Bonjour à tous,
Des cris ont retentis tout à l’heure dans l’avion au moment de cette petite chute brutale, que des cris féminins lol. Mais pas les miens. J’ai toujours aimé les montagnes russes. Et puis bon, je l’avoue, dès que les turbulences ont commencé, Lauviah m’a comme enveloppée et il m’a dit qu’il allait rester avec moi jusqu’à l’atterrissage.
J’ai beau avoir pris l’avion un certain nombre de fois déjà, je reconnais que je continue de trouver impressionnantes les turbulences. D’autant que dans la vie de tous les jours, il est rare que l’on soit secoué au sens propre. Sur la terre ferme quand une stupide onde tropicale décide de nous tomber dessus du samedi 6h au dimanche 17h, dixit le bulletin météo de ce weekend (oui il avait fait beau toute la semaine durant), on sait que le vent ne risque pas de nous faire valser.
C’est un autre genre d’ondes qui nous bouleversent au quotidien. Le genre qui pourrait ne pas être dévastatrices avec recul et maîtrise de soi. Cependant je pense que tout le monde aura compris que ce dernier point n’est pas mon point fort.
Pour ceux qui comme moi ont tendance à voir les ondes de choc bouleverser tout leur équilibre émotionnel, plutôt que de vous faire violence (nous savons combien cela est inefficace) trouvez-vous un Lauviah. Sérieusement. Je veux dire, j’ai moi-même fini par comprendre que je perdais mon temps à essayer de réguler mes émotions. Il y a plus simple. Laissez l’onde de choc arriver. Une fois. Puis trouver le moyen d’amortir le coup dans un premier temps avant de décomposer cette onde jusqu’à rendre nul son impact.
La prochaine onde similaire ne vous touchera pas aussi durement et les suivantes non plus.
Tandis que tout tanguait tout à l’heure dans l’avion, Lauviah a insisté pour que je continue de regarder par la fenêtre. Je voyais tout bouger mais il restait à me parler, à me dire de respirer et j’ai réalisé que non, nous n’allions pas mourir ! (Arrêtez de rire !)
Enfin, cela ne m’a pas empêchée de profiter de la vue sur les côtes guadeloupéennes au moment où nous avons amorcé la descente. J’ADORE regarder au travers le hublot au moment où les côtes sont à nouveau en vue. Je demande toujours le hublot.
Bref, je vais aller profiter du cocktail de bienvenue dans un petit instant. J’aime la chambre, l’hôtel est sympa et je sens que je vais aimer découvrir la Guadeloupe.
Surtout, je suis contente d’être là !!!
Bonne journée à tous
Cristal-Etoile
10 novembre, 2014 à 23:07
J’ai un Lauviah ! J’ai un Lauviah ! ! !
J’en ai même plusieurs ! et toc ! :p
Bonnes vacs avec Lauviah
!
crystallia
12 novembre, 2014 à 1:41
Merci à toi !
Bise
crystallia
10 novembre, 2014 à 0:11
Bonsoir,
Joli texte Carène.
Vous savez, moi j’adore l’avion. Même si je crains les turbulences.
Mais Laurence ça me fait plaisir de lire que tu as « ton Lauviah » !
Bise
Laurence
9 novembre, 2014 à 20:46
Bonsoir Sylvie et à tous,
Braddy, pas loin de là où je travaille, les moteurs des avions sont testés jusqu’à ce qu’ils cassent pour tester leur performance.
Rassurant ou pas, moi j’ai peur en avion, mais j’aime voir le ciel, alors… j’évite de penser et je profite de l’instant. En mangeant, en lisant ou en écoutant de la musique, ou en ne faisant rien, histoire de me replonger dans ma bulle de confort, car j’ai toujours une bulle de confort dans laquelle je peux retourner pour me sentir en sécurité.
A l’heure où j’écris, tu as atterri, et tes pieds sont bien au sol, alors profite bien de tous tes moments choisis.
A chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde quelque chose de différent s’offre à toi.
Bises
Braddy
9 novembre, 2014 à 11:53
Bonjour Sylvie,
Et bonjour à tous,
Je vais parler un plan très rationnel et concret, mais ça peut aussi compléter la démarche spirituelle… Si vous saviez toutes les tortures qu’on fait subir à un avion avant de le déclarer apte au vol, vous pourriez trouver amusant les petites chutes et secousses des turbulences. Sincèrement ! Déjà, imaginez-vous que le premier avion à sortir d’une chaîne d’assemblage est voué à la destruction complète. On lui plie les ailes de force, et ça casse à presque 90°. Impressionnant ! Et on est loin de ce qu’on trouve en l’air.
Une forme de lâcher prise sans doute, avec une confiance à donner aux concepteurs et aux organismes qui ont prévu les 99,99% d’événements gênants.
Bien sûr, on eut focaliser sur les 0,01% restant, mais c’est là que le spirituel intervient. :p
Bon weekend prolongé pour ceux qui peuvent.
Et bonnes vacances à toi Sylvie.
Marianne
9 novembre, 2014 à 11:50
Juste un petit message pour te souhaiter de bonne vacance
. Profites bien. Biz
Carene
9 novembre, 2014 à 11:49
Bonjour Sylvie
cet article me renvoie à un texte que j’ai découvert cette semaine et beaucoup apprécié. Le voici ci-dessous.
Bises et belle journée de fête à la Grenouille !!
Au Nom du Corps
« Elle achetait des livres qui lui parlaient de spiritualité, d’unité, d’émotions positives, de lumière et d’amour inconditionnel…
Elle essayait de toutes ses forces d’être parfaite, et de l’atteindre ce ciel que ces récits décrivaient !
Elle essayait de gommer ses ombres, pour atteindre cette lumière.
Elle essayait d’être joyeuse alors qu’elle était souvent triste.
Elle essayait d’être linéaire alors que tout en elle n’était que chaos et tsunami…
Elle essayait d’être calme alors qu’elle sentait la tempête. Elle tentait de répondre à ce que ces sages écrivaient…
Mais, plus elle lisait, plus elle essayait ; et plus elle échouait .
Elle restait immuablement humaine et duale, avec ses émotions paradoxales…
Elle était l’inverse de tout ce qui était écrit…
Et s’écroulait donc accablée et accroupie…
Pourquoi donc n’était-elle pas parfaite comme tous ces gens qui savaient, qui étaient des êtres illuminés et éveillés ?!
Épuisée, elle alla se coucher et se mit à rêver…
En songe, elle vit une grande salle : d’un côté des hommes cravatés et même certains sages ; de l’autre des musiciens, chanteurs et poètes délurés dans un vaste bordel coloré.
Les cravatés ne pouvant tolérer une telle pagaille partirent sur le champ ! Et il ne restait dans cette salle que tous ces gens étonnants ! Surprise au réveil elle comprit.
Elle mit de côté tous ses livres, et décida de vivre !
Elle accepta alors toute son humanité, ses sautes d’humeur et son coeur parfois fermé…
Elle accepta toutes ses parts et sa dualité ! Et grâce à cela, elle trouva enfin son unité…
Son coeur s’ouvrit alors en corolle, car elle ne jouait plus aucun rôle.
Pour une fois elle s’aimait, même si rien n’était parfait…
Elle aimait même tout ce qu’elle avait tant cherché à masquer toutes ces années …
Elle arrêta donc de se faire violence, et entra dans sa propre danse…
Elle n’écouta plus les savants, mais son élan vibrant…
Elle devint une femme sauvage capable parfois d’être en rage…
Elle pouvait pleurer, car elle en connaissait la beauté.
Elle accepta sa nature de femme cyclique, et devint magnifique…
Elle comprit que tout ce qui vivait en elle était divin, et la lumière vint enfin !
Elle ne cherchait plus la perfection linéaire car elle sentit qu’elle était comme le mouvement de la Terre…
Elle dansait , chantait et riait maintenant de sa nature paradoxale et cyclique…
Et tout en elle était apaisé car il n’y avait plus besoin de chercher…
Juste sentir la brise des étoiles sur sa peau et écouter le cantique des oiseaux…
Elle était maintenant l’océan qui voyait ses vagues…
Elle était la conscience qui vivait ses émotions…
Elle était le divin qui vivait dans son corps humain.
Elle était l’espace infini qui vivait le temps fini.
Elle était le calme qui regardait ses tempêtes. Elle était l’unité qui vivait sa dualité…
Tout en elle s’était réuni…
Et elle vivait sa vie… »
Caroline Gauthier
Extrait du roman initiatique : Au Nom du Corps