Bonjour à tous,
Qui suis-je, où vais-je et dans quel état j’erre ?
Ce sont les mots que j’ai l’impression d’entendre de plus en plus fort quand je lis les commentaires de nouveaux lecteurs en ce moment.
Aujourd’hui j’étais préoccupée par un souci personnel qui a trouvé son épilogue et sa solution dans la matinée. Et j’ai enfin pu faire commander mon chéquier. Mieux, à l’avenir je pourrai le faire moi-même !
Je me soucie aussi du fait que cet idiot de garagiste ne m’a pas envoyé le RIB que je lui ai demandé et du coup il va falloir que je lui apporte des espèces, ce que je ne souhaitais pas faire puisque cela va m’obliger à me déplacer alors qu’il a quasiment les mêmes horaires que moi. Il me saoule. Enfin, façon de parler. Je parie que si je l’appelle pour lui dire, je vous apporte de l’argent, il va trouver le moyen de me proposer un rendez-vous à ma convenance. Oui j’ai une assurance pour ceux qui se posent la question. Mais c’est une longue, longue histoire que je ne souhaite pas raconter. D’autant qu’il n’y a finalement pas de drame dedans.
C’est ce que je constate. Contrairement aux histoires de certains de mes clients. Ce matin l’une d’elles m’a appelée, elle a besoin de plus de deux cent euros pour payer un IRM et sa facture téléphonique. Sauf qu’il y avait à peine cent euros sur son compte. J’ai entendu sa voix se nouer tandis qu’elle se demandait à voix haute comment elle allait pouvoir faire. Elle m’appelait pour avoir l’autorisation d’effectuer un retrait. Je lui ai dit oui, dans la limite des fonds disponibles.
Je ne peux pas lui permettre de retirer ce qu’elle n’a pas. Quand bien même elle en aurait besoin. Qui va payer ? Rappelons qu’elle n’a pas cet argent.
Vous savez, il n’existe pas de raccourci qui permette d’apprendre à se connaître en quelques mots échangés ou reçus. Parce que lorsque vous recevez ces mots, ils ont encore un si long parcours à accomplir que trois secondes deviennent des mois.
Je vous rappelle que cela fait des années que je tiens ce blog par exemple. Je me suis éveillée il y a dix ans maintenant. Et ce n’est qu’il y a quelques semaines que mes guides m’ont annoncé que j’avais franchi un cap dans la connaissance de la personne que je suis.
On avance on recule, on apprend et on se renie et cela pendant des mois et des mois, le temps d’assimiler en fait. La vérité est que souvent les informations importantes nous sont données très tôt, trop tôt. D’où le parcours chaotique. Je n’ai jamais vu de parcours spirituel lisse, sauf chez les personnes qui nient une partie d’elles-mêmes. Et qui par conséquent stagnent, à leur manière.
J’ai appris trois choses, prenez-les comme vous voulez je ne démordrai jamais dessus :
- Il n’y a pas que la Lumière.
- Nous créons nos propres chaines et nos propres diables.
- La foi s’éprouve chaque jour.
C’est sur le dernier point que je voudrais m’attarder aujourd’hui. La foi n’est pas un acquis éternel. C’est quelque chose qui se cultive en nous car nombreuses, tout au long de nos vies, sont les occasions de la perdre ou de s’en éloigner.
Or il faut une raison pour s’y accrocher, il faut vouloir la cultiver. Au départ cela peut être le besoin de se connaître soi-même. Ce qui est mieux que le désir trompeur de vouloir connaître ou se rapprocher d’un Dieu lointain et uniquement dispensateur de largesses ou de bénédictions.
C’est en adulte qu’il convient de creuser sa foi. Ce sont les enfants qui attendent qu’on leur donne, qu’on leur mâche le travail. Concrètement, il faut beaucoup « travailler » pour pouvoir affirmer, je sais Dieu, je sais la Source. Il faut avoir éprouver sa propre foi et savoir pourquoi et en quoi on croit.
Je connais la fatigue de celui qui a l’impression de tourner en rond, ou qu’on agite une carotte inaccessible devant lui. Quand on sature, il faut s’arrêter. On ne peut pas toujours ? Alors il faut ouvrir une fenêtre pour aérer.
On peut demander et obtenir de l’aide. Toutefois elle ne s’avère efficace que si on accepte l’idée qu’il est plus intéressant d’apprendre à pêcher que de quémander sans cesse du poisson frais.
Je vais vous dire pourquoi ça ne m’intéresse pas de répondre à des requêtes personnelles. Quand vous répondez aux questions d’une personne, elle revient vers vous dès qu’elle rencontre un souci. Elle ne se dit pas qu’elle a les moyens de trouver ses propres réponses car elle n’en a aucunement conscience.
Je n’ai pas besoin qu’on s’accroche à moi. Ça ne m’ennuie pas du tout de n’être qu’une petite étape sur vos routes respectives. Au fond c’est votre route à vous.
Maintenant je reconnais qu’il arrive que l’on ait besoin de s’attarder durablement près d’une oasis. C’est autre chose. Je reconnais que je vois aussi cette fatigue-là chez certains. Généralement, ce sont des personnes plutôt discrètes sur ce qu’elles vivent intérieurement…
Elles demandent peu de choses, se contentent de recevoir ce qu’on leur donne. Pourtant et malgré tout ce que j’ai pu dire plus haut, dans certains cas, je veux bien être plus qu’une simple étape.
Certaines personnes n’ont pas si près d’elles de Lauviah ou de Roéchel. Par contre elles avancent à l’aveugle au milieu d’une vraie nuit d’encre, ne distinguant qu’une faible lueur…
Moi je suis la Lumière, c’est ce que signifie mon nom. Alors dans ces cas-là, je veux bien être la lueur plus proche qui permet de continuer.
Mais je ne pourrai jamais être qu’une lueur. Il faut apprendre à pêcher. Même si c’est avec l’aide d’un tiers.
Vous savez c’est drôle, vous allez croire que j’ai tout fait à dessein mais, il y a des mois maintenant, m’est venu un petit ouvrage de développement personnel qui a justement vocation à apprendre à pêcher. Je l’ai gardé gentiment dans mon ordinateur, je n’avais rien de spécial à en faire. Je ne comptais pas en parler et voilà que je me suis mise à écrire cet article et il m’est revenu en tête.
C’est un tout petit ouvrage. Je l’ai écris parce que c’était nouveau pour moi et que cela m’amusait. Je sais que beaucoup ne comprennent pas cette façon de procéder. Mais je ne peux pas écrire longtemps par sens du devoir par exemple. Il faut que je prenne du plaisir et que je m’amuse. C’est dans la joie que je peux m’ouvrir à la spiritualité.
C’est dans la joie que je chante…
Bonne journée à tous
crystallia
25 octobre, 2014 à 18:36
Salut,
En continuant de poser un pied devant l’autre.
Bise
Miss X
25 octobre, 2014 à 10:51
J’aimerai pouvoir me réveiller et dire ça , moi aussi : Aujourd’hui j’étais préoccupée par un souci personnel qui a trouvé son épilogue et sa solution dans la matinée. Et j’ai enfin pu faire commander mon chéquier.
Je suis ent rain de me dire que y’a réellement aucun équilibre , sur terre , comme partout ailleurs.
De quelle manière je dois m’y prendre pour sortir de mon mal-êre?. Aller..au revoir.
Bise (monologue.)