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La mémoire des autres corps

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La mémoire des autres corps 14122112111117181812810830

Bonjour à tous,

J’ai longuement hésité avant d’écrire cet article mais, je sais combien le fait de me confier sur ce blog a pu être bénéfique pour mes propres processus de guérison.

Je sais que j’ai été brûlée vive. Je sais que c’est arrivé. Mais je ne me souviens pas des faits. Je le sais c’est tout. Sans que cela ne m’empêche aujourd’hui d’accepter à nouveau d’être une chamane.

Ce qui me dérange en fait c’est que je me souviens maintenant avoir été violée. Et m’être suicidée peu après. Au lieu de rester pour avoir une chance de guérir dans l’existence en cause de ce traumatisme.

Le gars qui m’a violée était l’âme liée qui a remplacé Lauviah dans mon parcours d’incarnation. Pas de chance lol.

Dans mon corps je me souviens avoir été violée, dans mon corps actuel, alors que ça remonte en fait très loin.

La chose étonnante est que quand j’ai retrouvé la mémoire de ce qui s’est passé, sur le moment évidemment j’ai été choquée. Puis, par un miracle quelconque, sans doute dû au fait que je vis une autre existence maintenant, je suis parvenue à éprouver de la compassion pour moi et finalement pour lui et cet acte odieux. Si bien que je suis parvenue dans mon cœur à pardonner la personne qui à l’époque m’avait violée.

Pour autant, je trouve lourd et difficile d’envisager le fait que je puisse un jour recroiser cette personne en sachant ce qui s’est passé entre nous. Reconnaissons-le, ça jette un froid.

En tout cas j’ai su que c’est parce qu’il était possible que je ne puisse pas du tout pardonner que j’ai fait le choix d’être bisexuelle. Une façon de me donner la possibilité trouver l’Amour en laissant de côté le traumatisme et ce qui pourrait me le rappeler.

Pourquoi se réveille-t-il maintenant ? J’ai une vision dernièrement, une drôle de vision. Et voilà que j’ai de nouveau envie de me fermer comme une huître. Dans de tels cas de figure, il est plus facile d’écrire avec mes guides. Ils savent m’amener à m’ouvrir, naturellement. Et bien qu’ils demeurent près de moi, aujourd’hui je sens que c’est moi qui trace la route et je me heurte à mes propres résistances.

Bon reprenons. Quand une réunion n’est pas possible, pour x raisons, il nous est fait d’autres propositions sur le plan sentimental. Justement, il y a cet homme charmant que je trouve adorable et très gentil. Dont je ne suis pas amoureuse, mais ça pourrait venir. D’ailleurs, j’ai bien reçu le message qu’il serait une proposition. Mais hélas, il fallait que le message se termine par, seulement il y a mieux encore. Patiente.

Dans l’absolu, je n’aurais pas dit non à mieux encore. Mais la drôle de vision laisserait entendre que mieux encore serait cette fameuse personne dont j’ai parlé au début. Et là, je ne suis pas sure du tout de vouloir ou même de pouvoir la revoir. Je ne vois pas comment, en sachant tant de choses, je pourrais retrouver cette personne dans la joie par exemple.

Au contraire, je pense ce qui serait bien pour chacun de nous, ce serait de vivre nos vies chacun de notre côté. En évoluant auprès d’autres propositions.  

Mes guides me disent qu’une telle réaction est normale, que je peux faire le choix que je veux. Mais alors pourquoi ce message stupide, qui revient chaque fois que je me dis que le charmant jeune homme me plait bien, se termine par il y a mieux encore ? Pire, avec le charmant jeune homme je sens qu’il y aura toujours une sorte de décalage qui un jour, deviendra gênant.

J’aurais fait fi, franchement. Mais quelque part, une petite part de moi me susurre, écoute au moins. Or ce que j’entends me laisse entrevoir une route basée sur le pardon, la compassion, la nécessité d’accepter l’Autre tel qu’il est et l’obligation de m’accepter aussi comme je suis, avec cette faille-là. Un chemin de réparation, nécessairement long en raison de la profondeur du traumatisme.

Ce n’est pas ce que je recherche. Je vois qu’avec le charmant jeune homme, une certaine forme de légèreté serait possible. Le genre qui permet de s’enivrer même si c’est juste un temps. Je ne suis pas une enfant, je peux gérer l’ivresse et la descente. Mais l’ivresse appelle plus d’ivresse et j’en viens à me dire que parfois il y a des choses que l’on n’a pas besoin de savoir avant de s’embarquer dans une relation. 

Alors « écoute au moins », j’écoute. Seulement je me rends compte que ce que j’entends me mets devant tant de choses. Et fait remonter tant de souvenirs. La mémoire des vies antérieures peut être dure à gérer.   

J’aurais préféré ne pas savoir. Mais mon âme sait, cela n’aurait rien changé. Bon.

Parfois il faut juste se faire confiance. Je laisse encore les deux portes ouvertes et je verrai bien laquelle je choisis finalement de franchir. 

Bonne journée à tous ;)

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15 Commentaires

  1. crystallia

    31 décembre, 2014 à 1:18

    C’est fini de parler de gâteau que je ne vais pas pouvoir goûter !

    Revenons au sujet, j’ai trouvé de la glace à la vanille au lait de riz ! Par hasard en plus ! Et enrobé de chocolat !

    C’est super…

    Comme les petits bouts de cœur un peu partout. C’est sympa d’arriver quelque part et de sentir un de ces petits bouts de cœur reprendre vie et se reconnecter à nous.

    Bise ;)

  2. Arc

    30 décembre, 2014 à 15:07

    Hi,

    Cuisine, quelqu’un a parlé de cuisine ?!

    Et pourquoi pas une glace crémeuse noix de coco – riz ?

    Une fondante aux marrons ? …

    Et puis le champagne, pourquoi ne pas en garder pour la cuisine aussi ?

    Je me rappelle d’une recette de gelée pétillante aux framboises en apesanteur.

    Ooh. Miroir, maudit miroir.
    Je veux bien être mon reflet, pas celui des autres !

    C’est vrai j’ai laissé une partie de mon cœur, quand j’étais toute petite, à ma super copine qui est partie à l’étranger à la mort de son papa. Ça s’est passé peu avant que ma vie à moi ne bascule aussi, et que mon environnement perde de ses couleurs. Lorsque je m’en suis souvenue il y a quelques années, j’ai retrouvé avec, entre autre, ma malice ! Oui, car je n’ai pas toujours été à moitié trisomique. J’étais quelqu’un de très sérieux. J’ai même travaillé dans un endroit on ne peut plus sérieux (au milieu des chiffres..) comme fonctionnaire, quelques années. Ciel, une autre vie.

    Une partie de mon cœur aussi est restée au Canada, tiens, quelque part dans la mémoire de la terre peut-être. Et dans mes tripes.

    Ah, parfois il est des promesses qu’on ne peut tenir…

    Je me dis qu’on doit avoir plein de bouts de cœur un peu partout.
    C’est un peu gore balancé comme ça, isn’t it ! :-D

    Ceci dit, je vais bien trouver un moment pour visionner ce nouveau film justement, Maïna…

    Et tu me donnes envie de me mettre aux fourneaux : gâteau chocolat – marrons sous sa neige de noix de coco. Peut-être.

    Bon. J’ai compris.

  3. crystallia

    30 décembre, 2014 à 1:33

    Bonjour,

    De son sac Mary Poppins parvenait à extraire du sirop à la fraise ou encore un superbe miroir. Restons sur le miroir, moi aussi j’en vois de superbes mais je n’ai pas forcément toujours envie d’observer mon reflet dedans.

    Je crois que dans certains cas, même le sirop miel-citron me ferait plus envie. Et pourtant je n’aime pas ce qui est au citron, ou rarement. Mary Poppins elle-même préfère le rhum il me semble. Je ne bois pas d’alcool. Si bien que je vais être obligée d’offrir les nombreuses bouteilles de champagne reçues cette année. En même temps vu que je reçois le 31, je pense pouvoir en écouler au moins deux. Mes parents sortent eux. La dernière fois qu’ils sont sortis au réveillon, ils sont revenus bien fâchés. Et j’avoue avoir bien rigolé en les entendant parler de champagne servi au verre avec parcimonie, de nourriture rare, de musique mal jouée et d’ambiance de cantine, le tout à plus de cent euros. Si au moins le feux d’artifice promis avait eu lieu…
    J’espère qu’ils en auront pour leur argent cette fois. Une de mes tantes est partie à la Dominique avec son mari. J’espère pour elle aussi que le déplacement vaut le coup.

    Moi je n’ai pas encore d’idée pour le menu. Mais comme maman a déjà offert de cuisiner pour nous, je suis un peu en mode fainéante qui attend qu’elle choisisse aussi d’élaborer le menu. Par contre je vais m’occuper du gâteau au chocolat. Et je vais peut-être acheter de la glace aussi. Pour poser une boule sur les parts de gâteau tiède. Les gens aiment bien en général…

    Existe-t-il des glaces à la vanille sans lactose ni soja ? Sinon il faudra que je trouve la recette de la glace mangue-passion. C’est tellement délicieux.

    Enfin, revenons au sujet. Le réveillon donc. Non ? Ce n’était pas ça ?

    Il devait bien y en avoir dans nos vies antérieures.

    Je sors.

    Bise ;)

  4. Arc

    30 décembre, 2014 à 0:12

    Bonjour,

    Ah, vingt milles lieues sous les mers… Combien de paquets suivent donc à notre insu notre sillage ? Mais qu’ils y restent donc dans leurs abysses ! Je ne suis pas pressée d’en finir au plus vite, moi. J’ai eu ma dose pour l’instant. Un petit tour en plongée ? Vous avec aimé le Grand Bleu ? Non merci, je ne tiens pas à « attraper » le délire du plongeur (l’ivresse des profondeurs ; en bref, à devenir vraiment folle).
    Cela dit, une baleine est présente parfois dans mes rêves… Mais justement, elle m’a encouragée à sauter le plus haut que je le peux. Pas à plonger le plus profond possible. Et je l’ai vue jaillir de l’eau.
    Honnêtement, si je vois un « cornet surprise » arriver en surface, biensur je vais le pêcher.
    Mayday mayday, une bouteille à la mer !

    Ces mémoires de vies, c’est un peu comme le sac de Mary Poppins : on commence par tirer un fil, et on ne sait jamais ce qu’on va ramener avec. Sac « magique » dont on ne remet en selle que les mémoires que l’on peut espérer intégrer. Bourreaux et tronçonneuses, victimes et fraises flagada… Démons intérieurs, capacités enfouies souvent sous un agrégat suintant qui démange de plaquettes phagocytées… (Je crois que l’effet Dr House est raté. Ou bien ?)
    Sérieusement, retrouver « des bouts de moi », ça peut faire vachement du bien.
    Où avait-on laissé son cœur ? À qui ? … (soulagement)

    En tout cas, je vais me contenter de dérouler une seule pelote pour le coup là maintenant, parce que si je commence à tirer aussi sur viol, inceste, massacre… ça aura tôt fait d’être indigeste. Bon, qui sait, peut-être en restant consciencieusement sur un seul spaghetti, vais-je tomber sur mon beau Clochard (de La Belle et le …). Fiantre, ça n’a pas de chien ainsi dit. Et « mon beau prince », Dieu que c’est niais. « Mon âme jumelle » (l’expression) m’agace tout autant. Abrégeons. Vous m’avez compris. Et de toute manière, ce n’est pas le sujet. Mon sujet que j’avais dit que je voulais raconter. Oh, mais mes yeux se ferment de fatigue. Décidément.

    Arrivederci tutti ;-)

  5. Emilie

    29 décembre, 2014 à 21:23

    Bonsoir,
    Je tenais à remercier Arc de s’être coupée l’herbe sous le pieds et de m’avoir éclairée sur le fond du fond de la question …

    En lisant tous les commentaires, je me suis souvenue de mon premier rêve de vie antérieure marquant. Dans ce rêve, j’apprenais que ma fille unique et le seul enfant qu’il me restait en vie, venait d’être exécutée. J’avais été profondément troublée de ressentir tout ce que cette mère éprouvait, alors que je n’avais pas d’enfant. Quelques mois plus tard, j’attendais mon premier bébé et bien que j’étais persuadée qu’il s’agissait d’un garçon, c’était une adorable petite fille. Dans ce rêve, j’avais perdu mes deux enfants (fille et garçon). Adolescente j’avais souvent pensé que je ne voulais pas avoir d’enfants et je ne pouvais pas me projeter en tant que mère. Finalement, j’ai eu une fille et un garçon …
    Alors oui, les blessures du passé font mal quand elles peuvent guérir.
    On m’a aussi dit que j’avais été victime d’inceste de la part de mon père dans une autre vie, dont je n’ai aucune image mais cela « colle » hélas assez bien avec les énormes difficultés, que j’ai eues à supporter les liens affectifs avec mon père dans ma vie actuelle. Il n’était sans doute pas encore possible que je l’accepte et je le regrette pour lui car aujourd’hui il est trop tard.

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