Bonjour à tous,
Alors je lis que mes explications au sujet de l’exercice du paquet cadeau ne seraient pas claires. J’en prends acte. J’espère qu’Anahel saura se montrer plus clair que moi.
« Plus clair pour quoi ? Sur quel point ?
Tu as réfléchi à la possibilité de te rendre à Cuba pour les vacances de novembre ? »
Au départ je voulais y aller en juin. Comme je mets de l’argent de côté pour faire un joli voyage depuis plusieurs mois et que celui-ci n’était pas trop cher, je me disais pourquoi pas. Puis Lauviah m’a suggéré d’aller au Canada et l’idée ne me quitte plus.
« Cuba fait également parti de l’archipel des Antilles. En novembre il y fera aussi beau et chaud que chez toi. Alors que tu ne veux pas connaître l’hiver canadien. »
Ça ne m’intéresse pas c’est vrai. C’est l’été seul qui m’attire. Et puis je n’ai plus de vêtement d’hiver et je n’ai toujours pas l’intention d’en racheter.
« L’idéal est que tu ailles au Canada en juin et à Cuba en novembre. »
Si je m’appelais Crésus je ne réfléchirais pas comme je le fais actuellement. Ne crois pas que l’une ou l’autre de ces propositions me déplait.
Seulement j’ignore si je pourrais faire l’un et l’autre.
« Le voyage à Cuba a l’air très intéressant d’un point de vue culturel. C’est tout à fait ce que tu aimes. Malgré les évidents attrapes-touristes. »
Ah les attrapes-touristes, en même temps à moins de partir sac au dos….
Ça me fait penser au prix des boîtes de cigares dans la maison de tabac dominicaine…
Ceci dit, tout le monde le sait, les touristes sont tous riches. Lol.
« Quelqu’un avait-il acheté des cigares ? »
Personne, malgré les chaleureux encouragements de notre guide. Qui était en affaire avec les propriétaires de la maison de tabac. Il s’est montré trop direct aussi, la première chose dont il nous a parlé, ce sont les attrapes-touristes dans lesquels il comptait nous emmener. Il aurait mieux fait de nous parler de la vie en République dominicaine. C’est pour ce genre de choses que l’on prend la peine de payer des excursions. Ensuite on est davantage enclin à jouer le jeu. Comme avec la guide de Sainte Lucie. Je garde un excellent souvenir d’elle et de cette excursion magnifique. Je la conseillerai à tout le monde.
« Il vous a dit qu’il acceptait les pourboires, sans que quiconque demande, n’était-ce pas l’indice le plus évident de ce à quoi ressemble la vie en Ré publique dominicaine pour lui et ses proches ? »
Je crains que si. C’est le seul à nous avoir dit cela. Dans les autres pays, personne ne nous a demandé de pourboire.
« Mais tes amies et toi vous êtes fait verbalement agresser à Antigua. »
C’est vrai.
« Par des Résidents non-originaires du coin. Comme ce guide qui n’était pas Dominicain. »
C’est vrai. L’une de nous cherchait des souvenirs et nous sommes entrées dans un marché couvert. Ce type a surgi, nous a ordonné de le suivre et nous a présenté sa marchandise. Quand nous avons dit ne pas être intéressées, des collègues à lui se sont rapprochés et ils se sont tous énervés. Ils ne voulaient pas nous laisser partir si nous n’achetions rien. Nous nous sommes littéralement enfuies tandis qu’ils nous hurlaient dessus.
J’ai aimé Antigua, le chauffeur de taxi, le restaurant, les plages, les endroits typiques, la petite église, le steelband à qui j’ai donné avec plaisir mes dix derniers dollars, autant de merveilleux souvenirs. Mais ce marché couvert, je m’en souviendrai aussi.
« Tu te souviens de cette jeune serveuse Sainte-Lucienne qui te suivait du regard à la sortie du restaurant ? Elle a souri quand tu l’a saluée. Tu te souviens de son regard ? »
Je me souviens, je ne l’ai pas compris je dois dire. C’est moi qu’elle regardait et non pas les autres touristes. Beaucoup de Martiniquais se rendent à Sainte Lucie à l’occasion. C’est tout près pour nous. Et il y a la Friday night, le shopping…
On m’a dit de venir pour la Friday night, il parait qu’on s’éclate.
« Quand tu ne songes qu’à retourner photographier les immortelles. »
Seigneur c’est mon seul regret, ne pas avoir pu prendre en photo les « flammes de la forêt ». Tous ces arbres aux fleurs colorées étaient d’une telle beauté !
« La jeune serveuse t’enviait. Contrairement aux autres touristes, tu ne pensais pas, ah, ce serait si bien si je pouvais vivre ici. »
J’habite la Martinique. Tout ce qu’il y a à Sainte Lucie je peux le trouver chez moi. Sauf la flamme de la forêt. Ce qui est une injustice.
« Tu ne souhaites pas aller passer tes vacances en Europe ? »
Pas spécialement.
« Lauviah dit vrai, tu pourras aller faire du shopping à Montréal. »
C’est traître de votre part de mettre cela en avant ! Avec quel argent vais-je pouvoir aller à Cuba ensuite ?
« Ah si tu t’appelais Crésus… »
Exactement !
« Que veux-tu faire à Cuba ? »
Me confronter moi-même à une réalité différente. Je connais des Cubaines, ici en Martinique. Je voudrais voir ce dont elles m’ont parlé. Je voudrais voir par moi-même. Et puis on me dit que Varadero est un endroit idyllique.
« Et au Canada ? »
Découvrir aussi.
« Avec ton appareil photo. »
Toujours !
« Et qu’est-ce que tu vois avec ton appareil ? »
Des détails, je remarque des détails qui prennent de l’importance et qui m’amènent à voir le paysage dans ses dix milles facettes.
« Et bien la différence entre un appel et une projection c’est cela tout simplement. Quand l’appel se fait entendre, le paysage semble changer, un ou plusieurs détails prennent soudain de l’importance.
C’est la flamme de la forêt qui rend le paysage sublime ou la misère qui pousse des gens ordinaires à racketter les touristes. Ce peut être l’un ou l’autre.
C’est toujours le ou les détails qui prennent de l’importance. D’une façon ou d’une autre.
La projection c’est l’hésitation entre Cuba ou le Canada car le seul but reconnu est de découvrir, dans le flou. Aller voir au cas où…
Comment comprendre un appel ? Il suffit d’accepter l’idée que la découverte peut vous mener d’attrapes-touristes en attrapes-touristes, jusqu’au moment apparaitra une plage sublime. Telle celle de Beef Island aux Iles Vierges Britanniques.
Tu vois, il n’y a pas de mode d’emploi sur le plan spirituel. Il a fait beau durant ta croisière, il aurait pu pleuvoir tous les jours.
Un jour c’est l’heure et c’est tout. C’est ce que tu as oublié d’expliquer à tes lecteurs. Certains se sont demandés pourquoi ils n’avaient eu qu’une projection et étaient déçus. Alors que pour pouvoir voir la beauté d’un paysage, il faut avoir une idée de la valeur d’un beau paysage.
Au fond, vous avez besoin de quelques attrapes-touristes. Car au fond, vous avez besoin de futilité pour pouvoir reconnaître le Sacré.
Tu as remarqué, personne n’a parlé d’un enfant intérieur qu’il aurait reconnu comme étant sa Source intérieure et qui lui aurait permis de se sentir en phase avec lui-même dans tout son Être et au travers tout son parcours. Toi non plus.
Alors comprenez que les projections sont autant d’étapes qui permettent de se découvrir petit à petit. »
Merci à toi Anahel.
Bonne journée à tous
lapriereducompositeur
31 mars, 2015 à 9:25
Recoucou,
ben si je comprends bien, les exercices que tu proposes sont utilisés par mes guides (ou mon soi supérieur, c’est égal, ils travaillent ensemble de toutes manières) pour amener des éléments… non?
Enfin du moins, je l’interpréterais comme ça. D’ailleurs ça me semble assez logique comme démarche, j’ai souvent l’impression que les guides utilisent plein de moyens pour véhiculer un message, un message qui se manifeste généralement plus d’une fois, pour pas qu’on l’oublie ou pour qu’on ressente une sorte de cohérence dans les signes.
Pour moi rétrospectivement le paquet en dentelle était gracieux, raffiné, c’était une interprétation de la beauté, cette beauté qui apparaît comme un élément spirituel dont j’ai besoin (ça je le savais), mais aussi comme un élément matériel dont j’ai besoin (et je l’ai trop longtemps oublié).
La légèreté du paquet aussi est un élément, de manière générale j’ai besoin de choses légères, belles mais légères, de la même manière qu’en ce moment, j’aime les chanson légères de Nana Mouskouri (genre « Quand tu chantes » ou « Soleil soleil » ), cette légèreté me rappelle de me réjouir de choses tout à fait simples et joyeuses.
La dentelle fait aussi référence à mon siècle de prédilection (le 19ème), et donc à une reconnexion à mes ancêtres et à une forme de passé de ma famille. (Outre le fait qu’une médium aie dit que ma mère était la réincarnation de sa propre grand-mère… je suis sûre que j’étais là aussi… je ne sais pas qui j’étais alors… mais je suis sûre d’avoir vu le 19ème siècle en même temps qu’elle – ou à peu près.)
Bref… pour moi le paquet était une vraie raison de se réjouir, de rire. Je ne sais même pas s’il contenait quelque chose de tangible (possible que non), mais en tous cas c’était vachement mieux qu’un cadeau de noël!
Des bisous!