Bonjour à tous,
Je chausse du 39.5. Ce qui bien sûr n’est pas une information intéressante en soi. Mais aujourd’hui j’ai eu l’occasion d’essayer cette jolie paire de chaussures en 39 et 40 et je suis repartie bredouille. Entre trop juste et trop grand, il aurait été si merveilleux de pouvoir trouver mon cher 39.5.
Aucune de mes paires d’escarpins ne me va. Entre celles qui sont trop grandes et dont mes pieds sortent à chaque pas et celle qui est trop serrée et qui me comprime les orteils, je rêve de mon cher 39.5.
En général je prends plus grand que plus petit. Sauf quand une paire est tellement belle que j’oublie qu’on ne peut pas marcher trop longtemps avec les orteils comprimés. Ce n’est pas grave, je porte cette paire précise uniquement au bureau. Ou quand je sais que je n’aurai pas à marcher.
C’est dur quand même le 39.5. Sauf dans certaines boutiques, où chaque paire de chaussures me fait penser qu’il est temps que j’obtienne une augmentation conséquente de chez conséquente.
A croire qu’un 39.5 joli et abordable est une denrée rare.
Bref tout ça pour dire qu’aujourd’hui non plus je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied.
Heureusement qu’il est possible d’acheter autre chose que des escarpins. Les sandales à talon ont le bon goût de s’attacher à la cheville souvent. Et mes pieds ne risquent pas de sortir d’une paire de low boots.
N’empêche, une belle paire de stilettos…
Je ne désespère pas je sais qu’un jour je trouverai une jolie paire en 39.5 sans avoir besoin de braquer une banque. Après tout tout, finit toujours par arriver.
J’ai bien trouvé cet adorable petit sac tout à l’heure. Qui coûtait trois fois rien. Et alors que je ne le cherchais même pas.
En général ceci dit, quand je pars avec l’idée de trouver quelque chose, je fais chou blanc.
C’est drôle…
Si ça se trouve demain je vais arriver dans une boutique et la paire de mes rêves sera là, devant moi. Comme ce trèfle à quatre feuilles que j’ai trouvé une fois et qui semblait avoir surgi devant moi.
En attendant il va falloir que je me décide à aller faire mes petits biscuits parce que tout n’apparait pas comme par enchantement. Parfois il faut se donner du mal.
Quelques rares fois j’oublie le sucre et je rate les biscuits. Mais la plupart du temps et l’expérience aidant, ma gourmandise est récompensée de mes petits efforts.
Je me demande ce que je préfère finalement. Ce qui arrive tout seul ou ce que j’acquiers à la force du poignet. N’aimant pas attendre que les choses arrivent, j’aurais envie de dire, ce que le travail apporte.
Néanmoins, la vie apporte aussi. Et ce n’est pas plus mal.
Un jour je porterai des escarpins qui m’iront parfaitement ! Peut-être que le travail m’aura permis de m’offrir une paire de Jimmy Choo sans avoir besoin de renoncer à me nourrir pendant deux semaines. Peut-être.
Ou alors peut-être qu’un jour en flânant je les trouverai tout simplement. Peut-être aussi.
Au fond, ce qui est intéressant je pense, c’est que tout est possible.
Bonne journée à tous
crystallia
25 octobre, 2014 à 18:37
Bonjour,
Marine, tu m’as tuée de rire et en même temps…
Merci à toi.
Merci à toutes.
Bonne journée
miss x
23 octobre, 2014 à 18:12
Te respecter et respecter ton individualité et pourquoi pas chercher ce qui vaut la peine? La qualité. Celle du sur-mesure.
Bisou xD à plus:)
Cel
23 octobre, 2014 à 18:07
Coucou,
« Tout est possible »
La question est de savoir comment le faire arriver. Que ce soit par la force des poignets ou de l’aide extérieur, il faut bien avant tout formuler son besoin non ? Et puis… ?
Bise,
Cel
Marine
23 octobre, 2014 à 15:45
« Trouver chaussure à son pied »…tout un programme…
Moi j’ai un pied qui chausse un bon 39, l’autre un 39,5.
Je prends du 39,5 quand ça existe, en sandales, bottine, bottes, baskets…
Mais impossible en escarpins…en escarpins je sacrifie un pied…
Je demande pardon au pied destiné à être compressé…..
Quel message le divin a t-il voulu m’envoyer en me faisant si mal foutue ??
Emilie
23 octobre, 2014 à 10:03
Bonjour Sylvie,
J’ai senti les nuances et les métaphores. Elles me parlaient d’une remarque que je m’étais faite en essayant des escarpins à ma taille(à un prix abordable) dans un magasin où je ne passais plus J’ai tellement l’habitude de ne plus trouver cette demi-pointure, que je ne la demande même plus mais ce jour là, je ne cherchais pas de chaussures et j’ai demandé ma vraie pointure comme un défi à la vendeuse. Hier j’ai failli tomber ou me tordre la cheville plusieurs fois avec mes bottines trop larges. Le message est bien passé.
Pendant un temps je m’entendais penser et ne m’écoutais pas puis on s’est moqué de moi et on m’a mis le nez dans mes bêtises (pas forcément plaisant mais utile).
Aujourd’hui je mesure vraiment l’enjeu. Cette histoire de demi pointure n’est qu’une image car au fond ce qui compte, c’est de croire qu’elle existe bel et bien et que l’on peut recevoir juste ce qu’il nous faut, à condition d’accepter de faire un peu de travail (sur soi ou sur la pâte) et de ne pas oublier un des ingrédients essentiels au passage.
Quand j’ai vu ces escarpins dans la vitrine, je les ai trouvé si jolis que j’ai pris un peu de temps pour rentrer dans le magasin pour demander s’il y avait ma pointure.
J’ai parfois dit à ma fille, qui tempêtait de ne pas parvenir à trouver ce qu’elle voulait « contente toi de prendre ce qui existe même si ce n’est pas parfait à tes yeux ». Je regrette et je sais qu’elle a raison : ce qui est parfait pour nous, vaut mieux que tout et rien ne peut le remplacer matériellement, sentimentalement, intellectuellement, spirituellement. Tout peut aussi arriver si on ne renonce pas à notre idéal de perfection : comme de trouver un appareil pour poser et enlever soi même son vernis semi-permanent (ma fille a trouvé en se donnant un peu de mal et en investissant pour ne pas payer à chaque fois et avoir le résultat qu’elle souhaitait).
Ces métaphores doivent mieux parler aux filles qu’aux garçons mais elles valent pour tout le monde car on peut transposer l’enseignement sur tout ce que l’on vit.
Je sais que parfois tu traduis ce que nous ne percevons pas correctement, soit par manque de confiance en nous, soit par manque de foie en la vie, soit parce que nous sommes un peu dur d’oreille et nous obstinons à vouloir « avoir raison ».
Cela me fait penser à cette amie à qui j’essayais de faire comprendre qu’elle était dans l’auto-défense et qu’elle se privait de l’aide qui pouvait venir de l’extérieur (oui je sais, c’est l’hôpital qui se moque de la charité). D’un seul coup, elle a semblé comprendre bien plus que ce que j’envisageais et elle savait quel moyen utiliser pour se rassurer et abaisser sa garde.
Parfois il faut gratter pour éviter de payer ou d’attaquer ces ongles avec de l’acétone pendant un temps infini.
Vive les métaphores concernant les pieds, le bec et les ongles !
Je commence à digérer ce qui ne passait pas avant …
miss x
23 octobre, 2014 à 9:45
Salut,
pour ls chaussures , ou n’importe quoi d’autre que u veux acqurir , pourquoi u ne te contentes ps ‘éaler ça dans le temps et de mettre de côté.
Je veux refaire tout mon style vestimentaire devenu inappropié hormis quelques très rares articles. Trop rare , car je dois porter des habits , malheuresement , toutles jours (oui , je nhabite pas dans une île tropicale) et ça va me coûter cher. Je vais acheter peu de pièces , mais chères , car elles seront de qualitées et seront faîte pour durer sur le temps , très long , d’une vie. Même s’il ne durent pas une vie , ça sera toujours mieux que cette merde qui se barre en quelques jours ,je veux dire , pardon , des chaussures à caus d’usure de semelle 6 mois payées 69€ chez eram et dont le cuir est encore valable , mais irresemellable , un gachis de cuir et d’énergie et de teinture (et de prouit pour chaussures) qui me donne envie de vomir. c’est juste I-n-a-c-e-p-t-a-b-l-e.
Il y a des chaussures qui sont faîtes pour durer le temps d’uevie et qui coutent seulement à peine (parfois moins) deux fois plus cher.Vous m’expliquez? Vous ^tes pas en train de vou foutre du monde , des consommateurs? J’ai pas que ça à faire. Je serai une des premières à ne plus le faire , par contre certains chaussures ne correspondent absolument pasà ce que je veux , niveau esthétque. J’en ai marre , entre que ça se barre et que a dure. j’achète plus de la merde autant que ça peut se faire , je trouverai une garde de robe de qualité.
Peu mais bien.
Jevais pas racheter des vêtements tout ls quatres matins.
J’ai même appris que mes chaussures prétendument en cuir éaient en fait , apparemment , en SEMI-cuir (aux dire du cordonnier , moi je ne sais pas , à qui je n’avais rien demandé concernant le cuir de ma chaussure) , voilà! Le problème , c’est que c’est pas mon argent , alors ne serait-ce que UN achat cher , je devrais le justifier à ma mère , ça , j’en ai marre. Mais c’est une autre histoire.
Bise
crystallia
23 octobre, 2014 à 3:15
Bonjour Émilie,
Je ne sais pas quoi te répondre. Je me souviens du moment où j’ai écrit ce texte. Je sais que les anecdotes rapportées sont conformes à mon vécu. Même ce style d’écriture est bien le mien. Et au moment où j’écrivais je sentais que volontairement, le message pouvait prendre plusieurs nuances, en fonction de celui ou celle qui lirait.
Je me souviens que je voyais l’interprétation la plus juste pour moi tout en sentant que d’autres liraient autre chose.
Et de toute façon c’était l’idée, un message métaphorique, forcément ouvert à l’interprétation la plus cohérente pour chacun.
Je ne vais pas te dire que ce n’est pas moi qui l’ai écrit.
Simplement je sais pourquoi j’ai choisi cette image.
J’ai encore du mal à sentir Sa présence quand j’écris. Quand il est trop flagrant pour moi que sans Lui/Elle, je n’écrirais pas ce que j’écris.
Je ressens une envie d’écrire quelque chose, parce que j’aime cela et qu’écrire est un moment de joie. Ensuite, il y a les jours où j’ai besoin de recevoir pour moi-même et les autres jours.
C’était un autre jour. De toute façon si c’était juste pour moi, je n’écrirais pas.
Tu vois, longtemps Il/Elle était proche tout en étant loin. Et mes guides étaient des accompagnateurs.
Aujourd’hui, Il/Elle parle à travers moi en me laissant voir, sentir et j’ai encore du mal à m’habituer.
Même si je ne suis jamais forcée. Mieux, ce sentiment d’être exceptionnellement protégée et aimée se renforce de jour en jour.
Cette histoire de chaussures aujourd’hui, j’ai bien aimé l’écrire. Mais ce n’est pas de moi. Même si pourtant tout me ressemble.
Bonne journée
Émilie
23 octobre, 2014 à 0:40
Bonjour Sylvie,
Je connais aussi le fameux problème de la demi pointure. A force de ne plus trouver ma taille, je prends du 39 qui peut le faire quand la chaussure est neuve mais il suffit que le cuir commence à se détendre pour que mon pieds se mette à flotter. Le bonheur de porter des escarpins à sa taille justifie sans doute leur rareté. j’ai tout essayé : la petite semelle, les bonnes vieilles chaussettes. Il suffit que je retrouve une paire à ma taille pour comprendre que je ne peux pas tricher avec mes pieds et qu’il n’y a rien de plus seyant que les escarpins. Franchement après avoir piétiner 4 heures avec des chaussures légèrement trop grandes, j’ai décidé de ne plus sacrifier mes pieds.