Bonjour à tous,
Nous allons creuser la question de la manifestation du Divin dans nos vies. Ou plutôt nous allons parler de l’aspect définitivement vain de la quête de Dieu.
Chaque matin, quand nous ouvrons nos volets ou tirons nos rideaux, tout ce que nous recherchons en nous se trouve là devant nous. Tout, dans le moindre détail.
Mais est-il nécessaire de se rendre jusqu’à la fenêtre ? Même pas.
Nous savons déjà, avec notre intellect, que la Source ou le nom que vous voulez se trouve en nous et dans tout. Nous ne le voyons pas forcément chaque jour pour autant, avons le sentiment qu’il ne s’adresse pas à nous.
Du moins pas directement.
Je sais que nombreux parmi vous sont ceux qui connaissent déjà les coïncidences, les lectures ou discussions qui tombent à pic, les reportages télé bienvenus, autant de petites choses qui permettent de comprendre que les réponses suivent bel et bien les questions que nous nous posons.
Néanmoins, cet espace dans notre cœur qui semble nous rester étranger, qu’en faire ? Pourquoi pouvons-nous sentir sa présence sans parvenir à y pénétrer ?
Ce sentiment que nous ne sommes pas dignes ou suffisamment méritants est ce qui nous pousse à vouloir aller toujours plus loin dans notre quête.
Nous savons qu’Il/Elle est là, mais là, c’est où au juste ? Pourquoi les choses ne sont-elles pas plus claires pour nous ?
Comment comprendre ma propre foi, telle est la question en filigrane.
Parce qu’en vérité ce qui est déroutant, ce n’est pas les manifestations du Divin dans nos vies mais plutôt notre capacité à accepter ou non de voir ces manifestations.
Certaines personnes sont capables de pleurer devant un coucher de soleil simplement parce qu’elles sont capables d’y trouver mille réponses éclairantes.
Ce n’est pas votre cas ? Ce n’est pas le mien non plus, je vous l’avoue. Je n’y vois encore que des sourires. Des sourires qui m’apportent la paix et me permettent de me ressourcer à l’occasion.
La Source est là pour moi, c’est une certitude.
Ma médiumnité me permet de vivre cette relation d’une manière un peu particulière mais elle n’est pas la base de ma foi.
Ma propre mère est la personne qui devant moi est l’exemple le plus criant d’une foi harmonieuse et sincère alors même qu’elle ne perçoit pas la Source de la même façon que moi.
Elle a su trouver le chemin qui conduit à l’exploration de cet espace à part que nous avons tous dans le cœur et elle a su trouver le moyen de s’y sentir bien. Sans Ange pour la guider.
Elle était curieuse ceci dit, curieuse et insatisfaite sur le plan spirituel, comme bon nombre d’entre vous l’êtes. Je suis toujours curieuse pour ma part et je pense que je le resterai. Mais je ne suis plus insatisfaite depuis longtemps.
La curiosité est ce qui permet de pousser la bonne porte. Elle est une invitation. L’insatisfaction en revanche est un frein, un frein puissant qui ne permet pas de se rendre compte que cet espace à part est dès le départ empli de tout ce dont nous avons besoin.
Pour s’en rendre compte souvent, il faut en ressortir et apprendre à aimer d’abord sur notre plan terrestre.
Il est nettement moins courant de pouvoir faire l’inverse.
Bonne journée à tous
crystallia
25 avril, 2015 à 11:31
Bonjour,
Les raisons de l’insatisfaction, je ne me souviens pas être restée sur ce point précis…
Je me souviens avoir suivi le lapin blanc. Et être ressortie du terrier un jour, en sachant qu’Il/Elle serait toujours là, avec moi.
Bise
Amandine
24 avril, 2015 à 22:29
bonsoir,
Même réflexion sur l’insatisfaction.. Plus tard, Je suis tombée sur une phrase de persephone au hazard du blogue. Elle disait qu’aimer, c’est voir et accepter car se sachant aimé. Ça m’avait l’air d’être une bonne piste merci pour tout ça !
Emilie
24 avril, 2015 à 21:54
Bonjour Sylvie,
Il ne reste plus qu’à avoir la curiosité de chercher pourquoi on peut cultiver l’insatisfaction. Y’a plus qu’à … et c’est reparti pour l’introspection ! Chaque fois que tu en remet une couche, tu me permets d’en enlever une.
Witchlight Dreams
24 avril, 2015 à 20:19
Bonjour,
Merci pour ces réponses. Même si je les trouve très difficiles à lire…
Bise
Liliane
24 avril, 2015 à 11:29
Bonjour Sylvie,
« La curiosité est ce qui permet de pousser la bonne porte. Elle est une invitation. »
Je suis plutôt contente de savoir qu’au final la curiosité n’est pas un défaut. Merci pour cet article, je vais donc continuer à être curieuse de tout parce que Sa Présence est en tout.
Bonne journée
Marianne
24 avril, 2015 à 8:33
Merci Sylvie,
Grace à tes articles je me sens moins seule, je sais par l’intermédiaire de ceux ci que d’autre on le même questionnement que moi et cela est très réconfortant.
Biz.
bluebird
24 avril, 2015 à 8:14
Merci Sylvie.
« L’insatisfaction comme frein »… » et cet espace particulier dans mon coeur qui contient déja tout ce dont j’ai besoin »…
Je vais rester avec ça aujourd’hui.
Bises
muffin
24 avril, 2015 à 6:03
Bjr Sylvie,
Très bel article Sylvie vraiment très bel article.
Merci bizzzz à toi
muffin
24 avril, 2015 à 6:03
Bjr Sylvie,
Très bel article Sylvie vraiment très bel article.
Merci bizzzz à toi