Sur la terre désolée, je contemple les ruines, en souriant. Pieds nus, le ventre vide, j’avance à travers les gravats, Écorche mes orteils, ma voûte plantaire, Les lambeaux que je porte flottants au vent. Rien devant moi ne me permet de distinguer un abri quelconque. Mais, soulève la poussière ai-je pu entendre, tout doucement, Soulève la poussière, ai-je entendu plus …
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