Bonjour à tous,
Tous les jours depuis que ma sœur et lui ont quitté la maternité, ma mère passe voir « son amoureux ». Il est le plus beau, le plus adorable, le plus capricieux.
Il fronce les sourcils, fait la moue, s’étire à longueur de temps et s’agite dans son petit lit.
Il hurle quand il a faim, voudrait déjà pouvoir tenir sa tête tout seul et préfère le sein au biberon.
Ma mère adore son petit-fils, son amoureux. Elle s’illumine quand elle parle de lui et elle ne se lasse jamais de parler de lui.
Ça me fait plaisir de la voir ainsi. Elle me dit qu’aujourd’hui elle comprend pourquoi ma grand-mère la grondait, elle, quand elle nous grondait, nous.
Ça fait drôle de penser que mon bébé, ma petite Pouet, a un bébé. Un vrai je veux dire ! Je me souviens de cette sensation bizarre la première fois que je lui ai dit, ton fils.
Elle a un fils. Qui a éternué deux fois le jour de sa naissance. Je ne devrais pas me moquer mais j’ai tellement ri quand j’ai entendu, il a éternué deux fois ! Pauvre petite sœur inquiète. Il y a des chances pour qu’en grandissant il continue d’éternuer. J’arrête.
Au fond je comprends, c’est son premier enfant, tout est nouveau pour elle. Je suis contente de faire partie aussi de cette aventure-là. De ne pas être trop loin.
Et j’ai hâte de le voir grandir un peu, même si j’aime bien les bébés.
Lors de l’épiphanie chez ma cousine, il y avait deux nouveaux petits bébés et tout le monde était content de pouvoir les voir et les prendre dans ses bras.
Ils sont nés à un mois d’intervalle et c’est super de se dire qu’ils vont pouvoir jouer ensemble. Une autre de mes cousines a fait une fausse couche il y a quelques mois et aujourd’hui elle suit assidûment les conseils du médecin dans l’espoir de pouvoir retomber enceinte bientôt, avec une issue heureuse. Son père se languit tout autant, il a confié à mes parents sa tristesse depuis la perte du bébé. Il a hâte d’être à nouveau grand-père d’autant que ses autres enfants vivent loin et qu’il a des rapports difficiles avec eux.
Moi-même je sais que je souhaite avoir des enfants. Idéalement j’en voudrais deux. On verra. Mais ce que je constate pour l’instant c’est que je suis déjà rassurée de savoir que si j’ai des enfants, ils arriveront dans ma famille. Dans ma famille aimante.
On n’est pas la famille Ingalls et j’espère qu’ils auront aussi la famille de leur père. Mais ça me rassure quand même.
Bonne journée à tous
Celine
18 janvier, 2015 à 18:08
ok ! Quel dommage…
Mais c’est ton choix…
crystallia
19 janvier, 2015 à 1:43
Tu sais, ils me disent m’avoir simplement montré un chemin, qui pouvait me convenir. Mais qu’il n’a jamais été question de me porter tout au long de ce même chemin.
Bise
Miss X
18 janvier, 2015 à 13:14
lol , motivée..hé bien..inutile d’en parler, je me demande quel âge vous avez , à lire vos commentaires.
J’ai une amie qui est maman , mais elle à mon âge ; un parcours particulier j’imagine..ou pas.
Emilie
18 janvier, 2015 à 13:05
Bonjour Sylvie,
En voyant ma mère subjuguée, émerveillée devant ma petite fille de quelques jours, lors de la visite médicale pour sa sortie de la maternité, je me souviens que jamais je n’avais senti un tel état d’excitation chez elle. J’avais retrouvé cette forme d’excitation chez les puéricultrices et sages femmes quand mon fils était né, parce qu’il était plus grand et plus fort que tous les autres. Je me souviens que l’une d’entre elles avait dit : « j’aime quand ils sont comme cela ! » je crois que c’est la force de la vie qui en pointant son nez procure ce genre d’élan : on aime cette force vitale – ce tout petit bout qui nous rappelle combien on tient fortement à la vie et combien on l’aime plus que tout.
Ma grand-mère est décédée juste avant que ma mère ne réalise que j’étais en route. Elle a beaucoup pleuré et est resté triste très longtemps. Un jour elle m’a dit que c’était parce qu’elle avait du s’occuper de moi, qu’elle avait trouvé la force de vivre. Il faut dire que je l’ai bien occupée car j’étais tout le temps malade quand j’étais petite.
Quand mon père est décédé, elle a rangé ses souvenirs et m’a apporté mon vieux carnet de santé, avec la grosse pile d’ordonnances qu’elle avait gardées (c’était sa manière à elle de montrer qu’elle était gaga).
crystallia
18 janvier, 2015 à 0:09
Ce n’est pas prévu non…
Miss X
17 janvier, 2015 à 23:46
Émilie , j’aime bien ton grand-père !
Sylvie , vous allez habiter tous sous le même toit maintenant?
Bise
crystallia
17 janvier, 2015 à 22:38
Bonjour,
On est allé le voir aujourd’hui, tout mignon tout beau !!!
Et ma mère était encore gaga…
Céline, mes guides sont toujours avec moi. Ils me parlent et continuent même de me faire la leçon à l’occasion.
Mais je ne pense pas que j’écrirai de nouveau avec eux, je n’en ressens plus l’envie.
Merci à vous.
Bise
Celine
17 janvier, 2015 à 22:17
Coucou Sylvie,
J’ai peut-être loupé un épisode mais j’ai remarqué que tu n’écrivais plus du tout ce que tes guides te disaient, dans tes articles…
Tu écris comme dans un journal intime comme si tu étais seule au monde.
Que se passe-t-il ?
celine
Emilie
17 janvier, 2015 à 21:55
Bonsoir Sylvie,
Ah les grand-mères avec leurs petits enfants … je me souviens de ma mère avec les siens et comment elle nous racontait ce que sa propre mère lui avait dit quand mes soeurs étaient nées : « maintenant ce n’est plus moi qui suis responsable de leur éducation, je peux en profiter … »
C’est cela les petits enfants, les enfants que l’on peut gâter et adorer juste pour le plaisir de les aimer sans se soucier du reste.
Je me souviens de mon grand-père qui détestait les conflits et était une fois sorti de sa réserve pour déclarer à table, que si on me privait de dessert, il viendrait m’apporter des confitures.
muffin
17 janvier, 2015 à 1:10
Bsr Sylvie, j’apel également mon fils » mon amoureux » ça va je suis pas toute seule.c’est vrai que c’est beau un enfant et je confirme il continue d’eternuer en grandissant c’est marrant lorsqu’on se découvre maman pour la première fois et c’est pas fini mdr trop de bonheur et tous se qui va avec. Plein de bonnes choses à vous tous.
Biz