Bonjour à tous,
La semaine dernière j’ai acheté tous mes cadeaux de noël. Je préfère utiliser la paie de novembre depuis quelques années car je suis payée plus tôt en décembre en raison des fêtes.
Cette année ma mère et l’une de ses sœurs envisageaient de ne pas inviter leur sœur ainée. Ras le bol des planches à découper, plateaux pour apéritifs ou escargots en plastique ou encore des réveils cassés.
Sans compter que c’est de manière blessante, pour ma tante, qu’elle lui a annoncé qu’elle ne viendrait pas au mariage de sa fille. Après dans un premier temps lui avoir fait part de sa joie d’avoir trouvé dans un vide-grenier une robe parfaite pour l’évènement, à dix euros.
Que les choses soient claires, personne ne lui demande de dépenser des fortunes pour quiconque. C’est son attitude et non pas sa fausse pingrerie qui dérange. Car elle n’est pas pingre et nous le savons tous.
Au départ, j’ai dit à ma mère que je n’approuvais pas cette décision. Au départ, quand une fois de plus elle s’est tournée vers moi pour que je sois sa confidente et ce-faisant se défaire au travers un conseil de moi, de sa culpabilité vis-à-vis de cette décision, j’ai pensé accepté ce paquet de patates lourdes et chaudes qu’elle me tendait.
Puis grâce à un travail réalisé en binôme avec une amie dernièrement, j’ai réalisé que je n’y étais pas obligée. Pire, pourquoi accepter de prendre ce qui ne convient pas à autrui, autrui fut-ce ma propre mère ?
Intérieurement, après avoir longtemps fustigé moi aussi le comportement volontairement méprisant de ma tante, j’ai compris que je n’étais pas obligée de réduire ma valeur à celle de la planche à découper pour tomates qu’elle m’a offerte une année.
Je ne veux pas de ce paquet que ma mère et ma tante se lance et se relance. Je n’ai pas à le prendre.
Je n’ai pas à soulager ma mère du poids de sa mauvaise conscience, si elle prend une décision, elle doit l’assumer. Je lui ai quand même fait remarquer que justement, ma tante a beau jeu de demander à ma mère, qui organise cette année, de ne pas inviter leur sœur. Se serait-elle montrée si radicale si c’était elle qui recevait ? Je ne le crois pas. La connaissant je ne le crois pas. Mais peu importe, ça aussi en réalité, c’est secondaire.
Ce qui compte, c’est de savoir si on désire s’encombrer de ce qui encombre les autres ou non. J’ai dit à ma mère au final de prendre sa décision elle-même.
Il s’est avéré qu’elle avait espéré que je lui indique clairement ce que j’aurais fait à sa place. Et quand elle a rappelé sa sœur pour lui faire part de son inconfort devant un choix dont elle n’était pas à l’origine, eh bien ma tante aussi a reculé.
Cela me permet de réaliser encore mieux combien il est important finalement de prendre conscience que recevoir, ce n’est pas tout prendre.
Il faut que je m’efforce de ne plus accepter que des paquets bénéfiques et légers pour moi. Des paquets que je pourrai transmettre à d’autres en avançant ou lorsque je n’en aurais plus besoin moi-même.
Au lieu de me charger de ceux dont les autres ne veulent pas eux-mêmes.
J’ai décidé de me faire un cadeau pour noël. Je vais m’offrir une poubelle pour paquets inutiles. Cela devrait aussi m’aider à mieux réguler mon côté buvard énergétique.
Je vais faire simple, je vais utiliser un système de petits papiers et m’efforcer régulièrement de décrire énergies et situations associées qui me plombent. J’ai remarqué que ce genre de choses me permet de faire preuve de plus de discernement.
Quand on trouve une méthode qui nous va, on la garde.
Bonne journée à tous
Nicolas
9 décembre, 2014 à 6:44
Bonjour ^^
Tu as entièrement raison, je suis d’accord avec toi.^^
Si je réagis c’est que c’est en moi, c’est tout à fait vrai.
Mais dans mon cas,je me regarde, je me juge constamment, j’apprends en permanence, je transforme tout ça.
Le tort, c’est que l’on aurait tendance à faire à notre époque, c’est d’utiliser toutes ces énergies négatives : énergies de peur, de doute, de colères, de reproches, de destruction, d’égoïsme, de fierté etc…
D’après moi, il ne faut pas écouter ces énergies. Il faut les transformer afin d’avoir des actes, des pensées positive. Et si un environnement est chaque jours lourd, il faut savoir ce reposer et toujours se voir, se dire les choses franchement, sans y mettre de pincettes, se dire hého qu’es que « j’ai fais là » .
Tu comprend sylvie. : ) (le smiley de reflete pas assez ma maniere de sourire là au moment où j’écris.)
grosse grosse grosse bise de sympathie.
crystallia
9 décembre, 2014 à 1:37
Bonjour Nicolas,
Chaque mot fait écho à ce qui se trouve en nous.
Bise
Nicolas
8 décembre, 2014 à 23:19
Bonjour
Il est 23h, et c’est encore lundi 8.
Ce matin, comme chaque matin, je viens lire un peu ici entre autre. Et quand j’ai lus pour la 1ere fois Sylvie ce billet, j’ai encore ressenti ces énergies éthérique qui auraient vite fait de me faire prendre la poudre d’escampette, elles émanent de toi, elles embaument négativement l’atmosphère de ton blog. Je brille juste pour dire non.
Sylvie, vous tous, l’Amour est l’une des réponses les plus belles qui nous est été donné, nullement les sensations humaine, les ressentiments humains induis par des lourds vécus.
Vous êtes vous posé la question, pourquoi suis je encore dans ce corps alors que je ne suis pas totalement créateur ?
De la bonté, de la compassion, de la gentillesse, des pensées positives et le refus des mauvaises choses en sois et la transformation de ces actes en énergies éthérique positive.
Pensez au soleil dans votre poitrine.
crystallia
8 décembre, 2014 à 18:34
Bonjour,
Les liens publicitaires ne sont pas de mon fait, je ne les vois même pas !
Ce doit être dû au fait que j’ai renoncé à la version payante.
En tout cas je vois que le sujet parle à beaucoup de monde.
Clo, merci pour le lien, j’aime bien la prophétie des Andes.
Bise
Amandine
8 décembre, 2014 à 16:50
Bionjour,
Tout d’abord j’essaie d’envoyer un paquet lumineux à cette article ….c bon ( lol).
Aujourd’hui des colegues de bureaux m’ont dit qu’ils avaient remarqué mon hyper hyper sensibilité . Le pire est que c’est quasi incontrôlable.
Cette article me rappelle la lourdeur qu’ on peut ressentir lorsque on prête attention à toute les infos qui nous arrivent dans la tête. C’est fatiguant d’être en réaction en permancence.
A la place d’écrire, j’ai imaginé des paquets chacun représentant mes sources de conflits intérieures . Puis je les ai donné à un ange qui souri. Il les a pris avec lui ( sympa ) . Le fait d’avoir imaginé ça, ma libérée dans un sens ( d’ailleurs sans le faire exprès j’ai du combiner avec d’autres méthodes de tes articles ).
Pas facil d’être un pot vide qui demande qu’à se remplir de lumiere . Belle journée
Arc
8 décembre, 2014 à 12:31
Dia duit,
Mais c’est une très bonne idée ça : une poubelle physique pour les déchets énergétiques, et les rendre tangibles sur papier… Ça va me faire du bien. Il ne me reste plus qu’à trouver un contenant élégant en guise de poubelle, à laisser dans mon hall d’entrée, et à proximité du téléphone.
Concernant le thème du jour, j’aurais bien de quoi l’étoffer à mon tour. Mais, quelle utilité ?
Au fil des ans, le besoin de me confier est petit à petit devenu un souvenir. Et, lorsque je fais mine de le faire, disons que c’est avant tout pour donner quelque chose de moi, avec les énergies qui me traversent sur le moment… afin de donner ainsi la possibilité à un pont de peut-être se créer (avec le besoin derrière d’être aimée, et d’aimer de manière manifestée. Ridicule, n’est-ce pas. D’ou mon observation.).
Qu’est-ce que cette nouveauté de mots soulignés disséminés dans le contenu ce blog, et renvoyant à des pages publicitaires ?
Clo
8 décembre, 2014 à 11:21
Coucou Sylvie ,
Dans le film ci-dessous (la prophétie des andes) , je trouve que la façon dont ils parlent de ces échanges de « paquets » énergétiques inconscients est intéressante https://www.youtube.com/watch?v=Nw3HYXH0fBY
bises la Belle ,
Clo
Emilie
8 décembre, 2014 à 10:54
Bonjour Sylvie,
Vive la poubelle, le tri sélectif, le recyclage et les relations sincères !
Le besoin de se plaindre ou de râler est parfois incontournable surtout si l’on repère quelqu’un qui a une grande poubelle.
Le tout c’est de ne pas récupérer tous les déchets – de ne pas nouer de relations avec des gens qui ont l’art de produire un max de déchets – de penser à sortir ses poubelles et de ne pas compter systématiquement sur les autres pour le faire à votre place.
J’ai aussi une soeur ainée … cela fait parti du folklore familiale et cette année c’est moi qui reçoit (et qui vais m’adapter). Elle connaît très bien mes limites : pas question qu’elle touche aux enfants. Parfois il n’existe pas d’autres choix que de poser une limite de propriété claire à la médisance.
Parfois il faut mettre les pieds dans le plat, comme un gamin qui refuse de ramasser un papier de gâteau qui traine car ce n’est pas lui qui a oublié d’aller le jeter.
J’ai l’impression que dans une famille il faut une grosse poubelle collective du fait des liens tissés par la vie commune. La vie commune a bien des avantages et des inconvénients mais si on fait le tri, les avantages sont parfois également nombreux si on reste sincère.
Est-ce que quelqu’un a déjà osé dire ce qu’il pense vraiment à ta tante ?
Je n’ai jamais dit tout ce que je pensais vraiment à ma grande soeur pour ne pas briser la relation mais j’évite de l’entretenir et elle est beaucoup moins chargée aujourd’hui car je trie tranquillement les déchets sous son nez quand on doit échanger.
Biche
8 décembre, 2014 à 10:39
Vraiment excellent ! J’adore !
Je suis aussi en train de mettre ça en place : une grande poubelle !
Non, non, non non !!! Ca va beaucoup mieux lorsqu’on ose enfin le dire ! NON MAIS !
Et maintenant repos, luxe, calme et volupté !
Moi d’abord !
Carène
8 décembre, 2014 à 1:17
Bonjour
C’est marrant que tu parles de cela… par rapport à une situation que j’ai vécue également cette semaine.
Je me suis rendue compte à quelle point 2 personnes peuvent avoir une façon différente de se confier. En effet, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec 2 personnes impliquées dans la même histoire.
Bizarrement avec la première je n’ai ressenti aucun malaise alors qu’avec la seconde je n’avais qu’une hâte, c’était de raccrocher tant je sentais que je n’avais pas les ressources pour l’écouter. Au fur et à mesure qu’elle parlait, je sentais une boule au plexus qui grandissait.
Il me semble avoir compris pourquoi. La première est une personne plutôt lucide qui se confie mais ne tente pas de faire porter sa responsabilité et ses problèmes à sa place.
La seconde se victimise à souhait à cherche à se faire plaindre. Lorsqu’elle s’épanche, elle cherche à déposer ses déchets trop lourds. On appelle cela du « dumping ». Ces personnes sont de vraies vampires d’énergies… à éviter lorsqu’on est un buvard…
Celle qui se victimise a du me sentir très peu compatissante. Mais pourquoi aurais je de la compassion pour qq qui me prend pour une poubelle ?
Je ne peux pas dire que son histoire m’ait laissée de marbre mais en tout cas je lui ai laissé ses déchets, elle en fera ce qu’elle voudra !!
Bises