune alors je continue de t’encourager,
Bien que tu ne comprennes pas, persuadée que la chaleur d’autrefois est ce qui te manque maintenant.
Pourtant tu continues de voir, de tout voir, de tout sentir,
Tes sens se décuplent et ta foi se renforce, tu sens le soleil,
Dans cet hiver éternel, soleil d’un été qui semblerait à d’autres irréel,
Je continue de t’observer avec tendresse et je te vois jouer dans la neige,
Tu ne cherches plus de sortie, tu ne cours plus.
Tu crées des bonshommes de neige et tu danses parmi les flocons,
Reste le silence, violent, dur, isolant,
Il renforce le froid, la douleur et ta souffrance,
Les aurores boréales dans ton ciel nocturne t’en éloigne par moments, l’espace de quelques instants,
Le désert s’étend loin au-delà de ton cœur, dans ta vie, désert glacé et infini,
Tu réalises enfin.
Une nuit dans ton cœur un chant s’est élevé, sombre, dur, froid comme la glace,
D’un coup l’enfance s’est arrêtée, le sol s’est ouvert sous tes pieds mais,
Au lieu de tomber, tu t’es simplement envolée,
Si haut, si loin, ta tête s’est mise à tourner, tu aurais voulu tomber.
Il n’y aura pas de chute toutefois, juste le matin, simple matin,
Signalant la fin de la nuit sombre, froide, battue par les vents glacés,
Mais aussi la fin du silence, violent silence et des sourires forcés.
crystallia
8 octobre, 2014 à 22:32
Bonjour,
Merci à toutes.
Ça m’a fait drôle de l’écrire aussi en vérité…
Bise
Laurence
8 octobre, 2014 à 21:27
Rhooo… 3 fois que je le relis et je suis sous le charme…
C’est vraiment superbe !
Bises
Clo
8 octobre, 2014 à 18:46
Très beau , merci Sylvie
Emilie
8 octobre, 2014 à 15:34
Hello,
J’aime beaucoup la poésie de ton blog encore un fois et ce poème est très touchant.
muffin
8 octobre, 2014 à 13:32
bonjour,
juste deux mots a dire MAGNIFIQUE et VRAI.
Bonne journée a vous.
miss x
8 octobre, 2014 à 12:07
Salut ,
Il est tout beau , que de jolies phrases , de métaphores , pour parler d’un réalité , dfféremment que des articleset éloquent seulement pour ceux qui savent.
C’est la puissance du poème.
Bisou
Laurence
8 octobre, 2014 à 4:17
Bonjour Sylvie,
J’adore !
Eve
8 octobre, 2014 à 4:11
Merci